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Dsquared²

La vie...

Le 200ème billet ;-)

Ca y est. L’air de rien, et sans le voir arriver, il est là. Qui donc ? Le déjà 200 ème billet. Depuis mai 2009, ce petit blog est devenu grand (non qu’il soit classé au top 3, même 10, même 50… des blogs influents, rien à voir). Avec les minis moi (mes plus fidèles supporters et redoutables critiques, n’en doutez pas), il est un peu le troisième bébé, le petit dernier. Alors oui, il y a eu des premières fois (attacher une galerie de photos, intégrer une vidéo…), des ratages (ahhh la plantade de la débutante qui a voulu faire tout top vite), des tâtonnements (le chapeau, de dos ou trois quarts profil? une vraie question de fille !), des liftings (ou petits blushings, genre on change un peu mais faut pas que ça se voie hein, que ça reste naturel, pas finir en blog botoxé, raide et figé, pouah), des bouderies (naan, je le sens pas ce post là), des fêtes (les anniversaires des minis), des moments de nostalgie (bonne fête mon Papa), des coups de foudre ciné, musique, expos, amoureux (un vrai). Pour que l’aventure commence, et qu’elle dure, il y a les encouragements des ami(e)s, les commentaires des inconnu(e)s, les clins d’oeil de la famille, la compétence du webmaster et toutes ces petites choses du quotidien qui donnent envie d’écrire, quelques lignes ou des tartines (si, si, je sais que parfois je me laisse aller).


 Au milieu des 200 (premiers) articles, il y a les chouchous (en vrac et sans préférence entre eux) : Partir avec Sergi Lopez, Castle, série de l’été, Inès, Vanessa, Karl et moi, Le camping selon Dsquared², Sapin’rlipopette, Lady téléphone maison (épisode 1 et 2), Y croire ou pas, Un café au paradis, Le joli voyage de Neferpenny, Un blog made in Alsace , C’est la rentrée… Et c’est que le début…

Merci à tous 😉

Tendances

Dsquared² F/W 2010, j’y étais… presque !

Rendez vous était pris pour le défilé Dsquared² du 26 février. Encore une fois, la perspective de découvrir en VIP les créations de jumeaux géniaux avait alimenté mon imaginaire. La mode, l’Italie, Anna Wintour (si si) tout était réuni pour que la fête soit belle. La maison Dsquared² s’était occupée de tout. Y avait plus qu’à…
Nous voici partis, avec mon complice Junior (prononcer Younior), les appareils photos et les caméscopes en bandoulière sur la route non pas de Memphis mais de Milan. L’arrivée tardive jeudi soir a été refroidie par l’absence des fameux et impératifs sésames pour pénétrer dans le sein des saints, l’Ecole Militaire, sur le corso Italia le lendemain à 9h précises. Mais qu’importe, nous sommes prêts. Le service communication fera son office alors au dodo.

Vendredi matin, no invitations anymore. Aie. Ca se complique. Junior téléphone, mail, envoie signaux de fumée et incantations vaudou mais rien n’y fait. Sachant de source sûre (le siège France) que nous sommes bien inscrits sur THE liste, nous nous présentons à l’accueil. Là un gorille, pardon, un «charmant préposé » nous assène fermement que sans carton point d’avenir. « Si, si, vous êtes sour la liste ma vous né pouvez pas entrrrer sans lé cartoun. Nous avons dou oublier dé vous les fairrre parvénirrr. Ca né sé réprodouira plou, prrromis.». The italian paradox sans doute

Je passe sous silence les péripéties diverses et variées qui nous ont conduits à pouvoir accéder au show au moment du final. La déception est énorme pour Junior dont c’était le baptême du catwalk. Pour ma part, je suis toujours aussi fan des créations de Dean & Dan mais j’avoue qu’à ce niveau de génie, s’adjoindre les services de public relations compétentes relève de l’urgence absolue sous peine (capitale) de faute professionnelle absolue. Car nous ne sommes pas les seuls dont le nom était sur THE liste et dont les sièges (personnalisés) sont restés vides.

Il semble que l’ensemble du défilé était à la hauteur des espérances d’un public dont les looks constituent à eux seuls un spectacle original. Les miennes se reportent sur la prochaine édition pour laquelle nous revendiquons les places à côté d’Anna W. Et toc…
Ailleurs

Milan : mode, foot et risotto

Vous l’aurez sans doute remarqué, mon week-end fashionistique à Milan m’a fait forte impression. Si, si, bien obligée d’avouer.
Premier choc milanais : deux défilés sublimes, différents certes mais tout aussi exceptionnels l’un que l’autre. On peut être fan de mode (ah, les jumeaux…), dénicheuse de tendances, abonnée à tous les magazines (papier ou web) du monde, quand on vit son premier défilé, on se sent comme Sheila qui chantait à la gloire de sa première surprise party ! Alors deux ! Imaginez le trauma…
La Fashion Week à l’italienne, ou la Milano Moda Donna, c’est Naomi, Claudia et Eva qui déclenchent une émeute en sortant d’un restaurant ou encore le quadrilatère d’or, (via della Spiga, via Monte Napoleone, via San Andrea et via Manzoni ) qui regroupe les plus grandes maisons de couture dont Dolce & Gabbana, Gucci, Gianfranco Ferre, Marni, Tom Ford, Ralph Lauren sans oublier toutes les autres…

Question tourisme, mention au Duomo, le « hérisson de marbre », une des plus grandes cathédrales de la chrétienté et, évidemment, la galerie Vittorio Emmanuele II qui abrite la boutique historique Prada. Un bémol cependant, cette magnifique galerie, qui accueille le Gucci caffe, Borsalino ou encore Tod’s, est envahie par un Mc Do oversize, comme quoi le mauvais goût made in Italy existe, hélas…
Milan, c’est aussi le foot. Ben oui, depuis le syndrome Coupe du Monde 1998, les filles ont le droit de dire qu’elles s’y connaissent en penalty ou en couleur de carton (pas seulement à chaussures ou à chapeau) sans risquer de commentaire acerbe. Merci Zizou, Laurent, Fabien, Lilian. Un bon match oui, mais quand c’est en live (si j’ose dire) dans un stade, là je vote pour, subito presto !
Mais Milan, c’est encore autre chose. Songez : pas moins de deux clubs pour la même ville et quels clubs !
L’Inter, 1er du championnat et fief de Matteo Materazzi, et le Milan AC (avec son président « historique » Silvio Berlusconi, tout un programme…) qui « culmine » à la 12ème place malgré la présence de Ronadinho. Un jour de derby milanais, nul doute que l’ambiance doit être électrique.
Notons cependant que ce doublé n’est pas une spécialité milanaise et que Rome pratique également l’exercice entre la Lazio et l’AS Roma.

Enfin n’oublions pas les plaisirs du palais. Un véritable risotto traditionnel milanais, au safran avec une pointe de parmesan, s’impose. En cas de petit creux (bien qu’après un risotto, c’est rare), le panettone reste une solution. Mais la merveille aux marrons glacées aperçue à la pâtisserie Sant Ambroeus va être difficile à détrôner !
Bref, Milan n’est certainement pas la plus belle ville d’Italie, mais elle a des charmes certains qu’il serait dommage d’ignorer. Un petit regret cependant, ne pas avoir été à la Scala. Qu’à cela ne tienne, ce sera l’occasion d’y retourner pour voir la Traviata.
Tendances

Le camping selon Dsquared²

Dimanche 27 septembre, le départ. Pour où ? me demanderez-vous. Pour Milan, capitale de la mode, qui accueille en ce moment la présentation des collections Printemps Eté 2010 et plus particulièrement, pour le défilé des frères Dean et Dan Caten, les génialissimes créateurs canadiens de DSquared². La chance, mais surtout l’intervention de Patricia et Bernard (encore un immense merci à tous les deux !) qui connaissent mon adoration pour cette maison, m’a en effet permis d’assister à ce qui a été un véritable show. Je m’attendais à être éblouie, j’étais loin du compte.


Lundi 28 septembre, 9h30. Nous arrivons Sala Babila. Les invités présentent le carton d’invitation. Celui-ci n’est en fait pas en carton, mais en bois, marqué d’une feuille d’érable et personnalisé. Les jumeaux Caten ne renient pas leurs origines canadiennes comme en témoigne leur flagship milanais, tout de rondins et de miroirs.

Les défilés DSquared² sont réputés pour leur originalité. Un catwalk parsemé de sciure, de paniers de pommes de pin, de rondins de bois, ça commence fort. Le rideau s’ouvre sur un décor de camping en forêt. Des arbres (encore), des tentes qui abritent des lustres en cristal, des boy-scouts se rasent devant des miroirs dorés à la feuille quand elle arrive, elle la campeuse selon DSquared².

Des compositions hallucinantes, pour lesquelles la toile cirée est devenue une robe sexyssime, le jean est recouvert de vinyle, les insectes se sont posés sur les tee-shirts. Je me demande par quel miracle les mannequins maîtrisent des talons de 14cm sur de la sciure de bois. Nul doute que le grand méchant loup ne s’attaquera pas à des campeuses aussi bien équipées. Quelques pansements semblent indiquer que la lutte a été rude, mais le glamour a triomphé !

Evidemment, il s’agit de modèles créés pour le défilé et il semble impensable de les porter. Mais la créativité se niche dans le moindre détail, dans cette ceinture à clous, sur cet oiseau brodé sur une épaule, sur ce tee-shirt…

Tableau final. Dean et Dan arrivent, radieux, le public est debout, conquis.
Quant à moi, je suis définitivement fan mais surtout je ne verrai plus jamais le camping comme avant !

Tendances

Addiction fatale…

Premier samedi des soldes, n’écoutant que mes bonnes résolutions (que je me répète telles des mantras depuis plusieurs semaines) je me suis lancée dans une tentative de "shopping raisonnable". Une évidente contradiction dans les termes, un non-sens, ainsi que je m’en suis bien vite aperçue, à peine sortie de chez moi.
Précisons que j’ai la chance (ou la malchance, tout dépend…) d’avoir pour voisines de sublimes boutiques alignant babies, escarpins, salomés, derbys, mocassins et autres tongs ou nu-pieds. S’y côtoient Prada, Miu Miu, Gucci, Chloé, Christian Louboutin ou encore Jimmy Choo (mon préféré). Je les vois depuis des mois, les unes après les autres, au gré des vitrines offertes.
La sandale à talon Christian Dior a laissé sa place à la ballerine Marc By Marc Jacobs, qui elle-même s’est effacée pour un improbable escarpin Sergio Rossi.
Cette valse des souliers s’est arrêtée et aujourd’hui elles trônent toutes ensemble. Diamonds are a girl best friends disait Marilyn, les chaussures aussi.

J’abandonne mes belles tentatrices pour me diriger vers ma boutique fétiche. Sa fréquentation, épisodique malheureusement, est toujours l’occasion de découvrir des pièces extraordinaires, originales, divinement féminines. Evidemment, les portants sont garnis de merveilles qui ne demandent qu’à vous envelopper de leurs matières douces…
Je récite encore et encore mon hymne (« des chaussures point tu n’achèteras, nul besoin tu n’en as »). Mais quand le drame se noue, on ne l’arrête plus. En quelques minutes, mon sort est scellé.

Depuis quelques mois, je suis de très (trop) près les collections de chez Dsquared2. Les jumeaux Dan et Dean sont, à mon sens, parmi les plus fertiles et imaginatifs créateurs actuels. Leurs défilés combinent élégance, originalité et créativité. Rien d'extravagant, juste sobriété et perfection. Le moindre de leur vêtement ou de leur soulier recèle sa part de génie. En un mot, j’adore.

Alors que je sors, je la vois, elle, celle que je n’espérais plus. La paire de sandales à brides, qui assume son talon de 10cm. Importable ? Même pas. Plus dans ma taille ? Non plus. Elles sont disponibles. Je récite, encore et encore. Peine perdue… N’écoutant que ma déraison, je demande au jeune homme qui me les a proposées de bien vouloir envelopper le précieux Graal. Je n’ai décidément aucune volonté…

Je repars, heureuse et un rien coupable. En rentrant, je croise mes amies de chez Marc, Sergio, Miucca ou Jimmy. Désolée les filles, je ne vous vois plus.
Une autre fois peut-être ?