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Grippe

La vie...

Minis-moi vs grippe : victoire minis-moi !

Et voilà, à force d’en parler, j’aurais du parier qu’elle allait arriver. Car oui, elle a pointé le bout de son vilain nez. LA grippe, the flu, l’influenza a débarqué avec armes et bagages et espérait bien s’incruster à la maison. De plus, cette "cochonnerie" véritable a osé s’attaquer à mes mini-moi… Et puis quoi encore ? Pour qui elle se prend celle-la ?
Rassurez-vous, les miss en question se sont bien défendues et désormais nous osons revendiquer une victoire écrasante. Bien fait !

Plus sérieusement, et sans vouloir relancer une polémique qui enfle telle la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf (et qui a d'ailleurs mal fini), il semble que l’association repos complet + paracétamol à haute dose + sirop adapté (attention, toux méchante) + câlins avec port du masque obligatoire aient constitué un remède efficace. Après plusieurs jours d'une fièvre impressionnante et de lutte acharnée, nous en sommes (presque) venues à bout.

Pro ou anti vaccins, fermeture ou non des écoles, le débat fait rage. Pour avoir, durant plusieurs jours cherché à rassurer les demoiselles qui se posaient bien des questions, il semble qu’une certitude demeure : la panique n’a jamais soigné personne. Ne pas favoriser la surenchère d’angoisse et suivre les consignes de la Faculté constitue définitivement la seule arme efficace.

Evitons-la si possible, soignons-la quand elle est là mais ne lui laissons pas, en plus, générer une psychose qui nous ferait perdre une énergie indispensable le jour où, si jamais…

Le temps de nous remettre de nos émotions et je reviens très vite pour un billet "traditionnel" !


Il était une fois la vie. La moelle osseuse, épisode 1.

 

Tendances

Quoi de neuf sous la couche d’ozone ?

L’arrivée supposée, puis anticipée, puis réelle de la fameuse new grippe m’amenait il y a quelques temps à évoquer la (re)découverte de principes que nos aïeux considéraient comme des évidences. Comme je le rappelais alors, se laver les mains ou ne pas tousser au visage du voisin m’ont été indiqué comme des notions de base, «le minimum en dessous duquel on ne doit pas descendre», comme disait ma grand-mère. Ainsi, les années 2000 ressemblent parfois à un théâtre d’illusions.

Je m’explique. Depuis la nuit des temps, l’individu est persuadé d’apporter une contribution majeure à son époque. Un exemple : depuis quelques années, l’écologie est passée de notion ringardissime au sujet über-tendance, voir révolutionnaire. Là où certains passaient pour des ploucs en parlant recyclage, il est aujourd’hui coupable, que dis-je coupable, criminel de ne pas disposer de multi poubelles aux couleurs différentes. Jaune pour les papiers-cartons, vert pour les déchets «organiques», bleu pour les indéterminés, beurk… Home de Yann Arthus-Bertrand bouleverse par le contraste entre beauté des images et urgence de préservation. Avec Ushuaia, Nicolas Hulot traverse la planète pour recueillir des témoignages en image, avant qu'il ne soit trop tard...

 

Mais l’écologie est également devenue une notion à forte valeur marketing ajoutée. Pour preuve, les fameuses capsules de l’ami George, qui sont désormais au café ce que Coca Cola est au soda, font l’objet d’une campagne de recyclage intensive. Pour qui ne dispose pas d’un établissement «fait Nesprès», il est possible de déposer les vilains restes dans des points de collecte. Une heureuse initiative, quoi qu'il en soit.

Loin de moi l'idée de critiquer cet élan de responsabilité qui nous pousse à essayer de limiter les dégâts. Née dans les années 70, entre chocs pétroliers et chasse au Gaspi, je rêvais d’un an 2000 fait de gélules qui permettraient compenser un repas complet (voire de résoudre le problème de la faim dans le monde, pourquoi pas ?), de téléportation ou de véhicules façon DeLorean DMC-12 modifiée. Nous sommes en 2009, les Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne (AMAP) fleurissent, on cherche à partager des dîners presque parfaits à base de produits bio et le 4X4 pétrophage a laissé sa place au vélib’ au top des moyens de locomotion. C'est plutôt bon signe…

 

Qu’en penser ? Peut-être que les gamins des années 70’ sont devenus les parents de la première génération du troisième millénaire et qu’ils n’ont pas oublié leurs mercredis après midi à regarder Antenne 2 . C’était là que passaient Zeltron et Voltix, les deux robots d’une série à l’époque financée par EDF. Grâce à cet ancêtre des films d’animation, les plus jeunes découvraient les possibilités offertes par l’électricité mais aussi les limites à la surconsommation et au gaspillage. C’était en 1979, il y a tout juste 30 ans et le Gaspi court toujours….
La vie...

Grippe or not grippe ?

Non, ne paniquez pas, je ne vais pas me faire l’arme d’une propagande pro ou anti-vaccination anti H1N1! Celle-ci a déjà commencé pour les personnels hospitaliers. Les sources plus ou moins bien informées («fiables» pourrait également s’appliquer) relayent chiffres et statistiques : où, combien, «ah bon, si peu» ou «tant que ça» ! Dernièrement l’interrogation se porte sur une éventuelle vaccination obligatoire de nos chères têtes blondes. V’là aut’chose…Sans vouloir choquer qui que ce soit, on peut constater que malheureusement LA grippe est devenue le sujet à la mode depuis quelques temps. L’été nous avait permis d’apprendre que Christophe Hondelatte, Virginie Ledoyen ou Benjamin Castaldi avaient été touchés, pfff… Ce n’était plus une Secret Story et les medias ont au contraire diffusé ces infos jusqu’à saturation. Non contents de nous gratifier des love stories des people de tous horizons, on nous accable désormais de leur état grippal ou non. Et ensuite ?

Comme le faisait remarquer un article paru dans la bible de miss Méca (Elle) il y a quelques mois, les dîners en ville offraient l’occasion de demander entre convives banquiers «alors, t’as eu ton Madoff». Aujourd’hui, la version automne/hiver s’articule autour de «alors t’as eu ta grippe» ? Thématique non moins indécente mais qui élargit le nombre de participants à un débat qui ne semble désormais plus réservé aux élites de la haute finance.

 

 

 
Deux points positifs à cette affaire (car oui, il y en a !). D’une part, elle offre l’occasion de revenir sur des notions anciennes mais rassurantes qui, il est vrai, étaient malheureusement sorties des habitudes communes. On voit ainsi fleurir des affiches vantant les mérites de se laver les mains régulièrement, de porter un mouchoir à son nez pour éternuer ou encore de s’abstenir de tousser dans le visage de son interlocuteur (sauf à vouloir attenter à ses jours car, dans ce cas, la grippe a bon dos) : des règles de bon sens et de vie en société sans caractère révolutionnaire en théorie.

Autre point à porter au crédit de THE flu (ben oui, c’est une pandémie, pensons à nos amis anglo-saxons), elle dope l’esprit d’initiative. Pour exemple cette création de masques customisés, dont le bon goût reste à confirmer…

 

 

Sérieusement, cette grippe existe, je ne vais pas le nier. Ce qui est préoccupant c’est l’effet de lassitude qu’elle provoque déjà et qui risque d’affaiblir la réactivité ou la mobilisation au cas où… A vouloir en faire trop, on obtient le résultat inverse. Il y a quelques mois, tous s’inquiétaient de ne pas trouver de vaccin, aujourd’hui, plus de 60% de la population ne pense pas se faire vacciner.

Elle.fr a rappelé hier les principes de base de la prévention au quotidien.

Que penser ? La grippe classique fait des milliers de morts chaque année. La «super-grippe» sera peut-être un feu de paille mais, dans le doute, restons vigilants sans céder à la panique ni l’indifférence…

 
La vie...

C’est la rentrée !

Aussi sur que Noël tombe invariablement en décembre, les premiers jours de septembre sont synonymes de rentrée des classes. Contrairement aux idées préconçues, cette notion ne concerne pas que les plus jeunes d’entre nous.

En effet, depuis plusieurs jours, on nous parle de la rentrée. Les suppressions de postes dans l’Education Nationale sont à nouveau au cœur du débat. Je ne sais pas s’il s’agit aujourd’hui de «dégraisser le mammouth» comme annoncé il y a quelques années mais force est de constater que les effectifs scolaires progressent inversement au nombre de membres du corps enseignant. Allez y comprendre quelque chose…

Le poids des cartables reste une valeur sûre des sujets abordés à quelques jours de la date fatidique. Certains établissements entreprennent ainsi une politique d’allègement. L’intention est louable mais entraîne une quête quasi mystique de certaines fournitures. Que celui qui sait où l'on trouve un cahier grands carreaux format A4 de 48 pages lève la main. Une amie y a perdu son latin et une paire d’escarpins à force d’arpenter (en vain) les papeteries en tous genres.

Mais la grande nouveauté du millésime 2009 est sans doute l’élément grippe A H1N1. A peine entamée la pré-rentrée des maîtres et professeurs, il s’agit déjà de leur préciser que si 3 cas devaient être détectés au sein d’un même établissement sur une période de quelques jours, celui-ci pourrait être fermé par arrêté préfectoral pour une période à déterminer. Des heures de cours à diffuser via Internet auraient ainsi été enregistrées pour pallier aux jours de fermeture. Merci de vouloir rassurer les familles sur le «comment gérer la grippe à l’école», mais essayons d’éviter la psychose (surtout celle de savoir quid de la garde des enfants au cas où…) !

Car au milieu de toutes ces contingences matérielles, médicales ou autres n’oublions pas nos petits (ou moins petits) qui reprennent trousses et cartables. Une entrée en maternelle est un grand moment, tant pour l’élève que pour ses parents. L’écolier fait le premier pas sur un chemin pavé de cahiers, d’ardoises, de peinture, de leçons, d’apprentissages et surtout de découvertes inépuisables. Quant à Maman et Papa, ils passent de l’Autre Côté. Certes, il y a plusieurs années qu’ils ont quitté les bancs de l’école mais les voilà passés dans le camp («adverse», non, pas tant que ça) des «parents d’élèves», camp dans lequel ils voyaient encore leurs propres parents il n’y a pas si longtemps. Désormais, il leur incombera officiellement de rédiger les fameux mots d’excuse en cas d’absence. La première fois qu’ils se prêteront à l’exercice, ils se souviendront avec tendresse des mêmes mots, officieux cette fois, pour lesquels l’imitation de la signature parentale demandait un soin tout particulier…

Il en va de même pour les entrées au CP ou en 6ème. Seule la taille des jeunes gens diffère. Nos mini-nous grandissent bien vite et les étapes scolaires sont autant de repères dans ce rythme effréné. C’était hier que le premier collier de nouilles réalisé en petite section faisait rougir les mamans les plus héroïques. Aujourd’hui, le même petit bonhomme est en primaire et apprend à lire. La jeune fille ramène un emploi du temps d’inspiration ministérielle en nous demandant gentiment (mais fermement) de la déposer au coin de la rue et plus devant la grille du collège.

Aujourd’hui, je connais plusieurs petit(e)s pour qui c’est LA rentrée. Oublions un instant la pénurie d’enseignants, les cartables trop lourds ou la grippe A, ce n’est pas le plus important. Une nouvelle année commence, dans un système scolaire envié par de nombreux pays. Nous sommes avec vous les loulous !