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Roy Lichtenstein

Ailleurs, Ecrans & toiles

Dis moi oui, Andy. Oui mais…

Warhol DinantIl était une fois un dimanche d’octobre en Belgique. Qui dit Belgique ne pense pas nécessairement Atomium à Bruxelles, canaux romantiques à Bruges ou diamants à Anvers. Certaines régions reculées délicatement nichées dans la campagne wallonne peuvent cacher des petits trésors (à condition de fouiller). C’est ainsi qu’au détour d’un clic sur Facebook, j’avais repéré il y a quelques temps déjà une exposition consacrée à Andy Warhol qui se tenait à Dinant. Vu les dates annoncées, il était urgent de s’y rendre. Je me réjouissais d’avance.

Certes, il ne s’agit pas de concurrencer Warhol Unlimited actuellement au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris ou Le grand monde d’Andy Warhol au Grand Palais en 2009 (une merveille), mais tout de même : songez, quelques 100 oeuvres, toutes prêtées par un heureux « collectionneur privé ». Et dire que j’aimerais tant en avoir un, même tout petit, même raté, même moche (si jamais il y en a un qui traîne, n’hésitez pas à me contacter). Bref, direction La Merveilleuse (l’ancien couvent de Bethléem à Dinant) pour une visite éclair.

La collection comporte une majorité de portraits de Marilyn ou de Mao et une grande série de Tomato Soups (ainsi que plusieurs aquarelles érotico-pop art que je ne publierai pas ici). Quelques Roy Lichtenstein complètent le tout (cerise sur le gâteau pour la fan que je suis), ainsi qu’une vidéo certes intéressante mais qui aurait gagné la présence d’un intervenant humain. On déplorera une mise en scène minimaliste (les intellectuels savants diront « épurée », la pragmatique que je suis se contentera de « fainéante ») avec un pauvre accrochage linéaire sur murs blancs, une personne à l’accueil accrochée à son roman barbaracartlandien peu encline à fournir une quelconque indication sur la visite et une désagréable odeur d’humidité qui pousse le curieux à passer son chemin fissa.
Pauvre Andy, on est loin de la Factory 🙁

Vous qui avez la chance de pouvoir apprécier ces toiles chez vous, confortablement installés dans votre canapé, merci de les partager avec les amateurs de belles choses que nous sommes. Vous qui avez la charge de les mettre à notre portée, merci leur offrir un environnement digne de leur caractère exceptionnel. Non mais.

 

Ecrans & toiles

Art Basel 41ème édition


La Suisse. Son chocolat, ses banques, son équipe de foot (ok j'arrête avec le sujet qui fâche…). La  plus grande foire d'art contemporain au monde  tenu sa 41ème édition du 16 au 20 juin derniers. Quelques 300 des galeries parmi les plus importantes proposaient à la vente des oeuvres de Modigliani, Egon Schiele, Andy Warhol, Picasso, Louise Bourgeois et bien d'autres. L'occasion de voir beaucoup d'oeuvres magnifiques et surtout de rêver devant du Beau, celui qui fait du Bien.
Parmi mes coups de coeur :

Fernando Botero

Yoko et John sous l'oeil d'Annie, sublimes for ever…


Roy Lichtenstein, mon chouchou

ou encore

Joan Miro, une valeur sûre

Ecrans & toiles

Roy Lichtenstein, Pop Artist

D’Andy Warhol à Paris ce printemps, à la faculté de médecine de Düsseldorf il y a quelques jours, mon intérêt pour le Pop Art se nourrit régulièrement. En sortant du Grand Palais, je pensais à Catherine Ringer en disant Oui à Andy. Les panneaux Brushstokes entraperçus dernièrement (ci-dessous, une des rares images disponibles, empruntée à la Roy Lichtenstein Foundation) m’ont rappelé que le maître Warhol n’était pas seul sur la planète Pop Art.

J’ai évoqué rapidement Roy Lichtenstein (1923-1997) et il est temps de rendre à César ce qui est à Jules. En effet, dès 1961, l’artiste américain réalise son premier grand tableau suite à un défi que lui a lancé son fiston. Celui était persuadé que Papa ne ferait pas un aussi beau Mickey que dans la bande dessinée. Comme quoi, l’influence de nos chères têtes blondes-brunes-châtains ou autres n’est jamais à négliger… Bref, un Mickey plus loin, une carrière était définitivement née.

Ses thèmes de prédilection sont la publicité, les comics ou les personnages inspirés (entre autres) de Marylin Monroe ou de super héros. Une de ses toiles les plus célèbres, le Whaam! (1963).

Le Pop Art ne passe pas de mode, preuve en est la dernière campagne des cosmétiques Kiehl’s, dont les visuels reprennent les codes de Lichtenstein.


Et, clin d’oeil à miss Méca’, la blonde girl with hair ribbon (1965) est déjà le sujet central d’une série « féminine »… Plus aucune hésitation pour se lancer !