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Miss Lovegood

Tendances

Basta socquette

Le port de l’escarpin est une matière hautement scientifique et ce n’est pas Miss Lovegood (élégante collègue professeure de physique-chimie) qui me contredira. Hauteur, cambrure, finesse, rien en doit être laissé au hasard pour une allure impeccable. Certes Christian et Jimmy (Louboutin et Choo mais vous aviez suivi) font tout pour nous aider à trouver la pantoufle de vair qui  nous mènera jusqu’à la salle de bal du prince charmant, mais l’affaire n’est pas si simple…
Car le peton délicat, s’il ne peut souffrir d’un chaussant inapproprié, doit également se prémunir des frimas et des agressions de l’humidité, du vent, bref, des aléas du climat. Je me délecte souvent de nos merveilleuses actrices qui arpentent les red carpets des divers festivals en toute saison, (dé)couvertes de sandales ultra minimalistes alors que la température frise le zéro absolu. Respect mesdames (ou inconscience, au choix).


Miss Lovegood attirait mon attention pas plus tard que ce matin sur l’épineuse question du choix du bas/socquette/chaussette
ad hoc en cas d’association escarpin/pantalon. Couleur chair au risque de mémériser grave et de se faire flinguer par Cristina Cordula because  « c’est démodé ma chériiie ! » ou résille noire (tout en sobriété) ? Mini socquette ou au genou (quoique sous le pantalon bof) sans oublier la version protège bas pseudo-indétectable qui systématiquement déborde et nous donne un faux air de Tatie Danielle ? Rien ne doit être laissé au hasard au risque du fashion faux pas. Quelques tentatives plus loin (car nous sommes prêtes à donner de nos personnes pour élucider les plus grands mystères, au risque d’essuyer des remarques bien senties des minis-moi genre : « ben moman, t’as l’air chelou avec tes trucs bizarres aux pieds, c’est en vente libre tes mochetés ? »), nous parvenons à un résultat très simple : la cata. Bilan de l’opération, je range (non sans une larmichouille d’émotion) mes sublimes escarpins orange reçues pour la Saint Valentin (que j’avais sortis dans l’espoir fou de les étrenner) en attendant l’arrivée officielle du printemps et un port « pieds libres » 😉

Eva Longoria dit elle-même : « Je suis née avec des talons aux pieds. Je ne sais porter que ça. C’est quand je mets des tongs que je me casse la figure » (Voici du 6 au 12 mars 2015, p41, vous pouvez vérifier). Et questions socquettes, elle dit quoi ?

Ecrans & toiles

Direction Hawaï

Hawaï 5-0 Saison 5Damned ! Enfer et téléportation ! Ca recommence et j’ai failli rater ça !

Samedi soir en France (comprendre : en province…). Le choix est kafkaïen : The Voice et son mélange savant de casseroles (au secours le duo lyrico/polyphonico corse) et de jolis moments (Le bal perdu de Bourvil à la recette Mika, un bijou) ou encore la soirée spéciale Jean Ferrat (réservée à un public confidentiel et/ou dépressif) sur France Télévision, présentée par l’inoxydable Michel Drucker. Devant mon désarroi, Mini moi 1 me rappelle délicatement (histoire de pas me faire trop violemment remarquer que je perds le sens des priorités véritables), que Hawaï 5-0 revient ce soir pour la saison 5. Caramba !

Les plages d’Hawaï et le surf ok, les paysages dignes d’un come back de Magnum, le moustachu le plus sexy des années 80′ ok : mais surtout Steve Mc Garrett, le tatoué le plus sexy des années 2000 (alias Alex O’loughlin) qui a pour compères Dany Williams (Scott Caan, le fils de la légende James Caan) et Chin Ho Kelly (Daniel Dae Kim, heureusement rescapé de Lost). J’ai une petite tendresse pour le colossal vendeur de crevettes Kamekona (interprété par Teila Tuli) qui a tout de la grosse brute au coeur de guimauve.

Vite, direction M6 !

PS Miss Lovegood ne me contredira pas quand je dis que Steve existe en vrai : nous avons la chance de le connaître 😉

Tendances

Scrabbiculariste

Parmi les 138 applications qui engorgent mon précieux iPhone (et achèvent sa batterie déjà pas brillante au naturel), la petite dernière téléchargée n’est autre que le Scrabble. Oui, vous avez bien lu, le nouveau joujou qui me rend addict est bien la version 2.0 du jeu de société historique commercialisé par Mattel et arrivé en France en 1955 sous sa forme « plateau et lettres à placer ». Ma pratique ultra assidue est elle une manifestation de ma passion légendaire pour le kitsch ou Lady Pénélope se prend elle à rêver de relancer la tendance du sport cérébral ?
Ni l’un ni l’autre, ça fait travailler les méninges et c’est rigolo.

Le principe est le même que pour le jeu traditionnel (réaliser un maximum de points en composant des mots à l’aide de lettres tirées au hasard, mais je ne vous apprends rien). On peut y jouer en ligne de deux à quatre joueurs, choisis au hasard par l’application ou sélectionnés parmi vos contacts Facebook. Pour ma part, j’ai plusieurs parties endiablées en cours : contre Moman (redoutable), contre Pythagore (collègue prof de maths, comme quoi on peut savoir compter ET écrire), ou encore contre quelques adversaires parfaitement inconnus mais ultra motivés. A moi les salles d’attentes (ce qui m’évite la lecture pourtant passionnante d’Auto Plus de juillet 2007 ou ELLE « spécial été 2012 »), les trajets en tram, les feux rouges, la queue au supermarché pour m’adonner sans retenue et en public à la scrabbicularisation (bien que le mot n’existe pas, j’ai vérifié).
Addictif certes, mais pas dangereux pour la santé, alors pourquoi s’en priver ?

L’application existe sur l’AppStore, en version gratuite  (il vous en coûtera de subir la pub) ou payante pour la somme non-modique de 7,99€ (pas impératif de vous ruiner). Existe également sur Android.