Browsing Category

Ailleurs

Ailleurs

Balade à Venise

Après la Norvège et l’Autriche, les minis-moi globe-trotteuses se sont lancées à la découverte de Venise. Les petites veinardes ont ainsi découvert la cité des amoureux, sa lagune, ses canaux, sa place Saint Marc… Leur maman n’y étant jamais allée (promis, je vais finir par y remédier), elles lui ont rapporté de très jolies photos. Un bien beau reportage à partager : elles le valent bien. Merci mes z’amours 🙂

Ailleurs

Tombeaux saadiens (Marrakech #2)

Le séjour à Marrakech a été l’occasion d’une petite visite historico touristique. Non, il n’y a pas que la place Jemaa el Fnaa, le souk et les charmeurs de serpents. Au pied de la mosquée El Mansour se trouve la nécropole des rois Saadiens, qui ont régné au 16ème siècle à l’époque du grand sultan Ahmed al-Mansur Saadi (1578/1603) (c’était pour la minute culturelle). Les tombeaux, une soixantaine, ont été découverts en 1917 et sont régulièrement restaurés depuis. Le mausolée principal, une merveille,  est fait de stuc ciselé, les tombes de marbre de Carrare et la coupole de cèdre. Au beau milieu de la Casbah et de ses centaines de mobylettes, le silence règne. Magnifique.

Ailleurs

Correspondances marocaines (Marrakech #1)

Il y a des lieux qu’on a envie de découvrir et on ne sait pas pourquoi. A force d’en parler, je suis (enfin !) partie pour la Perle du Sud. Le risque avec une idée préconçue, c’est d’être déçue quand la réalité rejoint la fiction. On m’avait mise en garde : « gaffe ma grande, c’est pas comme tu te l’imagines… ». Je m’étais donc conditionnée à rester objective, à abandonner mes fantasmes et à profiter de ce que mes yeux allaient découvrir. D’abord, il n’y a pas que les yeux : déjà, à la descente de l’avion, il y a la chaleur (because avec les 17° que je laissais derrière moi, 34° ça fait quand même une sacrée différence). Une expédition en taxi plus loin (la conduite marocaine vaut son pesant de tajine), nous longeons les remparts pour pénétrer dans la Médina. Point d’hôtel genre building à l’européenne avec piscine olympique et buffet italien ou espagnol mais un riad perdu au beau milieu de la vieille ville.

Point info : un riad doit, pour mériter son nom, comporter dans son patio quatre arbres plantés en terre ainsi qu’une fontaine. Beaucoup ont sacrifié ces plantations au bénéfice d’une piscine (ça plait plus aux touristes paraît il) et doivent être appelés un dar. Antoine, notre hôte, a bien insisté sur le sujet, je ne voudrais pas m’exposer à ses foudres certes bienveillantes. La fameuse maison d’hôte est perdue au milieu d’un dédale de petites rues (tellement petites qu’elles n’ont pas de nom) qui abritent, côte à côte, vendeur de babouches, réparateurs de mobylettes (aargh les mob’ et leur pilotage, tout un programme), marchands de tapis, boucherie (euh oubliez le terme « chaîne du froid », la viande attend, soigneusement posée sur une serpillère qui lui tient lieu de vitrine non réfrigérée), droguerie et autres ferronniers… Ca sent l’essence et l’huile de vidange, les épices et le thé à la menthe. Mais qu’importe.
J’ai repensé à Charles le Grand (Baudelaire pas l’autre) et à son sonnet des Correspondances : « les parfums, les couleurs et les sons se répondent« . C’était comme je l’avais imaginé et j’ai adoré.

Ailleurs

Very good trip (Londres #3)

Après Notting Hill et la quête infructueuse de la porte bleue (info : il semblerait qu’elle a été vendue bouhouhou…) et le shopping intensif, j’ai tout de même sacrifié au parcours éduco-touristique. Londres est à l’heure des JO et se fait un lifting sérieux : on ravale quelques façades et rafraîchit quelques artères. Après 2 jours de beau temps, le smog et la bruine ont fini de parfaire le retour au cliché « en Angleterre, il fait moche ». Direction Regent street et la descente sur Piccadilly circus , Trafalgar square et, évidemment, Big Ben (qui était beaucoup plus grande dans mon souvenir, comme quoi faut retourner voir en live because ça datait pas d’hier). Sur les quais se trouve le London eye (une grande roue mégabig qui offre un point de vue imprenable sur London et ses environs). Une inquiétude de vertige plus loin (pfiou c’est que c’est haut ce bazar), ça valait le coup d’oser car le point de vue est, pour le coup, imprenable !

Comme nous sommes entre nous, j’avoue avoir craqué pour un achat so kitsch. En effet, après une longue hésitation entre la tasse du jubilé de la Queen (60 ans de règne, chapeau bas madame), l’assiette commémorative à la grâce de Diana ou encore la boule à neige Buckingham touch’, je me suis décidée pour THE torchon officiel du mariage de Kate et William (ouhai je sais, fallait oser). Ayé, j’ai une cuisine royale !

 

Ailleurs

Shopping time (Londres #2)

Aller à Londres et ne pas faire de shopping s’assimilerait à un crime et, à mon corps défendant évidemment, je me suis résolue (sous la pression des minis qui m’avaient fait une liste aussi longue que celle de mes résolutions de nouvel an, c’est dire…) à faire les boutiques. Oui je sais, l’amour d’une mère n’a pas de limites. Bref, quelques robettes chez Topshop, un mini short en jean, des shoes incroyables, un (pardon, deux) sacs (ben oui c’est pas des minis moi pour rien, sont addicts aussi aux sacs à main), des babioles estampillées Union Jack sont venus remplir la valise que j’avais prévue king size (suis pas débutante, j’ai un master en shopping).

Je n’ai pas résisté au passage über kitsch par la case Memorial Diana & Dodi (mais je vous fais grâce de la photo et de l’enregistrement de la touriste qui nous a infligé gratifiés d’un chant so larmoyant à la gloire de la princesse-trop-tôt-disparue) et ai ainsi découvert le Pet Spa de la maison Harrods. Voui voui, rien de moins qu’un institut de beauté pour bébêtes, planté au milieu d’un étage exclusivement destiné aux quelques millions d’amis british à quatre pattes : cakes pour animaux, colifichets et ornements divers… Pour info, un chihuahua siglé Harrods vaut la modique somme de quelques 2200£ : j’ai hésité… (euh, non, c’est de l’humour anglais 🙂 )

Ailleurs

Saturday Notting Hill fever (Londres #1)

Qui dit Londres un samedi, dit Portobello road et son market. Depuis Coup de foudre à Notting Hill, j’espérais bien partir un jour à la recherche désespérée de la fameuse porte bleue qui a abrité le baiser « surréaliste mais sympathique » entre Anna Scott/Julia Roberts et  William Thacker/Hugh Grant (pour ceux qui auraient raté THE comédie romantico gnangnan millésime 1999 : séance de rattrapage obligatoire pour mise à niveau urgente). Hélas, point de porte bleue, du moins pas celle que j’attendais et encore moins son so sexy occupant (là encore je précise que je cause de William Thacker et pas son improbable colocataire, l’inénarrable Spike). Cependant, la visite vaut le coup d’oeil et on croise, en vrac et sans préférence, une boutique de fourrures installée depuis 1949 et qui annonce fièrement détenir et proposer la « plus grande collection de sacs main vintage du Royaume Uni », des vendeurs de fripes, de légumes, d’antiquités plus ou moins antiques (pour les made in China, rien n’est sur).

Il y a également la joueuse de Bontempi (pardon d’orgue façon cathédrale), le fils spirituel de John Lennon (du moins qui tente de se faire passer pour tel), les copains qui se font un petit boeuf comme ça, pour le plaisir… (non non, pas avec Herbert Léonard, pitié).Bref, tout et rien, du professionnel et de l’amateur mais surtout une concentration polyglotte impressionnante. J’ai réussi à trouver, acquérir (5£, une folie) mais surtout rapporter intact, un énième vase orange pour ma collection. Au royaume du kitsch, j’étais ravie.

Ailleurs

Genève 2012, l’autre Fashion Week

Après la Fashion week, il reste un salon pour découvrir de nouveaux modèles, cette fois de bolides en tous genres. La collection Spring Summer 2012 est riche et la manifestation genevoise annonce quelques 100 premières mondiales. Point de red carpets mais des stands soigneusement mis en scène, aucun mannequin mais de nombreuses hôtesses armées d’un iPad pour accompagner le visiteur dans son choix. Les stars sont luxueuses ou minimalistes, hybrides ou carburantophages, populaires ou élitistes…

 Il a fallu écraser quelques pieds (d’où l’efficacité toujours redoutable d’un escarpin qui, bien qu’étant audacieux en mode « piétinage salon », demeure l’arme absolue contre les Converse taille 45 qui hantent le lieu), jouer des coudes et se faufiler au premier rang pour le défilé (pardon, la présentation). Mais, encore une fois, les jolies voitures sont un plaisir qui se conjugue également au féminin. Pour ma part, et après avoir soigneusement étudié les candidates, je reste sur ma pôle position : Choupette version 2012 reste ma préférence à moi.
82ème Salon International de l’Auto et de l’Accessoire
Genève 8-18 mars 2012