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Shopping à Monaco, mode d’emploi

Oui bon d’accord, j’exagère. Mais quand on se promène sur les traces de la sublime Grace Kelly, on a vite fait de se rêver princesse. D’une micro principauté peut être, mais princesse quand même (rassurez vous, je n’ambitionne pas de rivaliser avec Charlène, Caroline, Stéphanie, Charlotte, Pauline ou la p’tite dernière Gabriella) 😉

Depuis plusieurs semaines, la principauté se met à l’heure du 73ème Grand Prix (comme en témoignent les diverses tribunes, glissières de sécurité et autres immondes délicats grillages qui habillent peu à peu les rues). L’heure est également aux grands travaux puisque le mythique Hôtel de Paris, qui abrite le non moins mythique restaurant Louis XV, a entrepris un méga lifting qui devrait durer quatre ans.  L’ouverture est en effet prévue pour 2018, après « la création d’une cour-jardin au centre de l’établissement et une mise en valeur des toits qui accueilleront un nouvel espace spa, fitness et piscine, des suites d’exception et une « villa sur le toit » avec jardin et piscine privés. Cette rénovation et ces innovations permettront à l’Hôtel de Paris de continuer à rester à la pointe des attentes de la clientèle toujours plus exigeante des palaces ». Ainsi, « les architectes Richard Martinet et Gabriel Viora seront chargés de perpétuer et sublimer l’esprit de l’Hôtel de Paris, tout en l’ancrant dans le 21è siècle pour que la légende continue » (source S.B.M.). Rien de moins. Il faut reconnaître que l’entreprise est ambitieuse. Espérons néanmoins que l’ancrage dans le 21è siècle ne sera pas synonyme de délire architectural post-moderne-néo-grunge

En attendant, la place du Casino accueille une super structure éphémère (ben oui, quatre ans, c’est considéré comme éphémère) pour que les commerces de proximité monégasques (comprendre pour les profanes, « boutiques de luxe ») restent à la disposition de la fameuse « clientèle toujours plus exigeante des palaces ». Je vous vois d’ici vous inquiéter : tranquillisez-vous. Pendant la fermeture de l’Hôtel de Paris, Monaco dispose d’autres établissements non moins confortables et disposant de toutes les commodités vitales (spa, fitness, soins esthétiques divers, coach particulier…) donc le shopping reste praticable dans des conditions acceptables. Ouf. Les boutiques sont désormais hébergées dans les Pavillons Monte-Carlo (voir plan d’accès ci dessous en cas de besoin).

Note que les moins de quarante ans pourront ne pas connaître :
N’oublions pas que l’Hôtel de Paris a été le lieu, en 1971, de la première rencontre entre Lord Brett Sinclair et le roturier américain Danny Wilde qui, au bar de l’établissement, en sont venus aux mains pour une affaire capitale de nombre d’olives entrant dans la composition du Créole crème. Une légende était née.

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Monacornucopia


Monaco. Ses princesses, ses belles voitures, ses soirées mémorables, ses jet-setters, ses avantages fiscaux et surtout un musée océanographique qui fête cette année ses cent ans. Albert Ier l’a fondé en 1910 pour permettre la découverte de l’océanographie, du respect du monde marin, ainsi que des spécimens rapportés de ses 28 expéditions en Arctique entre 1885 et 1915. Collection unique, référence mondiale, le musée est perché à flanc de Principauté et domine les eaux monégasques. Alfred Hitchcock, au début de la Main au Collet, ne résiste pas à l’envie de nous le faire admirer. 

2010, pour célébrer le centenaire, Albert II invite l’artiste qui dérange, Damien Hirst. Je passe sous silence la polémique relative aux tarifs hallucinants de ses œuvres pour ne retenir que le paradoxe. D’un côté un musée qui préserve jalousement les squelettes d’animaux, qui entretient les bassins d’eaux de mer pour sauvegarder certaines espèces menacées du monde du silence. De l’autre, un artiste qui écorche des cadavres d’animaux (cochon, vache, mouton…) et les baigne dans le formol sans oublier de les couper en deux pour faire apparaître le travail de lente putréfaction tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Un requin-marteau monumental semble faire le lien entre les deux univers…

Curiosité scientifique, artistique ou morbide ? Toujours est-il que l’artiste investit également la ville avec des œuvres colossales. A visiter impérativement si vous êtes de passage avant le 30 septembre 2010.

Portrait de Damien Hirst empruntée au Journal du Design.
Photo du requin empruntée au
Musée Océanographique

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Lady Pénélope on the rock

Après des lustres, pardon, semaines, passées dans le blizzard et la tempête (qui a dit que j’exagère ?) une escapade méditerranéenne s’impose. Direction Monaco, ses casinos, ses boutiques, ses bateaux, son prince…

Nous voici arrivés en principauté à jouer les touristes, appareil photo à l’épaule (pas autour du cou malheureux, vu le poids de l’engin, on risque l’entorse cervicale) et, miracle, lunettes de soleil sur le nez. Tout pour un marathon monégasque car c’est bien de cela qu’il s’agit…

Départ sur le port, près de la piscine, certes peu fréquentée en ce mois de mars ce qui paraît logique du fait qu’elle est en plein air. Quelques courageux se lancent peut être parfois, mais là non, bizarrement personne malgré les 14° qui nous paraissent quasi estivaux (l’effet de contraste avec les derniers jours sans doute). Remontée de l’avenue d’Ostende depuis le virage de Sainte Dévote (bien connu des amateurs de F1) jusqu’au pied du Casino. Incursion au Café de Paris et micro shopping dans la Galerie du Métropole puis descente par les jardins du Casino.

Le retour nous a permis d’apprécier les quelques merveilles flottantes qui peuplent le Port Hercule. Ma préférence à quelques vieux gréements de teck et d’acajou auprès desquels les gros yachts luxueux ne font pas le poids, en terme d’élégance nautique en tous cas. Par exemple Tuiga, le vaisseau amiral du Yacht Club de Monaco, un 15m JI à gréement aurique qui vient de fêter ses 100 ans : superbe.

Une journée de promenade printanière (si, si) qui s’est achevée par une halte récupératrice sur la plage de Passable au Cap Ferrat. Un retour aux fondamentaux pour s’assurer du retour des beaux jours.

Photo Tuiga empruntée au Yacht Club de Monaco