Ecrans & toiles

Filles stories

Le temps passe mais certaines choses demeurent immuables, à quelques exceptions près. Je m’explique. Ces derniers temps les mini moi gagnent leur autonomie, tranquillement mais sûrement, grignotant petit à petit du terrain. Dernière trouvaille «Môman, s’te plaît on peut organiser une pyjama party avec chips, coca et bonbons ?». Et vlan…
Mais si je prends le concept des « copines » au sens large, je m’aperçois qu’il n’a rien à voir avec l’âge. Certes, l’adolescence est propice à rencontrer la SMAPV (comprendre «Super Meilleure Amie Pour la Vie», je me suis renseignée auprès de Mini moi 1) mais l’amitié entre filles n’a rien à envier à celle des garçons.

Prenons Drôles de dames : la série mythique, au moins pour ses brushings, née en 1976 repose sur l’indéfectible amitié de trois collègues (au départ), qui ne se seraient jamais rencontrées sans l’intervention, discrète mais efficace de Charlie. Les divers changements au sein de l’équipe (Sabrina, Kelly, Chris, Jill et autres) n’ont pas pour autant fait varier la fiabilité des rapports.
J’ose un détour, plus business qu’autre chose mais néanmoins redoutablement efficace, par le Girl Power des Spice Girls que l’on a en leur temps comparées (hâtivement) aux Beatles : Posh, Mel C, Mel B, Geri et Emma. Succès éclair peut être, mais produit marketing réussi, le girls band surfe sur l’image du groupe de copines qui réussit et génère la Spicemania.

Pas loin derrière (1996), mais en parallèle avec Joey, Chandler et Ross, on trouve les Rachel, Monica et Phoebe de Friends. Qui n’a pas eu envie de vivre en colocation, façon post ado, dans un appartement new yorkais à deux pas du Central Perk ? Moi si, j’avoue. Les garçons se battent pour la télécommande ou le fauteuil à bascule tandis que les filles se soutiennent malgré tout. Je devrais dire malgré «tous» les vilains princes pas toujours charmants.

Plus récemment, retour à la case le club des filles avec les pas si Desperate Housewives de Marc Cherry. Le gratin de macaroni de Susan, les gosses insupportables de Lynette, les tartes de Bree ou les mini jupes de Gabrielle rappellent qu’on peut être maladroite, mère de famille, monomaniaque ou bombe anatomique sans oublier d’être une bonne copine sur qui on peut compter (surtout pour détester la nouvelle voisine, pas vrai ?).

La petite dernière, c’est Cashmere Mafia, la nouvelle série qui sévit sur M6 et qui s’articule autour des destins croisés de quatre copines de longue date. A suivre…

Mais si tout cela est virtuel, il ne faut pas oublier que, grandes ou petites, à l’heure des réseaux sociaux ou le virtuel fait la loi, la "soirée filles" n’est pas loin de la pyjama party et que les copines, les vraies, sont toujours prêtes à serrer les rangs. Il en va ainsi de quelques unes que je connais, Ijuju, Kopine, Mimine, Neuilly Girl, Sister, Skipper, Tatamy, Thalie… Bien réelles celles là !
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