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Strasbourg

La vie...

Christkindelsmärik, le retour

Vendredi 25 novembre. L’inoxydable (et fort coûteux) Michel Drucker donne le coup d’envoi du marché de Noël strasbourgeois, le Christkindelsmärik. Depuis 1570, il est LA référence. Petits gâteaux, vin chaud, boules et décorations typiques : tout y est réuni pour avancer dans les préparatifs du réveillon. L’an dernier, dans un souci de retour aux valeurs initiales, le mot d’ordre avait été donné de bannir ce qui n’était pas estampillé Elsass touch’, dont les churros (ces délicieux et hyper caloriques beignets espagnols). Exit les churros donc. Qu’on se rassure, la crêpe (bretonne) et la gaufre (liégeoise) ont toujours droit de cité, ouf.
Née à Strasbourg, je pratique le Christkindelsmärik depuis bien longtemps (bon pas si longtemps que ça, n’exagérez rien) et les minis moi m’accompagnent désormais. Notre première incursion d’aujourd’hui a été placée sous le signe de la traque aux petits chalets « pseudo Elsass » et nous n’avons pas été déçues. Entre bestioles en fausse moumoute véritable, super décos made in jsépasoù  ou encore trouvables sans doute l’été sur les plages de Palavas les flots, le choix est vaste. Non qu’il soit déplaisant (affaires de goût) mais sévèrement hors sujet.
Je ne dis pas que le Christkindelsmärik a perdu tout son sens, mais quitte à faire le ménage, il s’agirait de le faire en profondeur. En attendant, rendez nous les churros !

La vie...

Le Rétrorencard de Lady Pénélope

Une fois par mois, Lady Pénélope a un rencard, ou plutôt un Rétrorencard. Naan, ne s'agit pas de rencontre entre séniors branchés blogosphère, mais bien du rendez vous mensuel des amateurs d'autos (et de motos) anciennes. Si l'idée est née il y a une dizaine d'années, c'est en 2005 qu'elle a pris ses quartiers actuels et est devenue "la plus importante manifestation gratuite du genre en France". Le principe est simple : les heureux possesseurs (ou simples amateurs) de véhicules anciens se retrouvent, le premier dimanche de chaque mois et en toute simplicité, gratuitement et sans aucun engagement sur le parking du Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg, pour partager le plaisir de voir et revoir des autos/motos d'exceptions. 

 

 

  

On y croise des DS présidentielles véritables, des combis VW tout droit arrivés de Woodstock ("la voiture de Scoubidou" comme me l'a rappelé mini-moi 2), des Jaguar, des Cadillac, des Bugatti, des MG, des Aronde, des Traction, des Simca, des 2CV, des Coccinelle, des Ferrari et autres… Seule condition, être âgée de 30 ans au moins (la voiture, pas le visiteur…). En effet, en 2007, les organisateurs ont 'recadré" les chose en boutant hors zone les voitures certes exceptionnelles mais hélas trop récentes. C'est ainsi que ce matin encore, nous avons vu une Ferrari California blanche flambant neuve pointer le bout de son joli capot mais devoir se garer  à l'autre bout du parking pour cause de jeunisme. Ici, on a beau être luxueuse, on ne plaisante pas avec le règlement. 

 

Le public est aussi varié que les bolides. Familles avec marmots, couples bobos, groupes de copains ou cyclistes solitaires se croisent au détour des allées. Le rendez vous se veut bon enfant et décontracté et on pourrait presque déplorer l'absence de buvette histoire de prolonger le papotage dominical. Qu'à cela ne tienne, rendez vous est pris pour le mois prochain. Sans faute.

  

www.retrorencard.com

Gourmandises, Tendances

Someone else !

Au pays du café il y a Nespresso et le reste du monde. Grâce à un plan marketing furieusement efficace et à une icône sexyssime, la capsule made by Nestlé est devenue THE référence. Comme Coca Cola est devenu le soda absolu, Nespresso est le café qu’il faut boire. Et puis c’est tout. Sauf que non. OK je suis fan du monsieur qui évite le piano tombé du ciel ou encore qui recycle les déchets de John Malkovich, George le Grand. Mais en France, on n’a peut être pas inventé la capsule mais on a des idées.
  
C’est ainsi que des torréfacteurs indépendants résistent au poids lourd d’un marketing body buildé. A Strasbourg, la future ex capitale européenne, les cafés Reck existent depuis 1884 et côtoient la boutique de George C. Avec Reck au 8 de la rue et Nespresso au 4, la guerre du ristretto n’aura cependant pas lieu. Les cafés Reck, mitoyens de Nestlé, affichent sur leur vitrine un fier « Something else » parce qu’ils le valent bien.  Tout au plus les passants apprécient ils les passeports en vitrine. A ma gauche, Thomas Riegert, chef d’entreprise. A ma droite, George C, VRP mondial de la capsule alu. Qui a parlé d’El Gringo ?

Cafés Reck 8 rue de la Mésange, Strasbourg

Ecrans & toiles

Recherche Robert désespérément…

La nouvelle avait fait l'effet d'une bombe. Guy Ritchie (ouhai l'ex de Madonna, comme Sean Penn, mais on va bien finir par ne plus y penser..) a décidé de tourner une scène de Sherlock Holmes 2 à Strasbourg. Passés les quelques jours de doute raisonnable (franchement, Robert Downey Jr et/ou Jude Law en terre alsacienne, vous y auriez cru vous ? non, bon), le canard du coin publiait l'info complète : OUI c'est vrai, OUI on recherche des figurants, NON les mégas stars ne seront pas présentes pour cause de non-scènes qui nécessitent leur intervention. Demi déception donc mais qu'à cela ne tienne, Strasbourg n'est pas Cannes et encore moins Cinecitta alors l'heure était aux réjouissances.

     

  

C'est ainsi, qu'après plusieurs semaines d'attente, de castings pointus lors desquels les heureux élus ont été soumis à la signature de THE clause de confidentialité extra forte et d'investissement de quelques hauts lieux à forte valeur touristique ajoutée, ils sont venus, ils sont tous là (comme dirait l'ami Charles). Plusieurs jours de tournage qui ont nécessité la transformation des environs de la cathédrale : c'est ainsi que la future-ex capitale européenne a vu ses façades transformées, a entendu des bruits de sabots de chevaux sur les pavés du secteur piéton, sans oublier le parvis du 5***** local assiégé par quelques groupies bien informées.

  

Car oui, grâce à la vox populi, l'info a transpiré. Robert Downey Jr, alias Iron Man, alias Larry Paul dans Ally Mc Beal, alias Sherlock le grand est là, en chair, en os et en bonnet. Malgré une enquête et une filature minutieuse, je n'ai pu approcher le bad boy en question (précisons que l'acteur était  accompagné Madame son épouse, alors non rien de rien, ne regrettez rien les filles : no autographe anymore…). J'ai néanmoins la chance de connaître un généreux veinard qui m'a fourni la preuve en images de sa présence. Mon âme de midinette est comblée… Merci JM !

La vie...

Douceurs de Noël

Dans la famille traditions, je demande la grand-mère. Nous sommes à J-12, les sapins s’installent dans les maisons, la neige fait la fortune des enfants et des monteurs de pneus, ainsi que le désespoir des maladroites de mon espèce. Mais au milieu de tout cela, il y a les bredele. Ces petits biscuits alsaciens dont la confection occupe mercredis après-midi et week-ends de décembre avec les minis moi. Une tradition dont les recettes se transmettent sous le sceau du plus grand secret de génération en génération et dont les sujets portent des noms imprononçables, ou presque : Butterbredele, Anisbredele, Schwowebredele ou encore Spritzgebackenes… Des appellations a priori barbares pour des douceurs irrésistibles.

Alors comme nous sommes ici en petit comité et que personne ne répétera rien (je vous fais confiance), voici la recette des Spritzgebackenes (celle de Môman siouplait), à consommer sans modération : 300g de beurre, 250g de sucre, 2 sachets de sucre vanillé, 200g d’amandes râpées, 1 oeuf, 250g de farine, 250g de fécule. Un hachoir ou une poche à douille cannelée (attention aux biscotos). Travailler le beurre, le sucre, l’oeuf puis le sucre vanillé et les amandes. Ajouter farine et fécule. Passer au hachoir pour former des S sur une plaque de cuisson couvert de papier sulfurisé. Cuire à feu moyen 10mn. Les essayer, c’est les adopter !

La vie...

Christmas time

J-8 avant le passage de l’homme en rouge. Il était plus que temps de penser sérieusement au sapin. Naturel ou artificiel ? Grand, moyen ou petit ? Epicéa ou Nordmann ?
Autant d’épineuses questions auxquelles nous nous sommes empressées de répondre. Au final, le sujet mesure environ 1,80m et provient des Vosges du Nord. Le parfum de la résine étant incomparable, nous nous sommes, comme d’habitude, jetées sur un sapin véritable. Certes, il aura fallu sacrifier un arbre mais le sapin en plastique authentique ne nous a pas encore convaincues. Les mini-moi ont participé au vote. Le choix était unanime.

Je passerai sous silence l’épopée de la traversée de la ville, flanquée d’un arbre dont l’aérodynamisme peut se confondre avec celui d’un fer à repasser. Trois étages (par l’escalier siouplait) et un pied « de compétition » plus loin, nous voilà armées de boules, guirlandes, bonshommes et autres bougies. L’occasion de rappeler aux miss comment et pourquoi ce sapin pour Noël.

Certes, Noël célèbre une naissance mais le sapin n’a, au départ, rien à voir avec la religion. Tradition païenne par excellence, elle a été embrassée par les chrétiens, notamment par les protestants dès le 16ème siècle. Le sapin, persistant malgré les mois d’hiver est interprété «comme la vie qui ne meurt pas » ainsi que l’indiquait Jean Paul II en 2004. Quand paganisme et religion parviennent à faire bon ménage.

En tous cas, le sapin ne se contente pas de se voir apprécié par de nombreux adeptes. Il génère également un concours à celui qui aura le plus-super-grand-mega-big-over-sized sapin. Au top, celui du Rockfeller Center de New-York (qui remporte le titre chaque année) devant celui de Strasbourg que j’évoquais il y a quelques jours. Une médaille d’argent bien méritée.

En ce qui nous concerne, l’affaire est dans la hotte, nous sommes prêtes.