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Pop Art

Ecrans & toiles

Art Basel 41ème édition


La Suisse. Son chocolat, ses banques, son équipe de foot (ok j'arrête avec le sujet qui fâche…). La  plus grande foire d'art contemporain au monde  tenu sa 41ème édition du 16 au 20 juin derniers. Quelques 300 des galeries parmi les plus importantes proposaient à la vente des oeuvres de Modigliani, Egon Schiele, Andy Warhol, Picasso, Louise Bourgeois et bien d'autres. L'occasion de voir beaucoup d'oeuvres magnifiques et surtout de rêver devant du Beau, celui qui fait du Bien.
Parmi mes coups de coeur :

Fernando Botero

Yoko et John sous l'oeil d'Annie, sublimes for ever…


Roy Lichtenstein, mon chouchou

ou encore

Joan Miro, une valeur sûre

Ecrans & toiles

Roy Lichtenstein, Pop Artist

D’Andy Warhol à Paris ce printemps, à la faculté de médecine de Düsseldorf il y a quelques jours, mon intérêt pour le Pop Art se nourrit régulièrement. En sortant du Grand Palais, je pensais à Catherine Ringer en disant Oui à Andy. Les panneaux Brushstokes entraperçus dernièrement (ci-dessous, une des rares images disponibles, empruntée à la Roy Lichtenstein Foundation) m’ont rappelé que le maître Warhol n’était pas seul sur la planète Pop Art.

J’ai évoqué rapidement Roy Lichtenstein (1923-1997) et il est temps de rendre à César ce qui est à Jules. En effet, dès 1961, l’artiste américain réalise son premier grand tableau suite à un défi que lui a lancé son fiston. Celui était persuadé que Papa ne ferait pas un aussi beau Mickey que dans la bande dessinée. Comme quoi, l’influence de nos chères têtes blondes-brunes-châtains ou autres n’est jamais à négliger… Bref, un Mickey plus loin, une carrière était définitivement née.

Ses thèmes de prédilection sont la publicité, les comics ou les personnages inspirés (entre autres) de Marylin Monroe ou de super héros. Une de ses toiles les plus célèbres, le Whaam! (1963).

Le Pop Art ne passe pas de mode, preuve en est la dernière campagne des cosmétiques Kiehl’s, dont les visuels reprennent les codes de Lichtenstein.


Et, clin d’oeil à miss Méca’, la blonde girl with hair ribbon (1965) est déjà le sujet central d’une série « féminine »… Plus aucune hésitation pour se lancer !

Ailleurs

Düsseldorf : fashion, art & design

Si Milan est, à juste titre, considérée comme la capitale italienne de la mode, il semble que Düsseldorf remporte ce titre concernant l’Allemagne.
Me voici partie à la découverte, improvisée certes, de cette métropole de la Ruhr dont j’avais plus entendu parler pour son industrie lourde que pour ses trésors culturels.

Fatale erreur que de négliger de telles merveilles. Question mode, rien ne manque. La Königsallee offre toutes les enseignes que l’on peut espérer, de Gucci à Escada, en passant par Prada ou Bögner. Dans un autre esprit, on trouve également American Apparel, Joop!, H&M ou encore COS tout à côté. Mais au-delà des boutiques, Düsseldorf accueille les showrooms de ces enseignes, ainsi qu’on les aperçoit à travers les baies vitrées des nouveaux bâtiments.

Car le vrai choc a été la découverte d’une architecture faite de verre et d’acier, en particulier Medienhafen, l’ancien port industriel de la ville. Aujourd’hui, s’y déploient tours de verre, façades étranges ou encore hôtels de prestige plus impressionnants les uns que les autres.
 
Ainsi le Colorium de Hartmut Ibing ou encore la façade du Roggendorf-Haus de Norbert Winkels et les personnages improbables de Rosalie.


 

Il y a évidemment une partie plus ancienne, où la vie nocturne fait fi des contingences météorologiques. Jusque tard (très tard), on peut y prendre un verre, dîner ou simplement se promener dans les ruelles pavées ainsi que me l’a confirmé mon guide. Pour preuve que la ville conjugue confort et esthétique, même le design des toilettes publiques n'est pas laissé au hasard.

Enfin, parmi les petites merveilles que les autochtones vous font généreusement découvrir, notons la fresque murale du hall de la Faculté de Médecine, sur le thème des Brushstrokes et réalisée en 1970. Celle-ci est signée Roy Lichtenstein, l’un des artistes essentiels du pop art (rien que ça) et dont les œuvres s’inspirent principalement des comics. Drôle d'endroit pour une expo, mais chut, ne le répétez pas…
Ecrans & toiles

When Andy met Penny

Samedi 4 juillet, j’ai rendez-vous avec Andy. Nous devons nous retrouver au Grand Palais où il expose son Grand Monde. Je m’attends à croiser Marylin ou Jackie. Il paraît que Sigmund sera là aussi, accompagné des Marx Brothers. Rien que du beau monde.
Nous ne sommes pas nombreux, est-ce parce que Paris se vide début juillet, que l’expo s’achève dans une semaine, ou que je suis la dernière à ne pas avoir fait la visite ?

Des portraits, encore des portraits, toujours des portraits. Le maître est entré en portraits comme on entre en religion. Le but : « Tous mes portraits doivent avoir le même format, pour qu’ils tiennent tous ensemble et finissent par former un seul tableau intitulé Portrait de la société ».
C’est ainsi que les icônes telles Marylin, Elisabeth Taylor, Debbie Harry, Brigitte Bardot, Lana Turner côtoient les Thirteen Most Wanted Men (une série de photos anthropométriques de criminels recherchés).

Un monumental portrait de Mao trône à l’entrée d’une salle. L’acrylique et encre sérigraphique est certes une technique parfaitement maîtrisée par Warhol, mais sur un format de plus de 4x3m elle est encore plus impressionnante. Je remercie au passage l’experte visiteuse qui a eu la gentillesse de nous éclairer longuement sur les secrets de la technique employée. Preuve en est que l’art est propice aux rencontres et aux échanges.

Les tableaux de Warhol font partie des références communes. Sans être fan, chacun les reconnaît aisément. Gabrielle Solis dans Desperate Housewives, a son portrait warholien dans l’escalier de sa maison de Fairview. La maison de porcelaine Rosenthal décline une série complète de pièces d’arts de la table reprenant les modèles d’Andy Warhol.
Il est possible aujourd’hui de faire réaliser une toile « à la manière de… » pour une somme raisonnable. Lors de la visite, il est indiqué que les portraits du maître (taille 40 pouces x 40 pouces) étaient facturés 25 000$ le premier et 15 000$ (seulement) les suivants… Oups !

La visite se termine. Le voyage en warholie a tenu ses promesses. Du beau qui fait du bien.

Debbie Harry

Le sublime Giorgio Armani