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80’s

Ecrans & toiles

Bye bye Lieutenant Columbo

24 juin 2011. Peter Falk disparait des suites d’une longue maladie. Depuis 1971, l’année de l’épisode pilote (après une version téléfilm en 1968) il y a 40 ans déjà, il a incarné le lieutenant Columbo. Celui ci était aussi tenace que perspicace, affublé d’un basset hound affectueusement et très originalement affublé du nom « le chien », d’un imperméable inusable (à ce niveau, on oserait « inoxydable »), d’un cigare à moitié entamé  et d’une mythique 403 Peugeot, modèle cabriolet siouplait.

On se souviendra des épisodes avec des guests stars telles Faye Dunaway (qui lui volera un baiser si, si) ou encore Patrick Mc Goohan (le Prisonnier) en entrepreneur de pompes funèbres, sans oublier Jamie Lee Curtis ou encore William Shatner descendu de l’Enterprise. Bien que n’étant jamais apparue, (sauf dans une lamentable série dérivée dont il vaut mieux ne pas se souvenir…) son épouse l’accompagnait dans ses enquêtes à travers de nombreux « comme dirait ma femme » au long des 18 saisons. Elle va se sentir bien seule. So long lieutenant…

Mots & notes

Jump, le retour

Après quelques jours de cartonnage et décartonnage intensif, la maison reprend un aspect à peu près normal. Miracle, TV-internet-téléphone fonctionnent, sans intervention de service siouplait ! Les lecteurs de ce blog imagineront mon soulagement après mes démêlées avec Morange, Essephar et Byrouge, les dieux de la téléphonie… Première découverte dès le branchement de l'engin, un clip extrait de la très attendue série Glee, à savoir Jump, THE succès de Van Halen que j'écoutais dans la version originale 1984. A mes girls qui me répètent régulièrement que "moman, t'es plus dans l'coup" (impression de vivre avec Sheila), je réponds "ouhai ben moi celle là je la connais depuis longtemps". Non mais.

 

Ecrans & toiles

Saturday night vintage

1982. Samedi soir. Equipée d’un pyjama en double molleton extra confortable et armée de la télécommande (une invention géniale qui équipe la nouvelle télé que Papa a rapportée aujourd’hui et qui permet de changer les chaînes sans se lever du canapé, un truc de dingue quoi !) je regarde la grand messe d’Antenne 2. Michel Drucker invite chanteurs et humoristes, en direct du pavillon Gabriel (je sais pas vraiment ce que c’est mais Papa et Maman m’ont dit que c’est une salle de spectacle pas loin des Champs Elysées et que c’est pour ça que l’émission s’appelle comme ça, trop forts). Il y a Daniel Balavoine le rebelle, Serge Gainsbourg qui boit et fume beaucoup mais qui écrit de si belles chansons, Juien Clerc qui aime les femmes (même que Maman elle répète qu’il le dit tellement bien, ah bon ? je comprendrai plus tard elle précise), Coluche qui dit des gros mots… Je n’ai pas le droit de regarder la télé la semaine parce que je vais à l’école mais Champs Elysées c’est l’exception du samedi, qu’on regarde et qu’on écoute tous ensemble. C’est chouette.

2010. Samedi soir. Equipées d’un pyjama en fibre de bambou bio über respirante et anti allergique et cherchant désespérément la télécommande du boitier satellite (perdue entre celle de la télé, du lecteur DVD, du disque dur, du lecteur MKV…), les minis-moi regardent le come back de la grand messe de France Télévision. Michel Drucker, toujours fidèle au poste invite en direct chanteurs et humoristes. Balavoine, Gainsbourg, Coluche ne sont plus là… Mais on retrouve les poids lourds, les inoxydables. C’est ainsi que Reno père & fils rendent un joli hommage à Aznavour qui est toujours En haut de l’affiche et j’avoue que ce grand Charles (surtout par le talent) le vaut bien. Quand je pense que cette chanson date de 1960 et n’a pas pris une ride. (Avec Emmenez-moi, elles sont parmi mes préférées, valà, c’est dit). Pour ce qui est de la rencontre Aznavour / Grand Corps Malade, je reste à convaincre… Julien Clerc a toujours sa Préférence et c’est désormais de Coeur de Pirate qu’il s’agit. Sur ce coup là, je coince un peu. Ok Julien toi non plus tu n’as pas changé (comme dirait Julio), ou presque, mais autant j’aime beaucoup Béatrice Martin en solo, autant là elle n’est pas dans le truc. Heureusement que le prompteur est là pour pallier au stress du direct. Pas ma préférence à moi sur ce coup là donc.  Nicolas Canteloup et Anne Roumanoff surfent sur l’actu du remaniement ministériel extra frais : le direct a ses vertus qu’il est bien agréable de rappeler. J’avoue que je suis un peu déçue par l’émission, je vieillis sans doute. Mais est-ce plus important ? Les minis-moi ne regardent pas la télé la semaine parce qu’il y a école mais c’est l’exception du samedi, qu’on partage tous ensemble, c’est chouette.

http://www.dailymotion.com/video/x7bqio_champs-elysees-julien-clerc-et-colu_music

Ecrans & toiles

Les garçons sans Hélène…

Ca y est, la rumeur enflait, les paris étaient pris et voilà, la nouvelle est tombée. Après une rémission de quelques années, nous allons à nouveau subir la plaie Hélène et les garçons, sans Hélène ni Johanna (le seul personnage sérieusement attachant avec ses amours impossibles/contrariées/unilatérales avec l’inconsistant Cricri d’amour). Non contents d’avoir noyé le personnage principal, (au figuré pas au propre évidemment) ce qui nous assurait d’un non retour garanti (quoiqu’avec les mystères du PAF, un cliffhanger façon Highlander était envisageable, mais ouf, on l’a évité de justesse), voilà que TMC, nouvel appendice de TF1, nous annonce une nouvelle série. Bien que nouvelle pas vraiment.

A nous Nicolas ( Patrick Puydebat ) (sans Hélène vous suivez toujours ?), Bénédicte (Laure Guibert) et José (Philippe Vasseur) (qui étaient plus ou moins ensemble bien que on sait pas trop mais en y réfléchissant bien pourquoi pas on n’est plus sûrs de rien et c’était il y a longtemps…), Jimmy (Tom Schacht) et autres… Après la cafétéria et la paillotte sur la plage, s’agira-t-il de la machine à café empruntée à M6 ou de la salle des pas perdus d’un tribunal pour des audiences de divorce sans fin ? 26 épisodes de 42 minutes sont prévus pour nous soulager des questionnements qui nous taraudent depuis une vingtaine d’années.

A l’heure du revival intensif, rien d’étonnant à cela. Recyclage quand tu nous tiens…

Ecrans & toiles

Castle, la série de l’été ?

Lundi 5 juillet, face à Mimi Mathy, ange gardien de TF1, est arrivé sur France 2 le petit dernier, Richard (Rick) Castle. Un beau gosse (Nathan Fillion waou), auteur de polars à succès qui a eu la fumeuse (et surtout pas fameuse d'après son éditeur) de tuer son héros dans le dernier volume paru. Fatale erreur puisque du coup l'inspiration s'en est allée également. C'est là qu'un tueur en mini-série s'amuse à estourbir quelques donzelles suivant les modèles des bouquins de notre ami. La police fait (évidemment) appel à lui pour assister une (évidemment aussi) très jolie lieutenant répondant au doux nom de Kate Beckett (Stana Katic). Voyant en cette dernière la nouvelle héroine de ses aventures, le lascar passe quelques coups de téléphone bien sentis (au hasard, le maire de New York, au diable les varices) histoire de se faire embaucher en consultant free lance tout tout tout près de sa nouvelle muse.

Les histoires tiennent debout, ni plus ni moins que celles des Experts, Gil, Horatio ou Mac, les considérations pseudo scientifiques en moins : pensez, une seule médecin légiste, quelle misère… Mais au delà de ça, Castle assume une bonne part d'arrogance, se fait materner par sa fille surdouée, supporte sa maman ex-mangeuse d'hommes repentie par la force des choses et un peu ravagée. Kate, tourmentée par un super-mega-drame-qu'on-ne-connait-pas-mais-qu'on-ne-va-pas-tarder-à-découvrir (attention fil rouge…), n'a rien à envier à une banquise tout en ménageant des oeillades enflammées (le concept de l'omelette norvégienne revisité). Les épisodes sont courts (40') ce qui permet des intrigues rapides et efficaces. J'ai découvert tout cela lundi et, sans aller jusqu'à lui décerner le titre super envié d'über série de l'été cuvée 2010, je ne manquerai pas de suivre la suite.

 

Mais surtout nos deux partenaires entament, Ô surprise, un jeu de suis-moi-je-te-fuis, fuis-moi-je-te-suis qui n'est pas sans rappeler Rick Hunter et Dee Dee Mc Call (ouhai on dit toujours qu'il ne s'est rien passé entre eux mais quand il a changé d'acolyte, la série a cafouillé alors ne me la faites pas, Rick et Dee Dee z'étaient faits l'un pour l'autre, na), Chris Lorenzo et Rita Lance dans les Dessous de Palm Beach (à peine mariés dans la série, il se fait assassiner et elle finit en maillot rouge dans Alerte à Malibu, triste destin), Harmon Rabb et sarah Mc Kenzie dans JAG (on aura attendu le dernier épisode mais ils se sont dit oui après quelques 3 saisons d'hésitation), sans oublier Bones et les atermoiements sans fin de Tempérance Brennan et Seeley Booth.

Clin d'oeil aux afficionados, lors d'une partie de poker dans le pilote, Rick joue avec son éditeur qui est interprété par Stephen J Cannell, gourou historique des séries depuis les années 80'. Nul doute que sous sa bienveillante vigilance, Castle est voué à un joli destin, bien qu'il reste à savoir ce qu'il va advenir de Rick et Kate (quelle midinette je fais, surtout qu'il reste 2 saisons au moins et que la troisème vient d'être signée…). A suivre de près, donc !

Mots & notes

Rance music

Ex fan des 8O’s petite baby doll, comme dirait Jane Birkin (ou presque). A l’heure du revival du brushing Elnett qui le valait déjà bien et des tournées RFM party tour, il est bon de revenir aux fondamentaux. Après les pubs, je vous propose ma sélection des chansons kitsch (ou «rances» pour reprendre l’expression de Mimine) qui ont bercé l’adolescente que j’étais. Née en 1972, vous comprendrez que j’étais la cible parfaite de ces productions guimauves qui ont eu leur petit succès en leur temps.

Au top, mon chouchou for ever, le blondinet véritable : un brushing qui a inspiré celui du Prince Charmant de Shrek, des z’yeux bleus façon Michèle Morgan, une jeep lancée dans les vagues sur la plage (waou) : Jean-Pierre François et Je te survivrai : simplement inoubliable.

Seconde place, les pseudo-lovers-qui-n’en-étaient-pas-quoiqu’on-en-a-jamais-été-certains : Elsa et Glenn Medeiros. Plage aussi, mais en version duo, sirupeux à souhaits.


Troisième marche du podium, last but not least : Sophie Marceau et François Valery pour Dream in Blue. Une bluette romantico-gnangnan avec Vic’ de La Boum 1 et 2 pour qui j’ai depuis développé une aversion sérieuse. Profitons de cette mémorable interprétation, brillamment introduite par l’inoxydable Yves Mourousi.


Bref, les compil’ et autres versions plus ou moins remasterisées fleurissent alors ne nous privons pas des originaux qui demeurent des valeurs sûres au royaume de Dave, Dick Rivers et autres…

Ecrans & toiles

Fille de pub

Ma fréquentation assidue des salles de cinéma ou ma téléphagie (assumée) sont autant d’occasions de découvrir des films, téléfilms, séries ou autres programmes de qualité aussi variée qu’inégale mais également la pub qui les articule. Qu’on l’appelle réclame, publicité ou autre, elle est là, omniprésente à vanter les mérites d’un produit miracle ni plus ni moins.
Avec Orange Méca’, devant la fameuse machine à café de George (bien que ce petit clin d’œil à peine déguisé ne me fera pas gagner un an de capsules pour autant), nous nous sommes penchées sur nos spots fétiches. Aperçus un jour, en tête pour toujours.

Il y en a beaucoup mais j’en retiendrai trois ici.
Le premier, Ray Charles réalisant son rêve de gosse de conduire une voiture, ici un cabriolet Peugeot. Séquence émotion.

Le second, avec l’inoubliable Marie Pierre Casey qui ne le ferait pas tous les jours mais que la gamine que j’étais attendait impatiemment à chaque passage devant l’écran. Que celui ou celle qui n’a jamais eu envie d’essayer lève le doigt.

Le troisième, dans lequel Christophe Salengro, alors pas encore Président de Groland, n’hésitait pas vanter les mérites de l’auto adhésivité. Et hop, un bond en 1986.

Dalles gerflor