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Douceur lyonnaise

Qui dit Lyon, dit bouchon. Je devrais plutôt dire bouchons puisqu’il convient de ratisser large, du tunnel sous Fourvière (sérieusement bien placé au classement mondial de l’agacement autoroutier) aux innombrables petits restaurants du même nom.
Ceux-ci regorgent de salaisons en tous genres, bouilli (alias pot-au-feu), cervelle de canut (pas de panique, c’est du fromage blanc assaisonné…), andouillettes et autres tripes, tablier de sapeur (version panée et frite de la tripe) ou encore quenelles (mes préférées)…

Bref, à Lyon, on mange bon. Mais passons du côté sucré de la force, là où se côtoient bugnes (délicieux beignets de la période de Carnaval) et papillottes aux emballages dorés. Ma madeleine de Proust made in Lyon s’appelle le Coussin. Rien d’étonnant au pays des soyeux.

Kezako que ce coussin là ? Une spécialité verte, faite de ganache cacao et curaçao, et de pâte d’amandes blanchies, imaginez… Vous y êtes ? C’est encore mieux que ça… Créée par le maître chocolatier Voisin vers 1643 au moment de l’épidémie de peste, cette douceur a depuis gagné ses lettres de noblesse et est désormais classée au Patrimoine National de la Confiserie, c’est dire…

Soucieuse de préserver la qualité et la rareté de sa merveille, la famille Boucaud est la seule détentrice de la recette originelle et seule autorisée à la commercialiser. La distribution du précieux coussin s’effectue ainsi à travers un réseau sélectionné qui m’amène à chercher, tel le Graal, un établissement propre à satisfaire mon péché de gourmandise.

J’avoue une addiction aux macarons Ladurée (bien qu’un récent billet m’a fait frissonner d’angoisse, il faudra que je creuse sérieusement cette question d’ailleurs) mais le coussin de Lyon trouve sa place à mon Panthéon des délices sucrés.
Bientôt les fêtes de fin d’année et autant d’occasion de se laisser tenter (oups, Lady Péné se cherche des alibis alimentaires, miss Méca’ ne va pas en croire ses yeux)…

Où les trouver ? C’est par ici…

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Milan : mode, foot et risotto

Vous l’aurez sans doute remarqué, mon week-end fashionistique à Milan m’a fait forte impression. Si, si, bien obligée d’avouer.
Premier choc milanais : deux défilés sublimes, différents certes mais tout aussi exceptionnels l’un que l’autre. On peut être fan de mode (ah, les jumeaux…), dénicheuse de tendances, abonnée à tous les magazines (papier ou web) du monde, quand on vit son premier défilé, on se sent comme Sheila qui chantait à la gloire de sa première surprise party ! Alors deux ! Imaginez le trauma…
La Fashion Week à l’italienne, ou la Milano Moda Donna, c’est Naomi, Claudia et Eva qui déclenchent une émeute en sortant d’un restaurant ou encore le quadrilatère d’or, (via della Spiga, via Monte Napoleone, via San Andrea et via Manzoni ) qui regroupe les plus grandes maisons de couture dont Dolce & Gabbana, Gucci, Gianfranco Ferre, Marni, Tom Ford, Ralph Lauren sans oublier toutes les autres…

Question tourisme, mention au Duomo, le « hérisson de marbre », une des plus grandes cathédrales de la chrétienté et, évidemment, la galerie Vittorio Emmanuele II qui abrite la boutique historique Prada. Un bémol cependant, cette magnifique galerie, qui accueille le Gucci caffe, Borsalino ou encore Tod’s, est envahie par un Mc Do oversize, comme quoi le mauvais goût made in Italy existe, hélas…
Milan, c’est aussi le foot. Ben oui, depuis le syndrome Coupe du Monde 1998, les filles ont le droit de dire qu’elles s’y connaissent en penalty ou en couleur de carton (pas seulement à chaussures ou à chapeau) sans risquer de commentaire acerbe. Merci Zizou, Laurent, Fabien, Lilian. Un bon match oui, mais quand c’est en live (si j’ose dire) dans un stade, là je vote pour, subito presto !
Mais Milan, c’est encore autre chose. Songez : pas moins de deux clubs pour la même ville et quels clubs !
L’Inter, 1er du championnat et fief de Matteo Materazzi, et le Milan AC (avec son président « historique » Silvio Berlusconi, tout un programme…) qui « culmine » à la 12ème place malgré la présence de Ronadinho. Un jour de derby milanais, nul doute que l’ambiance doit être électrique.
Notons cependant que ce doublé n’est pas une spécialité milanaise et que Rome pratique également l’exercice entre la Lazio et l’AS Roma.

Enfin n’oublions pas les plaisirs du palais. Un véritable risotto traditionnel milanais, au safran avec une pointe de parmesan, s’impose. En cas de petit creux (bien qu’après un risotto, c’est rare), le panettone reste une solution. Mais la merveille aux marrons glacées aperçue à la pâtisserie Sant Ambroeus va être difficile à détrôner !
Bref, Milan n’est certainement pas la plus belle ville d’Italie, mais elle a des charmes certains qu’il serait dommage d’ignorer. Un petit regret cependant, ne pas avoir été à la Scala. Qu’à cela ne tienne, ce sera l’occasion d’y retourner pour voir la Traviata.
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Zoorphelins…

Il y a quelques jours, je partageais avec vous (sous le sceau du secret le plus absolu) mon petit coin de paradis. Il était alors question d’une plage magnifique, d’un havre de paix où la beauté du site n’avait d’égal que le calme paisible que j’y retrouve depuis mon enfance. Pour preuve, je n’ai pas hésité à vous livrer le chemin pour y parvenir. Villefranche sur Mer, Saint Jean Cap Ferrat, Beaulieu sur Mer : autant de destinations exceptionnelles jusqu’ici – relativement – préservées.

« Relativement» car la nouvelle est tombée il y a quelques jours quand j’ai appris que le Zoo qu’abritait le Cap depuis plus d’un demi-siècle allait être fermé dans les jours à venir.

Je précise que je n’ai aucune passion particulière pour les animaux en captivité et que bon nombre de ces établissements m’angoisseraient plutôt. Mais ce parc zoologique fait exception en la matière. Il a, entre autres particularités, celle de recueillir les animaux victimes de maltraitances, que ce soit dans d’autres zoos ou des cirques qui ne méritent pas de les conserver, car ce zoo est un asile. D’autre part, depuis des dizaines d’années, petits et grands se régalent des balades parmi les quelques 500 bêtes présentes. Des naissances s’y sont déroulées, preuve que le climat y est propice au bien-être des animaux. Pour ceux qui le connaissent, il suffit de compter les véhicules stationnés aux abords de l’entrée, et parfois même loin faute de place suffisante, pour mesurer l’intérêt que suscite cet endroit extraordinaire. Promenade du dimanche pour les autochtones, passage obligé des vacances dans le coin (si, si, je sais de quoi je parle), abri ultime pour animaux en péril, outil pédagogique, autant de raisons de justifier son existence au beau milieu de la presqu’ile.

Fermer ce zoo, pourquoi ? Simplement pour laisser la place à un centre de thalassothérapie de luxe. En effet, un millionnaire londonien a racheté le zoo à la société qui l’exploitait. Il semble que, dans un premier temps, il l’ait conservé quelques mois mais qu’aujourd’hui il faille laisser la place à un nouvel hôtel de luxe. Encore un…

Un appel d’offre animalier a été lancé pour que les pensionnaires du zoo soient relogés, mais le délai est court et il convient de s’interroger sur leur avenir. Là encore, il y a urgence.

Ce billet est certes moins léger qu’à l’accoutumée, mais la fermeture du Parc zoologique de Saint Jean Cap Ferrat me touche, pour le sort des animaux évidemment mais sans doute aussi pour le nombre conséquent de visites que j’y ai effectuées dès mon plus jeune âge, puis avec mes propres petits. Je ne suis pas la seule dans ce cas : des pétitions sont lancées, virtuelles ou «à l’ancienne» dans une tentative de sauvetage désespérée. Mais au fond, n’est-ce pas déjà trop tard ?

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Grissini party

Une fois n’est pas coutume, c’est une découverte gastronomique que je vais partager avec vous aujourd’hui. Je parle de découverte, mais si l’établissement n’a pas ouvert récemment, je ne l’ai testé que dernièrement.
Dans la série «restaurant italien», on trouve le meilleur et le pire, de la pizzeria «comme là bas» à la trattoria qui rappelle les vacances, en passant par l’infâme établissement dans lequel la recette de la pizza semble empruntée à l’industrie du pneumatique (j’en connais, mais je tairai les noms…).
En sortant du Who’s next, sérieusement achevée par plusieurs heures passées à arpenter les allées du salon, à glaner catalogues et infos en tous genres, je n’avais qu’un désir, me restaurer. Rendez-vous était pris depuis quelques jours avec des amis originaires des DOP-TOP (Départements et Territoires d’Outre Périphérique, pour les non-initiés) et ceux-ci avaient pris l’initiative de la réservation, ce qui allait s’avérer une excellente idée.

Ma complice du jour (que je félicite ici pour son inentamable élégance vu la hauteur vertigineuse de ses talons et les kilomètres parcourus, chapeau la Kopine !) nous avait guidées jusqu’au point de rendez-vous et nous étions arrivées les premières. Je ne sais si nos mines étaient à ce point marquées par la fatigue, mais le serveur a eu la gentillesse de nous installer dans un petit coin sympathique et tranquille. Le cadre était chaleureux, le personnel souriant : après une matinée de course, l’heure du repos semblait enfin arrivée. Histoire d’éviter la crise d’hypoglycémie qui guettait, des grissini nous ont permis de faire patienter nos estomacs capricieux. J’avoue que, devant le « grand petit creux » qui se laissait deviner, c’est un véritable bouquet de grissini qui nous a été apporté, autrement dit une véritable brassée d’étuis allongés recélant les biscuits salés. Le bonheur !

L’équipe enfin rassemblée, le choix a été vite fait : crème de tomates et ricotta aux herbes (un délice), croustillant de mozzarella puis risotto aux asperges (une tuerie !), penne piquantes aux aubergines ou encore pizza aux 4 fromages (excellente également). Les choix de chacun ont fait l’unanimité : originaux sans être délirants, copieux sans rivaliser avec la dose Pantagruel. Je n’oublie pas le vin pour lequel nous nous en étions remis au maître d’hôtel qui avait trouvé un breuvage inédit et parfaitement adapté au menu.

Bientôt était venu le temps pour chacun de retrouver le chemin de son dressing, pardon de son chez soi. Le repas avait été excellent, le service souriant et agréable, efficace sans être expéditif. Petite précision : histoire de ne pas friser le malaise en repartant (ce qui au demeurant paraissait impossible au vu du repas qui se terminait), nous nous sommes vus offrir quelques grissini «pour la route». Délicate attention…

Une adresse à fréquenter, sans hésiter !

Restaurant Bellagio
101, avenue des Ternes 75017 Paris
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Vamos a la playa


Crédit photo N.V.

Comme promis et après une dernière semaine qui ne voulait pas finir, Orange Mécanique et moi sommes reparties pour de nouvelles aventures ! A Méca’, un périple marqué de nombreuses étapes qu’elle ne manquera pas de nous raconter. A moi les retrouvailles avec les terres de mon enfance.

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage. Certes… Mais la Méditerranée et ses plaisirs se méritent. Pour preuve, les quelques 1000 kilomètres parcourus nuitamment histoire d’éviter l’affluence record DU week-end de l’été. Tu parles… Quand les juillettistes croisent les aoutiens, la vallée du Rhône ressemble à s’y méprendre à un premier samedi de soldes boulevard Haussmann (les bonnes affaires en moins).

La mauvaise habitude de certains de squatter la file de gauche sur l’autoroute moyennant une vitesse de 80 km/h (pour les plus rapides), l’oubli systématique du clignotant pour changer de file (des fois qu’on ne serait pas seul sur la route, on ne sait jamais…), le distrait qui s’évertue à s’engager dans le couloir Télépéage alors qu’il ne dispose pas du petit boitier magique, les machines à café vides sur les aires d’autoroute (« excusez moi Mademoiselle, on ne pensait pas être à court« , c’est bien connu, le 31 juillet personne ne roule) : la liste est non exhaustive mais je fais appel aux souvenirs de chacun pour compléter à loisir.

Heureusement, une playlist adaptée a permis de mener à bien l’entreprise. Parlons donc de la récompense. En effet, vers 4 heures du matin, les lueurs de la baie de Cannes scintillent au loin. Quelques kilomètres encore et c’est l’odeur de la mer, l’air chargé d’humidité, les adeptes du roller nocturne devant l’Hippodrome de Cagnes sur Mer, l’aéroport de Nice, la Baie des Anges, Villefranche sur Mer, le Cap Ferrat, Beaulieu, Cap d’Ail, Eze sur Mer, Monaco…

Après de toutes petites heures de sommeil, l’appel de la grande bleue est le plus fort. Un premier bain s’impose et fait oublier les turpitudes du trajet.
Plage de Passable, Saint Jean Cap Ferrat. Ca y est, j’y suis!

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Voyage en Italie

Ferrare

23 juillet. Qui dit vacances dit soleil dit farniente dit Italie. On peut ainsi visiter Rome l’Eternelle, rêver à Florence et en Toscane, voir Naples et mourir, aimer à Venise, se dire que Capri c'est fini ou encore découvrir les palais des Doria à Gênes pour marcher sur les traces de Christophe Colomb.

Bologne, Modene, Parme, Ferrare ou encore Portoverrara (pour les initiés) sont les trésors de l’Emilie-Romagne. Pour info, cette région se situe dans le delta du Pô et s’étend de Rimini à Bologne. (En-haut à droite, pour les nuls en géographie dont j’avoue faire partie!).

Portoverrara

La région a vu se dérouler, entre autres, une partie du tournage de Par delà les nuages de Michelangelo Antonioni et Wim Wenders en 1995.

Le Palazzo Dei Diamanti à Ferrare accueille régulièrement des expositions temporaires organisées par la Galerie d’Art Moderne et Contemporain de Ferrare. Miro et Turner y ont déjà eu leur heure de gloire. Du 20 septembre 2009 au 10 janvier 2010, c’est Boldini dans le Paris des Impressionnistes qui investira les lieux. L'occasion ou jamais d'aller y faire un tour ?

Hormis Cathia C., dont la renommée n’est plus à faire, l’Emilie-Romagne a pour enfants du pays Laura Pausini, Bernardo Bertolucci, Federico Fellini, Enzo Ferrari, Pier Paolo Pasolini, Luciano Pavarotti, Giuseppe Verdi ou encore Zucchero.

Pour ma part, j’attends avec impatience de découvrir plus avant ce petit coin d’Italie dont j’entends vanter les mérites, gastronomiques et autres, depuis si longtemps. Alors, andiamo !

Ma è arrivato il momento di festeggiare il tuo compleanno con il Glash Club.
Ti auguriamo il meglio per il tuo futuro, è tutto cio’ che meriti.
Un abbraccio forte iGemella !

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Un petit coin de paradis

En ces temps pré-hivernaux… Oups je m’égare ! En ce début d’été prometteur, nous nous préparons à arborer maillot, tongs et autres accessoires rigoureusement indispensables dès que la température flirte avec les 25°. Il est plus que temps de nous préparer à partir vers nos Eldorados préférés !

Je m’aperçois qu’un seul objet me manque et que ma (trop) grande valise est dépeuplée. Déjà l’an dernier, le Panama véritable faisait son come-back. J’ai hésité longuement et avais alors résisté à ses sirènes. Mais voilà, je suis depuis tombée sur cette pure merveille, modèle Monte Cristi Classic de chez Lock & Co Hatters (fournisseur officiel de sa très gracieuse Majesté s’il vous plait). Je vais finir par craquer pour ce sublimissime couvre-chef, si si…

Histoire de savoir où arborer la merveille en question, je vous livre un gros coup de cœur mais chut, ne le répétez pas… A Saint Jean Cap Ferrat, à un jet de caillou de Nice et de Monaco, la plage de Passable offre une vue féérique sur la baie de Villefranche sur Mer, l’un des joyaux de la Côte d’Azur.

Elle se divise en deux parties. Une plage publique où les gamins du coin côtoient les habitués qui, du 1er mars aux vacances de la Toussaint, n’hésitent pas à venir nager dans une eau limpide. Avouons cependant que cette plage se réduit telle une peau de chagrin d’une année sur l’autre, pour cause d’extension intempestive de l’établissement privé qui le jouxte. Espérons que cet été il en reste encore un morceau significatif… Encore quelques jours de patience et, promis, je vous tiendrai au courant !
La plage privée propose comme toujours toutes sortes de matelas et parasols, propices à un confort maximal. Le russe y est une langue ordinairement parlée mais on n’oublie pas la clientèle locale qui cohabite tranquillement avec les touristes de tous horizons. Et puis surtout, le cadre est exceptionnel…Mais revenons-en au Panama. Au bord de l’eau se dresse une petite boutique, à l’ombre des cannisses, dans laquelle on trouve des chapeaux du type Borsalino. Le it accessoire à mon humble avis… Précisons que la responsable, présente chaque année, est charmante et permet un summer shopping sympathique et détendu. Panama + maillot + paréo : rien de plus mais rien de moins pour profiter de ce petit coin de paradis.

Si vous passez dans le coin de Passable, faites le détour : ceux qui y sont allés n’en sont jamais revenus…

Plage de Passable
Chemin de Passable
06230 Saint Jean Cap Ferrat