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Vanessa Paradis

Tendances

Vanessa, Karl et (toujours) moi …

Ce que Karl veut, Dieu veut. Alors quand monsieur Karl promet des égéries extraordinaire pour sa collection de sacs printemps 2015, il tient son engagement (au moins pour l’une d’entre elles, mais ça n’engage que moi). Ma chouchou à moi, c’est Vanessa. Parce qu’on a le même âge (ouhai j’avoue, Vaness’ et moi on est nées  en 1972, année de la réélection de Nixon et de la première diffusion d’Amicalement vôtre sur la deuxième chaîne de l’ORTF : pour les moins de 40 ans, laissez tomber, c’est la préhistoire), parce que j’ai adoré Joe le taxi quand mes copines me disaient que « c’est naze ton truc, elle va faire un bide » (si, si, elles ont osé !), parce que je lui ai pardonné son love faux pas avec Florent Pagny (ouaip, le chevelu patagonien qui sévit sur The Voice : une erreur de casting dans les love stories, ça arrive à tout le monde), parce que ses albums avec Gainsbarre et Lenny Kravitz étaient (déjà) sublimes, parce qu’elle m’a filé la larmichette à l’oeil quand elle a chanté avec Jeanne Moreau en 1995 à la cérémonie d’ouverture du Festival de Cannes, parce que tout le reste…

Donc Karl the killer (celui qui avait traité Claudia Schiffer de porte manteau et lui avait conseillé d’aller se rhabiller) signe trois nouveaux modèles de sacs, le 11.12, le Boy et le Girl. Alice Dellal (à qui je trouve le charisme d’une machine à coudre) incarne le Boy ; Kirsten Stewart, qui semble faire de la France son nouveau port d’attache est la figure (toujours pas souriante, mais p’tet qu’elle sait pas ?) du 11.12.
Vanessa se contente du minimum pour présenter le Girl (mon préféré). « Less is more » disait ma grand-mère ou encore « un rien l’habille ». Parce qu’elle est elle…

PS  Monsieur Karl, je me suis permis d’emprunter vos photos, ne m’en veuillez pas, je suis fan.

Tendances

Goudemaniaque

Quel est le point commun entre les bonshommes Kodak qui volent les couleurs, Laetitia Casta emplumée sur la façade des Galeries Lafayette, la fille qui rugit de plaisir (naan, il ne s’agit pas de la barre Lion, c’était un piège) grâce à une bouteille de Perrier, Vanessa Paradis en cage en 1992 ou encore Jessye Norman chantant la Marseillaise ? J’avais gardé le meilleur pour la fin avec Grace Jones, la muse absolue. Non, si ? Bravo à vous au fond à gauche,c’est bien Jean Paul Goude, very good (ok elle est facile mais je n’ai pas résisté). Jusqu’au 18 mars, le musée des Arts Décoratifs lui consacre une exposition-rétrospective hallucinante (l’hallucination provient sans doute de la locomotive du bicentenaire dans le hall du musée, fallait le faire). Des croquis aux photos, des pubs aux robes géantes, des chaussures aux talons de 20 cm à la statue de Grace la sublime, il y a de quoi se souvenir et surtout se régaler. A visiter de toute urgence !

La vie...

Le 200ème billet ;-)

Ca y est. L’air de rien, et sans le voir arriver, il est là. Qui donc ? Le déjà 200 ème billet. Depuis mai 2009, ce petit blog est devenu grand (non qu’il soit classé au top 3, même 10, même 50… des blogs influents, rien à voir). Avec les minis moi (mes plus fidèles supporters et redoutables critiques, n’en doutez pas), il est un peu le troisième bébé, le petit dernier. Alors oui, il y a eu des premières fois (attacher une galerie de photos, intégrer une vidéo…), des ratages (ahhh la plantade de la débutante qui a voulu faire tout top vite), des tâtonnements (le chapeau, de dos ou trois quarts profil? une vraie question de fille !), des liftings (ou petits blushings, genre on change un peu mais faut pas que ça se voie hein, que ça reste naturel, pas finir en blog botoxé, raide et figé, pouah), des bouderies (naan, je le sens pas ce post là), des fêtes (les anniversaires des minis), des moments de nostalgie (bonne fête mon Papa), des coups de foudre ciné, musique, expos, amoureux (un vrai). Pour que l’aventure commence, et qu’elle dure, il y a les encouragements des ami(e)s, les commentaires des inconnu(e)s, les clins d’oeil de la famille, la compétence du webmaster et toutes ces petites choses du quotidien qui donnent envie d’écrire, quelques lignes ou des tartines (si, si, je sais que parfois je me laisse aller).


 Au milieu des 200 (premiers) articles, il y a les chouchous (en vrac et sans préférence entre eux) : Partir avec Sergi Lopez, Castle, série de l’été, Inès, Vanessa, Karl et moi, Le camping selon Dsquared², Sapin’rlipopette, Lady téléphone maison (épisode 1 et 2), Y croire ou pas, Un café au paradis, Le joli voyage de Neferpenny, Un blog made in Alsace , C’est la rentrée… Et c’est que le début…

Merci à tous 😉

Ecrans & toiles

In love with The Artist

Dimanche avec les minis. Histoire de reprendre les bonnes habitudes, nous sommes parties au cinéma pour une nouvelle expérience. Audacieuse il faut le dire, à savoir emmener deux donzelles de 12 et 10 ans voir un film en noir et blanc, muet de surcroit. Quand on sait que dans la salle d’à coté se jouait Un monstre à Paris (avec Vanessa Paradis, M et Gad Elmaleh), le défi était de taille. Les minis ont pourtant joué le jeu et… adoré ! Primo : un Jean Dujardin palmé parce qu’il le vaut bien  :  à la fois drôle, tendre et douloureux dans le rôle de la superstar du muet qui ne veut pas voir que sa carrière est en péril. Deuxio, Bérénice Bejo, plus solaire que jamais. Je l’avais repérée dans OSS117 volume 1 et elle trouve ici un rôle qui lui va comme un gant. Elle n’est que sourire et aurait aussi mérité une jolie récompense. Et puis, dans un presque troisième rôle principal (si si j’ose le dire), il y a Jack. Le jack russell de Georges Valentin. Génialissime compagnon, rigolo au possible, efficace quand on a besoin de lui. Déjà que j’étais fan de ces bébêtes, je risque de craquer sous peu mais je me retiens… Au final, un très beau film, à la fois comédie (musicale) et mélodrame, où on rit beaucoup, où on peut oser une larmichette d’émotion (suis un peu sensible que voulez vous…). Les minis ont beaucoup aimé, leur maman aussi. Rien de tel qu’une séance de cinéma et un vrai bon film pour passer un dimanche apaisant.

Tendances

Prenons de lightitude avec Karl

Les beaux jours, les robes légères, les couvertures de magazines qui vantent les régimes pseudo miracles qui retendent ici, raffermissent là, donnent la pêche, remontent les fesses et donnent bonne mine (si, si, tout en même temps comme chaque année) : l'été est là avec son cortège de repères rassurants. Et puis, comme à chaque saison, il y a le it-kek chose : avec le it-bags il y a les it-bottles (d'ailleurs on peut mettre la seconde dans le premier histoire d'être au maxi top). Cette année, super Karl frappe trois fois plus fort avec le relooking de la fameuse bouteille Coca Light.

Trois comme les Drôles de dames sauf que ce sont les tops Coco Rocha, célèbre mannequin de l'agence Elite, Heidi Mount, dernière chouchou de Karl et Jeneil Williams,  la sublime Jamaïcaine. Chacune représente un des modèles designed by Karl : respectivement rayée rose et blanc, élégante à pois ou rock star. 

J'adooore le travail de Karl le Grand, qu'il s'agisse de Chanel, de ses photos exceptionnelles, de ses pubs où l'infâme gilet de sécurité jaune fluo façon Stabilo Boss (non cet article n'est pas sponsorisé) pourrait devenir le it-gilet über décalé qui relègue celui de Pierre au placard ou encore de celle pour la Golf so french friendly et il reste mon maître absolu. 

Mais j'avoue une vilaine pensée. Quand, au détour d'un abribus aperçu d'un coin d'oeil peu (pas?) réveillé, j'ai découvert les trois grâces et leur canapé, j'ai tout d'abord cru voir la petite dernière de King George, comme une suite à son tête à tête avec Saint John-Pierre Malkovich (depuis que je sais que mon Clooneychou a rompu avec sa brune incendiaire, tous les espoirs sont permis : à quand un George-factor que je postule ?).  

Un second regard a déçu mon furtif espoir tandis que je me demandais si monsieur Karl avait basculé dans le kitsch absolu en associant Naomi (Campbell) la panthère, Mireille (Mathieu) la demi déesse française au Japon (Alain Delon en homme quoi…) et Vanessa (Paradis) la divine. Je me suis dit, "là Karl, tu vas peut être un peu loin dans le second degré mais tu n'as peur de rien, tu es le plus grand". Mais non, les personnages s'appelleront Eleonore, Bernadette et Irène dans la version TV. Je suis presque rassurée.

Mots & notes

Tu seras un homme mon fils

Dans la famille showbiz, je demande les fils de… Il y a Thomas D comme un manouche avec guitare, David H et sa batterie qu'il maîtrise sang pour sang ou encore Arthur H… Mais mon chouchou à mouah est copain avec Vanessa Paradis avec qui il travaillé sur Bliss ou Divinidylle, a composé la musique des Triplettes de Belleville et la BO de Ne le dis à personne de Guillaume Canet. Bref, je ne vais pas énumérer toutes ses qualités mais valà, j'aime bien M. De -M- à Mister Mystère en passant par Qui de nous deux.

Mais moi aussi je suis une fille de… mon papa.  Qui m'a élevée à grand renfort de musique. Qui m'a bercée avec tous les genres, histoire de me former les oreilles. Les Stones, Dire Straits  ou Supertramp, Leonard Cohen, Nino Ferrer ou Paolo Conte, sans oublier les grands Serge, Gainsbourg ou Reggiani, et bien d'autres. Tout cela pour dire que les Chédid, père et fils, on les écoute de père en fille, Ainsi soit il.

Pour la peine, je ne résiste pas devant ce joli clip que Johnny Depp Sparrow ne renierait pas

 

Tendances

Inès, Vanessa, Karl et moi

5 octobre 2010. Grand Palais. Paris. La maison Chanel présente son défilé Printemps-Eté 2010. 100 mannequins, un jardin à la française et des créations à couper le souffle. Le mien en tous cas. Certes mademoiselle Coco n’est plus là mais son esprit est bien gardé par le redoutable Karl, cerbère bienveillant mais rugissant. Comme toujours, sobriété et élégance sont les maîtres mots et le défilé est grandiose. Voilà c’est dit. Less is more et puis c’est tout. Non ce n’est pas tout car  monsieur Karl, qui n’en est pas à son coup d’essai, accueille sur le catwalk celle qui a incarné pendant des années l’esprit de la Parisienne, de La femme Chanel, mademoiselle Inès de la Fressange herself.

Divine dans une robe aérienne, elle arbore (avec un naturel qui décontenancerait un moine de retour de Katmandou) ses « à peine » 53 ans. Au milieu de tops plus jeunes (souvent), plus minces (parfois) et (toujours) moins souriantes qu’elle, elle retrouve sa place d’icône Chanel absolue. J’ai grandi à l’époque des Elle Mac Pherson, Linda Evanglista, Cindy Crawford, Naomi Campbell (déjà) ou encore Stephanie Seymour. Mais Inès avait une place à part. Peut être pour ce sourire désarmant qu’elle affichait alors que la moue était de rigueur. Inès chez Chanel, c’est comme un retour aux valeurs sûres, à la maison, à ma fashion madeleine. Sans vouloir jouer les rabat joie, je n’ai jamais vraiment compris l’engouement face à Claudia Schiffer, d’ailleurs un jour répudiée et reléguée au rang de « porte manteau » par Karl the Killer. Avec Inès aussi, ce dernier a chanté « je t’aime moi non plus », mais il y a des couples mythiques, que rien ne peut vraiment séparer.

Mais  il y a une autre « femme Chanel » dans ma vie. Je serais tentée de dire Carole Bouquet, qui est loin de se placer en Numéro 5 dans le classement, mais je pense ici à Vanessa Paradis. Le petit oiseau mis en cage par Jean Paul Goude en 1992 a bien grandi mais a toujours gardé sa place rue Cambon. Aujourd’hui, elle revient pour Rouge Coco, toujours aussi gracile en apparence mais plus fatale que jamais (comme me l’a rappelé Jack hier encore…). Mon Chanel à moi s’appelle Inès ou Vanessa, en 1992 ou en 2010. Alors rien que pour le plaisir, un peu de Vanessa millésime 1992 :

Photos lexpress.fr