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Woody Allen

Ecrans & toiles

Yes we Cannes

En bonne Woody addict, j'attendais avec impatience la sortie de Midnight in Paris. Pas seulement pour découvrir les dernières élucubrations idées géniales du papa d'Annie Hall, ex de la sublime Diane Keaton ET de la très engagée Mia Farrow. Rappelons (pour  la minute pipole) que cette dernière n'est autre que la mère adoptive de l'épouse actuelle de Woody, devenant par là la belle-mère de son ex mari. Z'avez suivi ? Bon je continue et reviens à Midnight in Paris. Le fameux film a été présenté hors compétition et "on" dit qu'il vaut le coup. Mais voilà, je m'aperçois que la VRAIE question n'est pas de savoir si oui ou non Allen le Grand s'est surpassé mais bien pourquoi Marion Cotillard et Carla Bruni sont absentes de la red carpet. Damned ! Un tel absentéisme est passible de suspension d'allocations, familiales ou autres.

Rater la montée des marches (que pratique divinement Uma la killeuse tous les jours) n'est autorisé que pour des raisons aussi sérieuses qu'exceptionnelles : emprisonnement (ou garde à vue, ça marche aussi) ainsi que Lindsay Lohan l'a tenté en 2010, nuage de cendres volcaniques (des fois qu'Eyjafjallajokull tente un come back mais ça se saurait), grossesse… Concernant ce dernier motif, Marion Cotillard ne laisse pas de place au doute. S'agissant de Carla Bruni-Sarkozy, je ne saurais essayer de percer ce secret (de  polichinelle ?).

Ecrans & toiles

Waiting for Woody

Alors que l'ami Woody joue au chat et à la souris avec les chasseurs d'images de tous poils pour son tournage de Midnight in Paris, voilà qu'arrive la bande annonce de son film présenté à Cannes You will meet a dark stranger. L'idée de rencontrer un grand homme mystérieux façon Allen ne manque pas de piquant et j'attends avec impatience la sortie du film qui raconte les love affairs des membres d'une même famille. Plus fort que Dallas ou Dynastie ? Sans doute. Il faudra encore patienter jusqu'au 6 octobre pour nous régaler d'Anthony Hopkins, Naomi Watts ou Antonio Banderas…

Mots & notes

Inside Woody Allen by Libé’

Ce matin, Libération propose de redécouvrir une série de strips (courtes bandes dessinées) parus de 1976 à 1984 sous la patte de Stuart Hample. Angoisses et thérapie ou psy et dépendance ? Sacré Woody !
Ecrans & toiles

Whatever works ?

Effet de crise ou coup de génie ? L’excellent Woody Allen exhume un scénario vieux de près de 30 ans, le dépoussière et en fait son dernier petit bijou. Ou comment, quand c’est le (bon ou mauvais) moment, tout peut arriver ?

Le pitch : Boris Yellnikoff, génie de physique « presque Nobélisé », divorcé, râleur (le mot est faible), hypocondriaque (Woody en pire…), mauvais candidat au suicide et furieusement suffisant rencontre un soir Melody, une blondinette échappée de l’ultra-conformisme asphyxiant de ses parents et de son Mississipi natal. Rencontre improbable, la jeune fille et l’ours mal léché cohabitent et finissent par s’apprivoiser. Un conte de fées ? Pourquoi pas…
Mais cette jolie fable est ponctuée par les édifiantes théories de Boris sur tout et rien. Ne serait-ce que le lavage des mains qui prend une dimension incantatoire, c’est dire… Ou quand les protons et l’échelle cosmique se mêlent des rapports humains.

Je ne déflorerai pas le film (Orange Mécanique ne l’a pas vu et je ne veux pas risquer un lynchage en règle…) mais j’avoue avoir adoré la théorie de l’entropie. Kezako ?
Renseignement pris (mais version simplissime ne m’en demandez pas trop), il s’agit d’une notion de physique qui se rapporte à l’ordre et au désordre (j’ai dit simplissime). Reprenant à son compte les enseignements de son génie de mari (200 de QI quand même !), Melody l’illustre par l’affaire, qui fait rage dans toutes les salles de bains depuis son invention, du tube de dentifrice. L’entropie c’est ce qui fait que quand le dentifrice est sorti du tube, il n’y a aucune chance de l’y remettre. En gros, quand un élément bouge quelque part, on ne choisit pas le moment ni les circonstances mais il va bien falloir faire avec le nouvel ordre des choses, le processus est irréversible.

Il en va ainsi des rapports humains selon l’ami Boris. C’est pourquoi deux esprits si éloignés au départ (différence d’âge, origines géographiques, doctorat ès physiques contre «mastère majorette») se croisent, contre toute attente.
Conte de fées disais-je. Qu’il s’agisse de l’entropie selon Melody, de l’effet papillon, du hasard ou du destin (qu’importe son nom), quand il se passe quelque chose, quand LA rencontre se produit, rien ne sera plus jamais comme avant et même le grinchissime Boris doit se plier à la règle.

Woody Allen passe du côté optimiste de la force ? Et alors ? « Du moment que ça marche ».