Ils jouaient hier aux Dinky toys, au train électrique, au Meccano ou aux Playmobil. Ils sont aujourd’hui experts es Kapla, jeux vidéo, Playmobil (toujours). La gestion des cartables, devoirs et autres sorties scolaires n’a pas de secrets pour eux. Question voitures, seule la taille à changé et parfois ce sont des Bugatti, Frazer Nash ou encore Panhard qui occupent leurs dimanches et nécessitent l’assistance précieuse de leurs minis-eux… A tous ces papas que l’on aime très fort, qu’ils soient tout près de nous pour leur chuchoter à l’oreille ou trop loin pour pouvoir leur dire de vive voix, je souhaite une belle fête des pères.
Minis-moi
Chaque année fin mai les fabricants de pâtes, à l'italienne ou non, enregistrent une hausse conséquente de leur chiffre d'affaire. Foire aux macaronis ou Championnat du monde de farfalle, que nenni. Les coquillettes trouvent à cette période leur expression artistique la plus communément admise, THE collier de nouilles de la fête des mères.
Voui voui je sais bien que beaucoup trouvent le concept ringard et se préparent psychologiquement à découvrir (Ô surprise) le fameux bijou, coloré ou non, modèle large (souvent en maternelle because difficulté à passer le fil dans la coquillette-qui-entend-bien-ne-pas-se-laisser-faire-par-les-petits-doigts-maladroits-mais-très-motivés d'où la nécessité de recourir à la taille au dessus), ou plus allongé (les penne et l'effet sautoir)… Mais quelle maman n'a pas eu l'oeil humide devant la fierté de sa marmaille de la couvrir de breloques ? Laquelle n'a pas hésité à emmener au bureau le sublime cadre photo en carton peint véritable, le pot à crayon en terre glaise, le porte serviette en rouleau de papier toilette verni, l'écrin à bijoux (pour ceux de l'année précédente) made in Normandie en boite de camembert recouverte de coquillages en plastique véritable… Avouez !
Cette année encore, la fête a eu lieu mais les minis-moi grandissent et les choses évoluent. Point de colifichets mais un joli petit objet (très réussi d'ailleurs !) pour ranger les babioles qui n'en finissent pas disparaître et, c'est là que je m'aperçois qu'elles grandissent : un déjeuner home made du type "non non môman, on s'occupe de tout !". Sont-ce bien les mêmes qui ronchonnent à longueur d'année pour débarrasser leur assiette, qui ne comprennent malheureusement pas que le linge sale refuse obstinément de se jeter tout seul dans le bac approprié (encore moins dans la machine) en dépit d'années de dressage inutile, qui remplissent consciencieusement les poches des pantalons de mouchoirs en papier avant passage à 40° et essorage intensif (que les peluches lèvent le doigt) ? Il semblerait que oui.
Au menu, rouleaux de printemps faits maison, gâteau aux fraises acheté en cachette (je me demande bien quand d'ailleurs…) et, un comble, la cuisine tout à fait praticable ! Rien que ne niveau de propreté mériterait une mention au Guinness des records. Je n'irai pas jusqu'à imaginer que cette crise positive durera bien longtemps mais il est bon de savoir que ce que l'on répète dans le vide (du moins le croit on) trouve parfois un écho retentissant au moment quand on ne s'y attend plus ? Merci les filles, vous vous êtes surpassées.
23 mai. L’anniversaire de mini-moi numéro 1 !
Voilà une mini Lady qui grandit bien vite car le temps où la demoiselle savait à peine lire n’est pas si loin. Elle est aujourd’hui une des plus sévères (mais justes) critiques de sa môman et de ses activités bloggesques.
Pour fêter dignement l’événement (parce que tu le vaux bien !) NT1 diffuse ce soir le film Les Thunderbirds avec Ben Kingsley (inoubliable depuis Harem avec Nastassja Kinsky) en méchant, Bill Paxton (Jeff Tracy), Sophia Myles (Lady Pénélope) et Anthony Edwards (Goose de Top Gun ou Mark Greene d’Urgences si, si) dans le rôle du Professeur Hyram « Brains » Hackenbacker.
Gros bisous mam’zelle !
La lecture, qu’il s’agisse de blogs, magazines, articles de presse, SMS ou autres statuts facebookiens est bien souvent source de découvertes linguistiques savoureuses.
Jeux de mots plus ou moins réussis se disputent la première place avec les néologismes (volontaires ou non). Les perles du bac, dès qu’elles sont livrées au public, réjouissent les amateurs tant par leur diversité que par leur richesse, toujours renouvelée. Mon best pour le millésime 2009, «le bouquet de misère» : comprendre «bouc émissaire», joli non ?
Mais, sérieusement, sans vouloir tomber dans un extrémisme de mauvais aloi, force est de constater que la pratique maîtrisée du français relève de l’exception. Qui n’a pas reçu de lettre de motivation, émanant d’un postulant dit «à fort potentiel» dont la série de diplômes ferait pâlir un général de l’armée russe et dont le courrier semblait rédigé par son petit dernier , tout juste frais émoulu d’un CP brillamment validé ? Devant la masse de candidatures, il semble que «le français courant», soit aujourd’hui devenu signe de valeur ajoutée aux compétences présupposées. C’est là que le bât blesse…
Je me souviens d’un temps, pas très éloigné mais que j’espère néanmoins que les moins de 20 ans connaissent encore, lors duquel l’association sujet + verbe + complément ne relevait pas encore de l’équation à trois inconnues. Où Bled, Bescherelle, Grevisse, Larousse et autres Robert étaient à juste titre considérés comme le passage (un peu) rébarbatif parfois mais en tous cas obligé pour acquérir «le minimum en dessous duquel on ne doit pas descendre» comme disaient à juste titre mes grands-parents.
J’ai récemment découvert la Certification Voltaire. Kézako ? Là où le TOEFL («test standardisé payant qui vise à évaluer l’aptitude à utiliser et comprendre la langue anglaise dans un contexte universitaire pour ceux dont ce n’est pas la langue maternelle» : merci Wikipédia) permet à un français anglophone de se prévaloir d’un niveau reconnu officiellement, il existe désormais son équivalent franco-français. Précisons que la plupart des postulants sont, eux de langue maternelle française. Je m’explique : il s’agit de passer un test, validé par des professionnels et qui donne lieu à un certificat, afin de justifier d’une pratique maîtrisée en français. L’évaluation se fait sur 1000 points, sachant que 300 qualifie «un candidat qui n’aura pas de difficultés majeures à rédiger un texte simple». Coachs en orthographe et autres formations existent pour qui cherche à retrouver le chemin de la grammaire, de la sémantique et pourquoi pas de la syntaxe. Soyons fous.
Je ne conteste en rien la validité d’une telle démarche et nul n’est à l’abri d’une erreur occasionnelle. Il semble cependant surprenant de devoir en arriver à ces extrémités alors qu’il semblait jusqu’ici que l’enseignement scolaire et ses balises diplômantes, était censé veiller au bon apprentissage de la langue. La faute aux SMS, aux emails, aux vérificateurs d’orthographe ?
Toujours est-il que la notion, ringarde jusqu’il y a peu, du «bien dire, bien écrire pour bien comprendre» semble refaire surface. Essayons de faire gagner du temps (et de l’argent) aux jeunes générations. L’école dispense toutes ses connaissances. Ne l’oublions pas.
Pas loin derrière (1996), mais en parallèle avec Joey, Chandler et Ross, on trouve les Rachel, Monica et Phoebe de Friends. Qui n’a pas eu envie de vivre en colocation, façon post ado, dans un appartement new yorkais à deux pas du Central Perk ? Moi si, j’avoue. Les garçons se battent pour la télécommande ou le fauteuil à bascule tandis que les filles se soutiennent malgré tout. Je devrais dire malgré «tous» les vilains princes pas toujours charmants.
Plus récemment, retour à la case le club des filles avec les pas si Desperate Housewives de Marc Cherry. Le gratin de macaroni de Susan, les gosses insupportables de Lynette, les tartes de Bree ou les mini jupes de Gabrielle rappellent qu’on peut être maladroite, mère de famille, monomaniaque ou bombe anatomique sans oublier d’être une bonne copine sur qui on peut compter (surtout pour détester la nouvelle voisine, pas vrai ?).
La petite dernière, c’est Cashmere Mafia, la nouvelle série qui sévit sur M6 et qui s’articule autour des destins croisés de quatre copines de longue date. A suivre…
Concernant les mini-nous, il y a les accros, les bof-bof et une miss qui clairement préfère les activités aquatiques dans une eau à (au moins) 26°. (Message reçu mam’zelle !).
Les aléas du wi-fi (ben oui, il faut croire que mes net-mésaventures ne s’arrangent pas à l’international) ne m’ont pas permis de poster de billet mais Orange Méca’ n’a pas manqué de rappeler THE rendez-vous de la semaine prochaine avec Madame Sonia chez H&M. Je suis revenue à temps !