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Ecrans & toiles

Saturday night vintage

1982. Samedi soir. Equipée d’un pyjama en double molleton extra confortable et armée de la télécommande (une invention géniale qui équipe la nouvelle télé que Papa a rapportée aujourd’hui et qui permet de changer les chaînes sans se lever du canapé, un truc de dingue quoi !) je regarde la grand messe d’Antenne 2. Michel Drucker invite chanteurs et humoristes, en direct du pavillon Gabriel (je sais pas vraiment ce que c’est mais Papa et Maman m’ont dit que c’est une salle de spectacle pas loin des Champs Elysées et que c’est pour ça que l’émission s’appelle comme ça, trop forts). Il y a Daniel Balavoine le rebelle, Serge Gainsbourg qui boit et fume beaucoup mais qui écrit de si belles chansons, Juien Clerc qui aime les femmes (même que Maman elle répète qu’il le dit tellement bien, ah bon ? je comprendrai plus tard elle précise), Coluche qui dit des gros mots… Je n’ai pas le droit de regarder la télé la semaine parce que je vais à l’école mais Champs Elysées c’est l’exception du samedi, qu’on regarde et qu’on écoute tous ensemble. C’est chouette.

2010. Samedi soir. Equipées d’un pyjama en fibre de bambou bio über respirante et anti allergique et cherchant désespérément la télécommande du boitier satellite (perdue entre celle de la télé, du lecteur DVD, du disque dur, du lecteur MKV…), les minis-moi regardent le come back de la grand messe de France Télévision. Michel Drucker, toujours fidèle au poste invite en direct chanteurs et humoristes. Balavoine, Gainsbourg, Coluche ne sont plus là… Mais on retrouve les poids lourds, les inoxydables. C’est ainsi que Reno père & fils rendent un joli hommage à Aznavour qui est toujours En haut de l’affiche et j’avoue que ce grand Charles (surtout par le talent) le vaut bien. Quand je pense que cette chanson date de 1960 et n’a pas pris une ride. (Avec Emmenez-moi, elles sont parmi mes préférées, valà, c’est dit). Pour ce qui est de la rencontre Aznavour / Grand Corps Malade, je reste à convaincre… Julien Clerc a toujours sa Préférence et c’est désormais de Coeur de Pirate qu’il s’agit. Sur ce coup là, je coince un peu. Ok Julien toi non plus tu n’as pas changé (comme dirait Julio), ou presque, mais autant j’aime beaucoup Béatrice Martin en solo, autant là elle n’est pas dans le truc. Heureusement que le prompteur est là pour pallier au stress du direct. Pas ma préférence à moi sur ce coup là donc.  Nicolas Canteloup et Anne Roumanoff surfent sur l’actu du remaniement ministériel extra frais : le direct a ses vertus qu’il est bien agréable de rappeler. J’avoue que je suis un peu déçue par l’émission, je vieillis sans doute. Mais est-ce plus important ? Les minis-moi ne regardent pas la télé la semaine parce qu’il y a école mais c’est l’exception du samedi, qu’on partage tous ensemble, c’est chouette.

http://www.dailymotion.com/video/x7bqio_champs-elysees-julien-clerc-et-colu_music

Mots & notes

Le Piano monstre de Babet

Les hasard de mes vagabondages sur le bouquet réserve parfois de bonnes surprises comme mon passage récent sur W9, qui est à M6 ce que Skipper est à Barbie à savoir la petite soeur. J’ai ainsi découvert le nouvel album solo de la violoniste Babet, Piano Monstre, qui sort dans les bacs le 27 septembre prochain. Pour une seconde aventure sans le groupe Dionysos, elle partage des duos avec, entre autres Arthur H ou Edouard Baer. Après le petit aperçu qu’il m’a été donné de voir, j’attends la suite avec impatience !

Ecrans & toiles

Les garçons sans Hélène…

Ca y est, la rumeur enflait, les paris étaient pris et voilà, la nouvelle est tombée. Après une rémission de quelques années, nous allons à nouveau subir la plaie Hélène et les garçons, sans Hélène ni Johanna (le seul personnage sérieusement attachant avec ses amours impossibles/contrariées/unilatérales avec l’inconsistant Cricri d’amour). Non contents d’avoir noyé le personnage principal, (au figuré pas au propre évidemment) ce qui nous assurait d’un non retour garanti (quoiqu’avec les mystères du PAF, un cliffhanger façon Highlander était envisageable, mais ouf, on l’a évité de justesse), voilà que TMC, nouvel appendice de TF1, nous annonce une nouvelle série. Bien que nouvelle pas vraiment.

A nous Nicolas ( Patrick Puydebat ) (sans Hélène vous suivez toujours ?), Bénédicte (Laure Guibert) et José (Philippe Vasseur) (qui étaient plus ou moins ensemble bien que on sait pas trop mais en y réfléchissant bien pourquoi pas on n’est plus sûrs de rien et c’était il y a longtemps…), Jimmy (Tom Schacht) et autres… Après la cafétéria et la paillotte sur la plage, s’agira-t-il de la machine à café empruntée à M6 ou de la salle des pas perdus d’un tribunal pour des audiences de divorce sans fin ? 26 épisodes de 42 minutes sont prévus pour nous soulager des questionnements qui nous taraudent depuis une vingtaine d’années.

A l’heure du revival intensif, rien d’étonnant à cela. Recyclage quand tu nous tiens…

Ecrans & toiles

Castle, la série de l’été ?

Lundi 5 juillet, face à Mimi Mathy, ange gardien de TF1, est arrivé sur France 2 le petit dernier, Richard (Rick) Castle. Un beau gosse (Nathan Fillion waou), auteur de polars à succès qui a eu la fumeuse (et surtout pas fameuse d'après son éditeur) de tuer son héros dans le dernier volume paru. Fatale erreur puisque du coup l'inspiration s'en est allée également. C'est là qu'un tueur en mini-série s'amuse à estourbir quelques donzelles suivant les modèles des bouquins de notre ami. La police fait (évidemment) appel à lui pour assister une (évidemment aussi) très jolie lieutenant répondant au doux nom de Kate Beckett (Stana Katic). Voyant en cette dernière la nouvelle héroine de ses aventures, le lascar passe quelques coups de téléphone bien sentis (au hasard, le maire de New York, au diable les varices) histoire de se faire embaucher en consultant free lance tout tout tout près de sa nouvelle muse.

Les histoires tiennent debout, ni plus ni moins que celles des Experts, Gil, Horatio ou Mac, les considérations pseudo scientifiques en moins : pensez, une seule médecin légiste, quelle misère… Mais au delà de ça, Castle assume une bonne part d'arrogance, se fait materner par sa fille surdouée, supporte sa maman ex-mangeuse d'hommes repentie par la force des choses et un peu ravagée. Kate, tourmentée par un super-mega-drame-qu'on-ne-connait-pas-mais-qu'on-ne-va-pas-tarder-à-découvrir (attention fil rouge…), n'a rien à envier à une banquise tout en ménageant des oeillades enflammées (le concept de l'omelette norvégienne revisité). Les épisodes sont courts (40') ce qui permet des intrigues rapides et efficaces. J'ai découvert tout cela lundi et, sans aller jusqu'à lui décerner le titre super envié d'über série de l'été cuvée 2010, je ne manquerai pas de suivre la suite.

 

Mais surtout nos deux partenaires entament, Ô surprise, un jeu de suis-moi-je-te-fuis, fuis-moi-je-te-suis qui n'est pas sans rappeler Rick Hunter et Dee Dee Mc Call (ouhai on dit toujours qu'il ne s'est rien passé entre eux mais quand il a changé d'acolyte, la série a cafouillé alors ne me la faites pas, Rick et Dee Dee z'étaient faits l'un pour l'autre, na), Chris Lorenzo et Rita Lance dans les Dessous de Palm Beach (à peine mariés dans la série, il se fait assassiner et elle finit en maillot rouge dans Alerte à Malibu, triste destin), Harmon Rabb et sarah Mc Kenzie dans JAG (on aura attendu le dernier épisode mais ils se sont dit oui après quelques 3 saisons d'hésitation), sans oublier Bones et les atermoiements sans fin de Tempérance Brennan et Seeley Booth.

Clin d'oeil aux afficionados, lors d'une partie de poker dans le pilote, Rick joue avec son éditeur qui est interprété par Stephen J Cannell, gourou historique des séries depuis les années 80'. Nul doute que sous sa bienveillante vigilance, Castle est voué à un joli destin, bien qu'il reste à savoir ce qu'il va advenir de Rick et Kate (quelle midinette je fais, surtout qu'il reste 2 saisons au moins et que la troisème vient d'être signée…). A suivre de près, donc !

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Bof Bartoli

Dans la famille Bartoli, je demande le petit dernier. Il y avait jusqu’ici Marion, la tenniswoman ou Cécila la chanteuse lyrique. TF1 nous a fait découvrir hier Paul Lawrence / Christophe, le juge d’instruction marginal. Rassurez vous, aucun patrimoine génétique entre les trois, mais un simple hasard patronymique.
Ainsi le juge Bartoli, qui doit compter dans ses cousins (très éloignés) un certain Dr Gregory House au vu de ses remarques légères du genre « j’aime me faire servir« . Mouais, n’a pas le charisme d’Hugh Laurie qui veut…
Car si Stephane Freiss conserve son charme franco français qui lui confère le statut de « jeune premier » à vie (sourire ravageur et regard bleu azur), il arrive bien après la cohorte de représentants de la loi dont le (déjà) juge d’instruction Bruno Cordier (Cordier, juge et flic), la procureur Natacha Amal (Femmes de loi), Julie Lescaut, Jean-Paul Moulin, Navarro (commissaires de police), Isabelle Florent (adjudant chef de gendarmerie, quoiqu’enfin lieutenant dans les derniers épisodes, il était temps…)…
Nous voici donc devant un juge hors norme, voir marginal. Même si l’idée de départ peut s’avérer séduisante je reste perplexe devant les méthodes employées : grimpette dans les arbres pour faire des photos pendant une reconstitution, nécessité de recourir aux services d’un chauffeur en raison de la perte de 53 points au permis, habitude de vivre à l’hôtel (établissement terriblement accueillant et dont le nombre d’étoiles s’apparente à la voie lactée illustrant à coup sur le niveau réel des revenus de la profession).
Alexia Barlier apporte une heureuse note rafraîchissante au milieu de la minceur du scénario, directement héritée des bons conseils de ELLE. Car oui, je me suis ennuyée ferme. Deux enquêtes entremêlées, ou plutôt sévèrement emmêlées, des répliques supposées pleines d’humour, un comédien qui surjoue (si, si, et sachez que cela me coûte de l’écrire), des facilités de scénario bien décevantes.
En gros, le pilote d’une une énième série policière, made in TF1, qui malheureusement ne révolutionnera pas le genre ni n’apportera grand chose de neuf. Dommage…
Ecrans & toiles

Fille de pub

Ma fréquentation assidue des salles de cinéma ou ma téléphagie (assumée) sont autant d’occasions de découvrir des films, téléfilms, séries ou autres programmes de qualité aussi variée qu’inégale mais également la pub qui les articule. Qu’on l’appelle réclame, publicité ou autre, elle est là, omniprésente à vanter les mérites d’un produit miracle ni plus ni moins.
Avec Orange Méca’, devant la fameuse machine à café de George (bien que ce petit clin d’œil à peine déguisé ne me fera pas gagner un an de capsules pour autant), nous nous sommes penchées sur nos spots fétiches. Aperçus un jour, en tête pour toujours.

Il y en a beaucoup mais j’en retiendrai trois ici.
Le premier, Ray Charles réalisant son rêve de gosse de conduire une voiture, ici un cabriolet Peugeot. Séquence émotion.

Le second, avec l’inoubliable Marie Pierre Casey qui ne le ferait pas tous les jours mais que la gamine que j’étais attendait impatiemment à chaque passage devant l’écran. Que celui ou celle qui n’a jamais eu envie d’essayer lève le doigt.

Le troisième, dans lequel Christophe Salengro, alors pas encore Président de Groland, n’hésitait pas vanter les mérites de l’auto adhésivité. Et hop, un bond en 1986.

Dalles gerflor

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Filles stories

Le temps passe mais certaines choses demeurent immuables, à quelques exceptions près. Je m’explique. Ces derniers temps les mini moi gagnent leur autonomie, tranquillement mais sûrement, grignotant petit à petit du terrain. Dernière trouvaille «Môman, s’te plaît on peut organiser une pyjama party avec chips, coca et bonbons ?». Et vlan…
Mais si je prends le concept des « copines » au sens large, je m’aperçois qu’il n’a rien à voir avec l’âge. Certes, l’adolescence est propice à rencontrer la SMAPV (comprendre «Super Meilleure Amie Pour la Vie», je me suis renseignée auprès de Mini moi 1) mais l’amitié entre filles n’a rien à envier à celle des garçons.

Prenons Drôles de dames : la série mythique, au moins pour ses brushings, née en 1976 repose sur l’indéfectible amitié de trois collègues (au départ), qui ne se seraient jamais rencontrées sans l’intervention, discrète mais efficace de Charlie. Les divers changements au sein de l’équipe (Sabrina, Kelly, Chris, Jill et autres) n’ont pas pour autant fait varier la fiabilité des rapports.
J’ose un détour, plus business qu’autre chose mais néanmoins redoutablement efficace, par le Girl Power des Spice Girls que l’on a en leur temps comparées (hâtivement) aux Beatles : Posh, Mel C, Mel B, Geri et Emma. Succès éclair peut être, mais produit marketing réussi, le girls band surfe sur l’image du groupe de copines qui réussit et génère la Spicemania.

Pas loin derrière (1996), mais en parallèle avec Joey, Chandler et Ross, on trouve les Rachel, Monica et Phoebe de Friends. Qui n’a pas eu envie de vivre en colocation, façon post ado, dans un appartement new yorkais à deux pas du Central Perk ? Moi si, j’avoue. Les garçons se battent pour la télécommande ou le fauteuil à bascule tandis que les filles se soutiennent malgré tout. Je devrais dire malgré «tous» les vilains princes pas toujours charmants.

Plus récemment, retour à la case le club des filles avec les pas si Desperate Housewives de Marc Cherry. Le gratin de macaroni de Susan, les gosses insupportables de Lynette, les tartes de Bree ou les mini jupes de Gabrielle rappellent qu’on peut être maladroite, mère de famille, monomaniaque ou bombe anatomique sans oublier d’être une bonne copine sur qui on peut compter (surtout pour détester la nouvelle voisine, pas vrai ?).

La petite dernière, c’est Cashmere Mafia, la nouvelle série qui sévit sur M6 et qui s’articule autour des destins croisés de quatre copines de longue date. A suivre…

Mais si tout cela est virtuel, il ne faut pas oublier que, grandes ou petites, à l’heure des réseaux sociaux ou le virtuel fait la loi, la "soirée filles" n’est pas loin de la pyjama party et que les copines, les vraies, sont toujours prêtes à serrer les rangs. Il en va ainsi de quelques unes que je connais, Ijuju, Kopine, Mimine, Neuilly Girl, Sister, Skipper, Tatamy, Thalie… Bien réelles celles là !