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Le tolga, kézako ?

Il y a quelques semaines, les minis moi sont parties pour un voyage exceptionnel, direction le Nord de l'Europe. Point de Rovaniemi et de son Santa Park (où le business de Noël atteint des sommets, tant au niveau des coordonnées GPS que du chiffre d'affaire des tours operator), mais Tromsø et le Nordkapp, à la découverte du soleil de minuit, le tolga. Des questions préalables avaient été posées : "mais ça veut dire quoi le soleil qui ne se couche jamais ? on ne dort jamais ? on n'allume jamais la lumière  ?". N'étant pas allée vérifier sur place, je m'en suis remise à leurs témoignages, tant verbaux que photographiques pour illustrer l'affaire. Les superbes images qu'elles ont rapportées parlent d'elles-mêmes…

 

 

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Campeones del mundo

Johannesburg, 11 juillet 2010, l'Espagne devient Championne du Monde de foot, à la 116ème minute du match de finale qui l'oppose aux Pays bas. Pour l'un ou pour l'autre pays, c'était une première et pour cette fois ce sont les rouges (qui pour l'occasion ont joué en bleu…) qui repartent avec le précieux trophée.

La coupe 2010 a vu disparaître de nombreux poids lourds dès le début de la compétition : le champion en titre et le finaliste au premier tour, rien que ça. Certes l'Espagne n'est pas une petite équipe mais l'Angleterre et même l'Allemagne n'ont pas supporté le rythme sud africain. Mais aujourd'hui, la fête est belle au pays de Gaudi et de Cervantès et Orange Mécanique a du regretter hier soir de ne pas être dans les rues de Barcelone qu'elle aime tant.

"Seule la victoire est jolie" disait Michel Malinovski à l'arrivée de la Route du Rhum 1978 alors qu'il franchissait la ligne 98 toutes petites secondes après la vainqueur Mike Birch au bout de 23 jours de course. Les oranges ont vu s'envoler la coupe pour un tout petit mais énorme but. Un beau match, cependant, durant lequel les deux pays n'ont pas démérité.

L'équipe va bientôt rentrer et nul doute que l'été sera muy caliente du côté de Madrid, Barcelone ou Seville…

Photo (A.Ruesga) et titre empruntées à elpais.com, édition du 11 juillet 2010

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FIFA South Africa 2010

11 juillet 2010. Johannesburg. Il fait une chaleur écrasante mais l'ambiance est au délire. Certes cela fait des semaines que les équipes de 32 pays disputent match après match la première Coupe du Monde de Foot sur le sol africain. Il y a eu des suprises, des déceptions, des sorties de piste prématurées… Mais aujourd'hui, la finale a sacré le vainqueur. L'équipe la plus efficace, celle où il n'y a pas qu'un capitaine, mais autant de joueurs capables d'emmener le reste de l'équipe vers la victoire. 12 ans après la fameuse victoire 3-0 contre le Brésil au Stade de France, Thierry Henry capitaine historique (à l'arrachée et sous la pression populaire contre les délires d'un certain raymond D.) et joueur talentissime, soulève la coupe au milieu d'un stade en liesse. Et dire qu'il a failli regarder tout cela depuis le banc, soi-disant bon à prendre sa retraite… Non mais franchement… A croire que la chaleur ne réussit pas à tous… Oublions les errances de Raymond qui sera bientôt (incessamment sous peu, très vite) remplacé par l'inoubliable Laurent Blanc fraîchement  libéré de ses obligations bordelaises.

12 juillet 1998 – 11 juillet 2010 l'équipe de France boucle la boucle et rapporte à la maison un titre pour lequel on aura mouillé le maillot, au propre comme au figuré. L'écrin de la coupe a été créé par la prestigieuse maison Louis Vuitton. Foi de fashionista, c'est bien le it-bag des quatre années à venir. Il est temps de le ramener sur les Champs-Elysées !!!

Mais non ne paniquez pas, Lady Pénélope n'a pas encore fondu les plombs après 2 jours de chaleur balbutiante. La Coupe commence ce soir, par un Uruguay-France au Cap à 20h30. Imaginons que je n'aie fait que prendre qu'un peu d'avance ! Allez les Bleus !

Photos Reuters & www.trenditude.fr

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Monacornucopia


Monaco. Ses princesses, ses belles voitures, ses soirées mémorables, ses jet-setters, ses avantages fiscaux et surtout un musée océanographique qui fête cette année ses cent ans. Albert Ier l’a fondé en 1910 pour permettre la découverte de l’océanographie, du respect du monde marin, ainsi que des spécimens rapportés de ses 28 expéditions en Arctique entre 1885 et 1915. Collection unique, référence mondiale, le musée est perché à flanc de Principauté et domine les eaux monégasques. Alfred Hitchcock, au début de la Main au Collet, ne résiste pas à l’envie de nous le faire admirer. 

2010, pour célébrer le centenaire, Albert II invite l’artiste qui dérange, Damien Hirst. Je passe sous silence la polémique relative aux tarifs hallucinants de ses œuvres pour ne retenir que le paradoxe. D’un côté un musée qui préserve jalousement les squelettes d’animaux, qui entretient les bassins d’eaux de mer pour sauvegarder certaines espèces menacées du monde du silence. De l’autre, un artiste qui écorche des cadavres d’animaux (cochon, vache, mouton…) et les baigne dans le formol sans oublier de les couper en deux pour faire apparaître le travail de lente putréfaction tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Un requin-marteau monumental semble faire le lien entre les deux univers…

Curiosité scientifique, artistique ou morbide ? Toujours est-il que l’artiste investit également la ville avec des œuvres colossales. A visiter impérativement si vous êtes de passage avant le 30 septembre 2010.

Portrait de Damien Hirst empruntée au Journal du Design.
Photo du requin empruntée au
Musée Océanographique

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Lady Pénélope on the rock

Après des lustres, pardon, semaines, passées dans le blizzard et la tempête (qui a dit que j’exagère ?) une escapade méditerranéenne s’impose. Direction Monaco, ses casinos, ses boutiques, ses bateaux, son prince…

Nous voici arrivés en principauté à jouer les touristes, appareil photo à l’épaule (pas autour du cou malheureux, vu le poids de l’engin, on risque l’entorse cervicale) et, miracle, lunettes de soleil sur le nez. Tout pour un marathon monégasque car c’est bien de cela qu’il s’agit…

Départ sur le port, près de la piscine, certes peu fréquentée en ce mois de mars ce qui paraît logique du fait qu’elle est en plein air. Quelques courageux se lancent peut être parfois, mais là non, bizarrement personne malgré les 14° qui nous paraissent quasi estivaux (l’effet de contraste avec les derniers jours sans doute). Remontée de l’avenue d’Ostende depuis le virage de Sainte Dévote (bien connu des amateurs de F1) jusqu’au pied du Casino. Incursion au Café de Paris et micro shopping dans la Galerie du Métropole puis descente par les jardins du Casino.

Le retour nous a permis d’apprécier les quelques merveilles flottantes qui peuplent le Port Hercule. Ma préférence à quelques vieux gréements de teck et d’acajou auprès desquels les gros yachts luxueux ne font pas le poids, en terme d’élégance nautique en tous cas. Par exemple Tuiga, le vaisseau amiral du Yacht Club de Monaco, un 15m JI à gréement aurique qui vient de fêter ses 100 ans : superbe.

Une journée de promenade printanière (si, si) qui s’est achevée par une halte récupératrice sur la plage de Passable au Cap Ferrat. Un retour aux fondamentaux pour s’assurer du retour des beaux jours.

Photo Tuiga empruntée au Yacht Club de Monaco
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Un week-end aux salons

Et voilà. Les soldes d’hiver se terminent bientôt. Les collections printemps-été pointent timidement le bout de leurs cintres en dépit des flocons, goutes et autres témoins de la froidure actuelle. Courage, robes, shorts, escarpins et autres tongs, votre tour arrive…

La fin du mois de janvier est ainsi celle des salons durant lesquels se découvre la tendance de l’hiver prochain. Je n’ai évidemment pas résisté à l’appel des nouveautés et ai entamé un audacieux marathon.

Première étape, Who’s next et Première Classe (prêt-à-porter, chaussures, accessoires). Une nouveauté, le Petit Who’s next qui accueille des marques pour les 0-16 ans. A voir ! Un petit clin d’œil à Mademoiselle Quincampoix (malheureusement absente quand je suis passée, mais ce sera pour la prochaine fois j’espère !) un espace Blog éphémère au cœur du Fresh. A l’entrée, ne pas manquer le sympathique exercice de style sur le drapeau : mention spéciale à celui du Comité France Tricot, mon préféré.

Second point au programme, Prêt-à-porter et ses centaines de marques présentes. Impossible de tout voir, mais j’ai essayé… Et puis, un petit passage obligé à Eclat de Mode – Bijhorca et ses bijoux et accessoires.
Bref, de la mode, encore et toujours. Je ne ferai pas de top de mes préférences, c’est encore trop frais pour réaliser un classement. Mais beaucoup de monde, dans une humeur souriante : l’effet crise est il en train de s’étrangler ? Ce serait une bonne nouvelle.

Enfin, car les filles aiment aussi les voitures, ne manquez pas Rétromobile, qui se tient hall 7.2 pour les passionnés de mécanique ancienne jusqu’au 31 janvier.

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Düsseldorf : fashion, art & design

Si Milan est, à juste titre, considérée comme la capitale italienne de la mode, il semble que Düsseldorf remporte ce titre concernant l’Allemagne.
Me voici partie à la découverte, improvisée certes, de cette métropole de la Ruhr dont j’avais plus entendu parler pour son industrie lourde que pour ses trésors culturels.

Fatale erreur que de négliger de telles merveilles. Question mode, rien ne manque. La Königsallee offre toutes les enseignes que l’on peut espérer, de Gucci à Escada, en passant par Prada ou Bögner. Dans un autre esprit, on trouve également American Apparel, Joop!, H&M ou encore COS tout à côté. Mais au-delà des boutiques, Düsseldorf accueille les showrooms de ces enseignes, ainsi qu’on les aperçoit à travers les baies vitrées des nouveaux bâtiments.

Car le vrai choc a été la découverte d’une architecture faite de verre et d’acier, en particulier Medienhafen, l’ancien port industriel de la ville. Aujourd’hui, s’y déploient tours de verre, façades étranges ou encore hôtels de prestige plus impressionnants les uns que les autres.
 
Ainsi le Colorium de Hartmut Ibing ou encore la façade du Roggendorf-Haus de Norbert Winkels et les personnages improbables de Rosalie.


 

Il y a évidemment une partie plus ancienne, où la vie nocturne fait fi des contingences météorologiques. Jusque tard (très tard), on peut y prendre un verre, dîner ou simplement se promener dans les ruelles pavées ainsi que me l’a confirmé mon guide. Pour preuve que la ville conjugue confort et esthétique, même le design des toilettes publiques n'est pas laissé au hasard.

Enfin, parmi les petites merveilles que les autochtones vous font généreusement découvrir, notons la fresque murale du hall de la Faculté de Médecine, sur le thème des Brushstrokes et réalisée en 1970. Celle-ci est signée Roy Lichtenstein, l’un des artistes essentiels du pop art (rien que ça) et dont les œuvres s’inspirent principalement des comics. Drôle d'endroit pour une expo, mais chut, ne le répétez pas…