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Gourmandises, La vie...

BBQ S/S 2017 mode d’emploi

Ayé. L’été est arrivé (à trois bricoles de détails du calendrier, on peut dire qu’on y est) avec son lot d’effets secondaires : apéros fleuves en terrasse, BBQ entre amis, baignades en milieux aquatiques standardisés ou non (comprendre, pour les non familiers des vocables débiles déroutants de l’administration : océan, mer, lac, piscine, jacuzzi, pédiluve, pataugeoire, bassine…), bronzette (éventuellement assortie de coups de soleil pour non consommateurs de crémouilles protectrices et collantes à l’indice 50 au minimum), lecture à haute dose, grasses matinées et autres réjouissances siglées « vacances ».

Pour en revenir au BBQ, cette institution élevée au rang d’art par certains experts pourvus d’outils de compétition de type instrument multi-grille + plancha fonctionnant au gaz avec couvercle et pierres de lave pseudo authentiquement volcaniques made in China, l’une des questions fondamentales est de savoir « quoi t’est-ce qu’on mange » ? Car si ce moment se place sous le signe de la convivialité, il ne s’agirait pas de commettre l’irréparable fail qui serait la preuve flagrante d’un défaut de maîtrise du sujet. Au Panthéon de la gastronomie, il n’y a pas que les macarons décernés par Bibendum. Le BBQ a aussi ses exigences, non mais.

La côte de boeuf reste une valeur sûre, la brochette intéressante (mais la cuisson se révèle souvent pénible pour cause de temps de cuisson différents en fonction de la viande choisie, fichues bestioles…), la  saucisse blanche au fromage un best, les merguez et chipolatas le régal des mômes, sans compter les variantes exotiques issues de l’imagination parfois excessive d’un boucher au tempérament d’artiste refoulé.

Côté accompagnements, les classiques tiennent toujours le haut du classement. Si les chips sont indéboulonnables, la question se pose quand on arrive aux salades. Entre le taboulé, les concombres, les carottes et la tomate mozza, ça tourne souvent en rond. Le melon-féta sauce balsamique se défend assez bien tandis que le méli-mélo de coquillettes fait de la résistance. N’oublions pas le fameux « fourzytou » (régulièrement pratiqué dans ma cuisine), qui permet à la mère de famille un assemblage savant quoique jamais identique d’une fois sur l’autre pour cause d’exploitation des restes du frigo.

Se pose la question des liquides. Rien n’est gagné… Déjà les eaux (avec ou sans bulles ; si oui, fortes ou finement pétillantes, aromatisées ou non) posent question. Ensuite les sodas : marques historiques ou recettes locales, light, zéro, cherry, vanille, caféinés ou pas, sans oublier le zéro-vanille-sans caféine (version luxe). S’ajoutent les tonic (là aussi en version allégée ou non), pschitts aux agrumes (ou du moins parfumés à une saveur garantie chimique et vaguement inspirée d’un fruit à zest véritable) ou dérivés de cidres (pour la note locale).

Dans un souci de prudence sanitaire (et non gustative), je n’évoquerai pas ici le sacro-saint mojito sans qui rien n’est possible. Non je ne parlerai pas de l’art de le préparer, du maniement scientifique du pilon pour écraser le citron sur la feuille de menthe, elle-même posée délicatement sur le sucre roux afin de mixer les saveurs. Non je ne dirai rien de tout cela.

Bref, tout ça pour dire qu’au-delà de la logistique, Lady Pénélope déclare officiellement ouverte la saison BBQ 2017 😉

La vie...

Le retour de Lady Pénélope

Il y a quelques mois j’ai délaissé ce joli blog pour une durée que je n’aurais jamais imaginée aussi longue. Ras le bol général : mon job, « mes amis, mes amours, mes emmerdes » (comme dit Charles le petit) et même Lady Pénélope herself (mon double virtuel) ont été rangés au fond du dressing, dans un coffre dont la clef est au fond d’un puits avec la recette des Pim’s. Deux ans après, les minis-moi ont bien grandi (et c’est rien de le dire), mes super copines n’ont pas changé d’une micro-ride et la famille s’est agrandie (maintenant on cause aussi foot et rugby le samedi soir). Lady Pénélope reprend du service et ses posts sur les voyages, la mode, les bons bouquins, ses séries TV préférées et désormais les génialissimes perles de ses élèves  (jamais à cours de créativité !).
Boudiou, vous m’avez manqué !
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Ecrans & toiles

Looking for Russell

Cannes, dimanche 9 mai.
La Croisette grouille de curieux plus ou moins cinéphiles tandis que Cannes panse ses plaies. Mercredi, les premiers préparatifs des festivités ont été balayés par l'eau et le vent : podiums et autres pavillons se sont envolés en quelques heures. Serait-ce la magie du cinéma ? La volonté de ne pas gâcher la fête (et également de ne pas passer à côté de la manne que représentent ces dix jours) a mobilisé les forces en présence. Dès jeudi matin, les plages étaient couvertes de bonnes volontés (ainsi que pompiers et membres de la sécurité civile) armées d'outils en tous genres pour effacer les stigmates du désastre.
L'effort est récompensé car les terrasses sont sorties comme si de rien n'était (ou presque).
C'est ainsi que nous avons commencé la période festivalière sur le ponton de l'hôtel Carlton, par un brunch aussi savoureusement qu'esthétiquement réussi. L'équipe de Robin Hood (celui de Ridley Scott, est il besoin de le préciser ?) y prépare la soirée d'ouverture de mercredi. Les premiers échos annoncent un excellent film et les attachées de presse ne ménagent pas leurs efforts pour que le grand soir ne démente pas la tendance. Nous ne verrons pas Russell ni Cate mais qu'importe, le parfum de Cannes millésime 2010 plane déjà.
Mention spéciale à Jean-Michel et Jean-François du Carlton qui rappellent que "palace mondialement connu" ne rime pas avec obséquiosité et ronds de jambes inutiles mais bien avec professionnalisme et surtout bonne humeur.
Le Festival peut commencer : silence, on regarde !
Ailleurs

Voyage en Italie

Ferrare

23 juillet. Qui dit vacances dit soleil dit farniente dit Italie. On peut ainsi visiter Rome l’Eternelle, rêver à Florence et en Toscane, voir Naples et mourir, aimer à Venise, se dire que Capri c'est fini ou encore découvrir les palais des Doria à Gênes pour marcher sur les traces de Christophe Colomb.

Bologne, Modene, Parme, Ferrare ou encore Portoverrara (pour les initiés) sont les trésors de l’Emilie-Romagne. Pour info, cette région se situe dans le delta du Pô et s’étend de Rimini à Bologne. (En-haut à droite, pour les nuls en géographie dont j’avoue faire partie!).

Portoverrara

La région a vu se dérouler, entre autres, une partie du tournage de Par delà les nuages de Michelangelo Antonioni et Wim Wenders en 1995.

Le Palazzo Dei Diamanti à Ferrare accueille régulièrement des expositions temporaires organisées par la Galerie d’Art Moderne et Contemporain de Ferrare. Miro et Turner y ont déjà eu leur heure de gloire. Du 20 septembre 2009 au 10 janvier 2010, c’est Boldini dans le Paris des Impressionnistes qui investira les lieux. L'occasion ou jamais d'aller y faire un tour ?

Hormis Cathia C., dont la renommée n’est plus à faire, l’Emilie-Romagne a pour enfants du pays Laura Pausini, Bernardo Bertolucci, Federico Fellini, Enzo Ferrari, Pier Paolo Pasolini, Luciano Pavarotti, Giuseppe Verdi ou encore Zucchero.

Pour ma part, j’attends avec impatience de découvrir plus avant ce petit coin d’Italie dont j’entends vanter les mérites, gastronomiques et autres, depuis si longtemps. Alors, andiamo !

Ma è arrivato il momento di festeggiare il tuo compleanno con il Glash Club.
Ti auguriamo il meglio per il tuo futuro, è tutto cio’ che meriti.
Un abbraccio forte iGemella !

Tendances

Addiction fatale…

Premier samedi des soldes, n’écoutant que mes bonnes résolutions (que je me répète telles des mantras depuis plusieurs semaines) je me suis lancée dans une tentative de "shopping raisonnable". Une évidente contradiction dans les termes, un non-sens, ainsi que je m’en suis bien vite aperçue, à peine sortie de chez moi.
Précisons que j’ai la chance (ou la malchance, tout dépend…) d’avoir pour voisines de sublimes boutiques alignant babies, escarpins, salomés, derbys, mocassins et autres tongs ou nu-pieds. S’y côtoient Prada, Miu Miu, Gucci, Chloé, Christian Louboutin ou encore Jimmy Choo (mon préféré). Je les vois depuis des mois, les unes après les autres, au gré des vitrines offertes.
La sandale à talon Christian Dior a laissé sa place à la ballerine Marc By Marc Jacobs, qui elle-même s’est effacée pour un improbable escarpin Sergio Rossi.
Cette valse des souliers s’est arrêtée et aujourd’hui elles trônent toutes ensemble. Diamonds are a girl best friends disait Marilyn, les chaussures aussi.

J’abandonne mes belles tentatrices pour me diriger vers ma boutique fétiche. Sa fréquentation, épisodique malheureusement, est toujours l’occasion de découvrir des pièces extraordinaires, originales, divinement féminines. Evidemment, les portants sont garnis de merveilles qui ne demandent qu’à vous envelopper de leurs matières douces…
Je récite encore et encore mon hymne (« des chaussures point tu n’achèteras, nul besoin tu n’en as »). Mais quand le drame se noue, on ne l’arrête plus. En quelques minutes, mon sort est scellé.

Depuis quelques mois, je suis de très (trop) près les collections de chez Dsquared2. Les jumeaux Dan et Dean sont, à mon sens, parmi les plus fertiles et imaginatifs créateurs actuels. Leurs défilés combinent élégance, originalité et créativité. Rien d'extravagant, juste sobriété et perfection. Le moindre de leur vêtement ou de leur soulier recèle sa part de génie. En un mot, j’adore.

Alors que je sors, je la vois, elle, celle que je n’espérais plus. La paire de sandales à brides, qui assume son talon de 10cm. Importable ? Même pas. Plus dans ma taille ? Non plus. Elles sont disponibles. Je récite, encore et encore. Peine perdue… N’écoutant que ma déraison, je demande au jeune homme qui me les a proposées de bien vouloir envelopper le précieux Graal. Je n’ai décidément aucune volonté…

Je repars, heureuse et un rien coupable. En rentrant, je croise mes amies de chez Marc, Sergio, Miucca ou Jimmy. Désolée les filles, je ne vous vois plus.
Une autre fois peut-être ?