





Ma fréquentation assidue des salles de cinéma ou ma téléphagie (assumée) sont autant d’occasions de découvrir des films, téléfilms, séries ou autres programmes de qualité aussi variée qu’inégale mais également la pub qui les articule. Qu’on l’appelle réclame, publicité ou autre, elle est là, omniprésente à vanter les mérites d’un produit miracle ni plus ni moins.
Avec Orange Méca’, devant la fameuse machine à café de George (bien que ce petit clin d’œil à peine déguisé ne me fera pas gagner un an de capsules pour autant), nous nous sommes penchées sur nos spots fétiches. Aperçus un jour, en tête pour toujours.
Il y en a beaucoup mais j’en retiendrai trois ici.
Le premier, Ray Charles réalisant son rêve de gosse de conduire une voiture, ici un cabriolet Peugeot. Séquence émotion.
Le second, avec l’inoubliable Marie Pierre Casey qui ne le ferait pas tous les jours mais que la gamine que j’étais attendait impatiemment à chaque passage devant l’écran. Que celui ou celle qui n’a jamais eu envie d’essayer lève le doigt.
Le troisième, dans lequel Christophe Salengro, alors pas encore Président de Groland, n’hésitait pas vanter les mérites de l’auto adhésivité. Et hop, un bond en 1986.
Dalles gerflor
Alors oui, j’étais restée sceptique il y a deux ans devant votre statuette dorée. Mais aujourd’hui je déplore qu’on n’ait pas pensé à vous. Qu’à cela ne tienne, une prochaine fois.
Pas loin derrière (1996), mais en parallèle avec Joey, Chandler et Ross, on trouve les Rachel, Monica et Phoebe de Friends. Qui n’a pas eu envie de vivre en colocation, façon post ado, dans un appartement new yorkais à deux pas du Central Perk ? Moi si, j’avoue. Les garçons se battent pour la télécommande ou le fauteuil à bascule tandis que les filles se soutiennent malgré tout. Je devrais dire malgré «tous» les vilains princes pas toujours charmants.
Plus récemment, retour à la case le club des filles avec les pas si Desperate Housewives de Marc Cherry. Le gratin de macaroni de Susan, les gosses insupportables de Lynette, les tartes de Bree ou les mini jupes de Gabrielle rappellent qu’on peut être maladroite, mère de famille, monomaniaque ou bombe anatomique sans oublier d’être une bonne copine sur qui on peut compter (surtout pour détester la nouvelle voisine, pas vrai ?).
La petite dernière, c’est Cashmere Mafia, la nouvelle série qui sévit sur M6 et qui s’articule autour des destins croisés de quatre copines de longue date. A suivre…
Mention spéciale à mon chouchou, Robert Downey Jr, en Sherlock hors norme, qui pratique les arts martiaux, teste ses potions sur son chien et vit dans un capharnaüm hallucinant. Certains rabat joie me diront que l’acteur est plus connu pour ses problèmes de drogue, d’alcool et d’excès en tous genres mais qu’importe. Il a ainsi reçu le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie. Et toc. Nous sommes loin des épisodes d’Ally Mc Beal. Il a également joué dans le Good night, and good luck du bienaimé George C. Enfin, dans la série comics, ne pas oublier Iron man (2008), rôle qu’il reprend dans le second volet attendu d’ici le mois d’avril. J’y serai.
Le comédien, réalisateur, scénariste accumule les marques de reconnaissance de ses pairs : 6 nominations aux Molières dont une récompense, 7 nominations aux Césars (il serait peut être temps de penser à lui mesdames et messieurs les membres de l’Académie, mais bon, je dis ça…).
Mais par-dessus tout, le prix d’interprétation masculine à Cannes en 1986 pour son rôle dans Tenue de soirée au côté de Gérard Depardieu et de Miou Miou reste exceptionnel. Songez, ce comédien, que l’on oublie avoir un talent aussi complet, remporte la récompense suprême pour son personnage d’Antoine, charmé par Gérard Depardieu, gouailleur à souhait, dans un rapport maître-esclave, de séduction et de manipulation entre deux hommes. L’affaire n’a pas manqué de choquer lors de la sortie en salle le 23 avril 1986. Il était alors interdit aux moins de 12 ans. Cette notion peut paraître ridicule mais à l’époque, cela voulait dire beaucoup…
Alors oui, Michel, oubliez que « sur un malentendu ça peut marcher » car définitivement « je vous trouve très beau »…
Il y a des spectacles que l’on n’oublie pas. Le dernier en date qui m’a laissé cette impression, Saltimbanco, la création du Cirque de Soleil en tournée en France à Nice, Strasbourg et Nantes. La première représentation a eu lieu le 23 avril 1992 à Montréal. Depuis, 9 tournées sillonnent le monde, certaines sous chapiteaux, d’autres en arénas (espaces couverts) comme celle que j’ai eu le bonheur de découvrir accompagnée des mini-nous sur l’invitation d’un amateur éclairé. Depuis 1984 à Québec, le Cirque du Soleil propose des spectacles sans animaux et principalement centrés sur l’acrobatie, la jonglerie et l’aérien.
Un décor aux couleurs vives, des costumes splendides, des numéros magnifiques, tout est réuni dans un univers extraordinaire. Question numéros, tous étaient parfaits mais j’en retiendrai trois en particulier. Troisième position : le main à main ou quand un duo d’équilibristes qui ressemblent à s’y méprendre à Mr Propre, mais en double siouplait, défient les lois de la gravité. Seconde position, les mâts chinois et 16 acrobates s’élaçant d’un mât à l’autre, époustouflants.
Un spectacle bouleversant, à ne rater sous aucun prétexte.