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Cougar & Co

Accro aux séries TV, les hasards de la toile m’ont guidée vers la série Cougar Town avec Courtney Cox Arquette dans le rôle principal. Une jeune quadra, récemment divorcée, ne chasse que de jeunes amants de 25 ans maximum. Quid de la cougar ? Depuis un bon moment le débat fait rage aux Etats Unis où les cougars ont trouvé leur icône en Demi Moore, la quarantaine radieuse auprès de son Ashton Kutsher de mari.
Ainsi, il semble que la cougar soit une femme indépendante, autonome financièrement, libre d’une union précédente, mère de plus ou moins grands enfants, (souvent) adepte du botox mais qui surtout ne fréquente que des hommes sensiblement plus jeunes qu’elle. Une petite dizaine d'années constitue l’écart standard de ce type de relation.

N'oublions pas la puma, "seulement" trentenaire, une débutante en quelque sorte. L’ancienne partenaire de Courtney Cox Arquette, Jennifer Aniston sera ainsi à l’affiche très prochainement d’un film sur le sujet, Pumas, tout un programme… Les ex-Friends seraient-elles des cougars en puissance ?

 

 

Depuis que le phénomène touche généreusement nos chers people, il alimente conversations, articles, blog et forums. La bible de miss Méca’ a récemment traité du sujet dans sa rubrique Guide Cultur’Elle (num 3332 du 6 nov dernier, pour celles qui, comme moi, ne jettent rien). Sont citées en exemple Madonna (50 ans) et Jesus Luz (22 ans), Dita Van Teese (37 ans) et Louis-Marie de Castelbajac (26 ans) auxquelles j’ajouterai Claire Chazal (53 ans) et Arnaud Lemaire (36 ans) ou encore Amanda Lear (70 ans environ) et Manuel Casella (28 ans).

 

 
 
 
 
 
Votre Lady Péné’, (vous savez, l'incurable romantique qui veut croire au Prince Charmant, pfff…), a envie d’y voir une autre explication. Et si la love story n’avait pas d’âge, qu’il s’agisse de Roméo et Juliette, Demi Moore et Ashton Kutcher ou encore Robert Redford et sa jeune épouse Sibylle Szaggars (qu'à peine 20 petites années séparent), Harrison Ford et Calista Flockhart (respectivement 66 et 45 ans) ? Qui aime ose. Enfin !

Pour finir, personne n’a oublié Dalida et Il venait d’avoir 18 ans : cougar avant l’heure, peut-être, mais éternelle amoureuse surement.

 

Quelques remarques en vrac. Le terme cougar a de quoi en effrayer plus d’un mais le terme a été élu Buzz Word en 2007 par Time, rien de moins, d'où l'adoption de son orthographe anglo-saxonne… D’autre part, depuis toujours on a vu des femmes plus jeunes au bras de messieurs considérablement plus âgés ce qui ne déchaine pas tant de commentaires. Certains en appelleront à une "logique démographique", d’autres tout simplement à un équilibre des rapports hommes-femmes. Mais quelle que soit la raison, il semble qu’aujourd’hui les choses changent.

Ecrans & toiles

Loft & Co

Alors que certains programmes disparaissent (bye bye E.R…) d’autres reviennent inexorablement saison après saison.

2001 a vu apparaître la télé-réalité dans le paysage audiovisuel en France. Loft Story et son concept «révolutionnaire» ont ainsi bouleversé les habitudes TV. Le concept est simple : enfermer ensemble des individus qui ne se connaissent pas, les couper de l’extérieur, scénariser leurs journées et observer l’évolution des événements. Le principe du cocktail : «mélangez, secouez fort et servez frais», appliqué à la nature humaine. Dangereux mais terriblement efficace.

Les ébats de Loana et de Jean-Edouard dans la piscine ont ainsi alimenté les conversations durant des semaines. On ne se souvient d’ailleurs que très vaguement, voir pas du tout, du nom des autres locataires…

Le syndrome Loft fera ainsi des petits : Loft Story 2 (2002), Nice People (2003), sur le même concept mais avec des personnalités, Première Compagnie (2004) qui permet à chacun de vivre l’ambiance du camp retranché sous le haut patronage de Jean-Pierre Foucault, L’île de la tentation (l'Enfer au Paradis) et le benjamin des héritiers des Lofteurs : Secret Story qui en est à sa troisième édition. Hier soir, c’est Koh Lanta qui a démarré sa neuvième édition, un record. N’oublions pas La ferme (2004-2005) qui devrait revenir sur nos écrans en version made in Africa à la fin de l’année. Wait & see

Soyons honnêtes. Prenez une dizaine d’individus et isolez-les du monde réel. Brillants ou non, léthargiques ou non, teigneux ou non, célèbres ou non, au bout de quelques semaines, TOUS verront s’exacerber à l’excès leurs traits de caractère. Le casting de départ n’a sans doute pas tant d’impact sur la suite des événements, sauf peut-être accélérer le processus. Aux souris de laboratoire, substituons des sujets humains et observons, tel semble être le propos de l’expérience.

Dès 1998, ce phénomène avait été évoqué par cet excellent film du visionnaire Peter Weir, The Truman Show. L’histoire : Truman Burbank, employé d'une compagnie d'assurance, vit paisiblement dans l’univers aseptisé de la petite ville de Seaheaven qu’il n’a jamais quittée. Jusqu’au jour où, pour retrouver une fiancée connue à l’adolescence, il tente de dépasser les limites autorisées. Autorisées par qui ? Par la société de production qui depuis son enfance conditionne sa vie pour entretenir un show TV «à grandeur d’homme». Seaheaven n’est rien d’autre qu’un studio géant et Truman la star involontaire d’un scénario écrit sur mesure depuis sa naissance, et même avant. A l’époque de la sortie du film, le réalisateur avait ainsi indiqué s’être inspiré de la vie de Michael Jackson. Visionnaire disais-je ?

Truman Burbank était interprété par le traditionnellement bouillonnant Jim Carrey qui explorait avec succès un nouveau registre, celui de la mesure et de l’émotion. Une belle réussite qui lui a valu le Golden Globe du meilleur acteur dramatique, c’est tout dire.

Rien de neuf, donc au pays de la real TV. Mais est-ce rassurant pour autant ?

Ecrans & toiles

E.R. the end…

Ca y est. Après quelques 331 épisodes en 15 saisons, la série Urgences et surtout son hôpital de Chicago, le Cook County, ont baissé le rideau comme l’indiquait le titre du dernier épisode.

27 juin 1996, la France fait la connaissance du gentil Mark Greene, de Susan Lewis, du séduisant interne John Carter, de l’infirmière Carol Hattaway, du chirurgien râpeux Peter Benton et surtout d’un certain pédiatre Doug Ross…

Urgences a ouvert la marche devant Chicago Hope, Grey’s Anatomy et autres Dr House. Revenons au Dr Doug Ross, le pédiatre le plus sexy qu’il m’ait été donné de voir (de loin, mais bon, quand même…). Le personnage de brun ténébreux, bourru, cavaleur et un tantinet alcoolique permet à un certain George C. de devenir une superstar, voir un sex-symbol interplanétaire. Orange Mécanique ne me contredira évidemment pas…
Je me demande d’ailleurs si c’est la blouse ou un microclimat particulier qui profitent aux comédiens de séries-bistouri ? Patrick Dempsey n’est plus appelé que Dr Mamour (waou), Hugh Laurie et sa mauvaise humeur chronique séduisent à tour de bras.

23 août 2009, John Carter a créé une fondation caritative et ses amis du début se retrouvent évidemment pour cette occasion. Les interprètes des saisons intermédiaires ne laissent pas le même souvenir que les premiers arrivés. Robert Romano et son sthétoscope en or « parce que c’est le meilleur chirurgien du monde» (qui finira écrasé par un hélico sur le toit de l’hôpital, brrr…), Luka Kovac, Jin-Mei Chen, Dave Malucci, Maggie Doyle (qui deviendra Experte à Las Vegas) ont eu leur heure de gloire mais ne suscitent pas la même nostalgie.

Suite et fin, donc. Weaver, Benton, Corday, Lewis, tout le monde est là. Même Ross et Hattaway ont fait un clin d’oeil il y a quelques épisodes. On imagine que Carter reprendrait bien du service. On retrouve Rachel Greene, fille du gentil-Dr-Greene (à croire que les termes sont inséparables) qui annonce son intention de reprendre le flambeau de son défunt papounet. La boucle est bouclée.

Alors oui, j’avoue avoir décroché durant certaines saisons, mais Urgences faisait partie de mes habitudes TV, LA série toujours là, comme une vieille copine fidèle au rendez-vous. Souvent copiée, parfois égalée. J’ai eu un petit pincement en entendant le fameux générique de fin. Je suis une incorrigible sentimentale, je devrais me faire soigner. Mais aujourd’hui, je vais aller où ?

Ecrans & toiles

Les Experts à Toronto

Au pays des séries policières pseudo-scientifiques pour certaines, j’ai tardivement découvert l’excellente petite dernière, « Les enquêtes de Murdoch ».

L’inspecteur William Murdoch, au physique largement plus avantageux que celui de feu Derrick, tente de résoudre les affaires criminelles du Toronto des années 1890. Assisté de Julia Ogden, médecin-légiste qui n’a rien à envier au Docteur Michaela Quinn, il emploie des techniques d’investigation scientifiques révolutionnaires. Du détecteur de mensonge « fait maison », au kinétoscope en passant par l’évocation de la nouvelle méthode Lacassagne de comparaison balistique, il n’hésite pas à essayer, expérimenter, tester… Ses méthodes lui valent d’ailleurs de subir régulièrement les railleries de ses collègues.

Ces derniers ignorent, anachronisme oblige, que Les Experts Gil Grissom (qui prend sa retraite dans quelques épisodes) à Las Vegas , Horatio Caine à Miami ou encore Mac Taylor à Manhattan ne le renieraient pas au vu des moyens rudimentaires mis à sa disposition. Je passe sous silence la fadissime R.I.S. que TF1 nous inflige depuis plusieurs saisons. Le polar à la française existe, pourquoi se fourvoyer à copier sans succès le modèle US ?

L’un des derniers épisodes, «Elémentaire mon cher Murdoch», met en présence Sir Arthur Conan Doyle et William Murdoch, ou quand le père de Sherlock Holmes rencontre le jeune inspecteur sur fond de spiritisme. Un régal !

Il est possible de visionner à la demande les anciens épisodes de la première saison (miracle de la technologie), initialement diffusée sur France 3 le dimanche à 20:30.
Un dimanche après-midi pluvieux est propice à rattraper ce retard…

La vie...

Les 24H du Dr Mamour

Les sports mécaniques ne sont en général pas très populaires auprès du public féminin. Mais parfois des circonstances exceptionnelles nous amènent à changer d'avis !

Les 24 Heures du Mans sont une course mythique à laquelle a participé, entre autres, Paul Newman en 1979. Des groupes de fans (essentiellement masculins) vivent dans des bivouacs improbables pour suivre les bolides tout au long du circuit le temps du week-end .

Mais cette année, les 24 H seront suivies par de nouvelles groupies.

En effet, l’édition 2009 est marquée par la présence du glamourissime Docteur Mamour (héros de la série Grey’s Anatomy, précision à l’usage de ceux qui oseraient prétendre ignorer qui il est…).
Et oui, il est là et bien là.
En avant dernière place sur la grille, mais ça n’a aucune importance.

L’acteur court dans une Ferrari portant les couleurs de la fondation Mécénat Chirurgie Cardiaque (MCC), pour gagner la somme de 50 000 € pour le enfants malades.
Patrick Dempsey, acteur adoré, père de famille comblé, star mondiale, ajoute la générosité à son palmarès.
Une course qui s’annonce passionnante, un pilote célébrissime, des écuries sur-motivées : tout pour nous inviter à soutenir www.racingforchildren.com