Ecrans & toiles

Saltimbanco, songe d’un soir d’hiver

Il y a des spectacles que l’on n’oublie pas. Le dernier en date qui m’a laissé cette impression, Saltimbanco, la création du Cirque de Soleil en tournée en France à Nice, Strasbourg et Nantes. La première représentation a eu lieu le 23 avril 1992 à Montréal. Depuis, 9 tournées sillonnent le monde, certaines sous chapiteaux, d’autres en arénas (espaces couverts) comme celle que j’ai eu le bonheur de découvrir accompagnée des mini-nous sur l’invitation d’un amateur éclairé. Depuis 1984 à Québec, le Cirque du Soleil propose des spectacles sans animaux et principalement centrés sur l’acrobatie, la jonglerie et l’aérien.

Un décor aux couleurs vives, des costumes splendides, des numéros magnifiques, tout est réuni dans un univers extraordinaire. Question numéros, tous étaient parfaits mais j’en retiendrai trois en particulier. Troisième position : le main à main ou quand un duo d’équilibristes qui ressemblent à s’y méprendre à Mr Propre, mais en double siouplait, défient les lois de la gravité. Seconde position, les mâts chinois et 16 acrobates s’élaçant d’un mât à l’autre, époustouflants.

Enfin, mon préféré car jamais vu jusqu’ici, les boleadoras. Des poids fixés au bout d’une corde et manipulés, tels des lassos ou des frondes jusqu’à frapper le sol et produire des sons qui répondent aux talonnades des artistes. Empruntés aux chasseurs argentins de la pampa, cette arme devient instrument de musique, de danse, accompagnée de pas empruntés au paso doble. Traditionnellement pratiqué par des duos d’hommes il s’agit là d’un couple, tout simplement hallucinant.

Un spectacle bouleversant, à ne rater sous aucun prétexte.

Photos empruntées au site officiel du Cirque du Soleil
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