Browsing Tag

Marion Cotillard

Ecrans & toiles

Yes we Cannes

En bonne Woody addict, j'attendais avec impatience la sortie de Midnight in Paris. Pas seulement pour découvrir les dernières élucubrations idées géniales du papa d'Annie Hall, ex de la sublime Diane Keaton ET de la très engagée Mia Farrow. Rappelons (pour  la minute pipole) que cette dernière n'est autre que la mère adoptive de l'épouse actuelle de Woody, devenant par là la belle-mère de son ex mari. Z'avez suivi ? Bon je continue et reviens à Midnight in Paris. Le fameux film a été présenté hors compétition et "on" dit qu'il vaut le coup. Mais voilà, je m'aperçois que la VRAIE question n'est pas de savoir si oui ou non Allen le Grand s'est surpassé mais bien pourquoi Marion Cotillard et Carla Bruni sont absentes de la red carpet. Damned ! Un tel absentéisme est passible de suspension d'allocations, familiales ou autres.

Rater la montée des marches (que pratique divinement Uma la killeuse tous les jours) n'est autorisé que pour des raisons aussi sérieuses qu'exceptionnelles : emprisonnement (ou garde à vue, ça marche aussi) ainsi que Lindsay Lohan l'a tenté en 2010, nuage de cendres volcaniques (des fois qu'Eyjafjallajokull tente un come back mais ça se saurait), grossesse… Concernant ce dernier motif, Marion Cotillard ne laisse pas de place au doute. S'agissant de Carla Bruni-Sarkozy, je ne saurais essayer de percer ce secret (de  polichinelle ?).

Ecrans & toiles

La môme Marion

Hier soir, les Oscars ont été décernés. En 2008, celui de la meilleure actrice avait été attribué à Marion Cotillard pour son rôle dans la Môme. J’avais à l’époque évité de justesse un lynchage en règle pour avoir avoué ne pas avoir été éblouie par le film. Aujourd’hui encore je suis consciente du risque que j’encours en le répétant mais tant pis.
Comme tout dimanche (surtout quand la température est quasi polaire), le cinéma était au programme. Cette fois, la curiosité m’a conduite chez Rob Marshall et son Nine, une comédie musicale qui met en scène les tourments d’un metteur en scène, hanté par les trop nombreuses femmes de sa vie. Marion Cotillard y incarne Luisa Contini, l’épouse de Daniel Day-Lewis. Elle est entourée par la toujours sublimissime Sophia Loren, Judi Dench (qui délaisse James Bond), Nicole Kidman, Fergie…

Penelope Cruz était ainsi nominée pour l’Oscar du Meilleur Second Rôle Féminin pour son rôle de Carla, la maîtresse. Mais autant j’aime beaucoup miss Cruz (éblouissante dans Etreintes Brisées d’Almodovar le Grand), autant je déplore que notre Marion nationale n’ait pas été récompensée cette fois. Une interprétation toute en retenue, mais surtout l’occasion d’apprécier une voix magnifique. Nous sommes loin de Taxi et l’actrice joue définitivement dans la cour des Grandes. Certes, elle a su interpréter Piaf (je reconnais la performance) mais là, ses deux chansons sont de véritables bijoux. La première est une douloureuse déclaration d’amour, la seconde arrive au moment de la séparation. Le film est bon mais surtout a voix de la môme Marion prend toute sa mesure et bouleverse le public.



Alors oui, j’étais restée sceptique il y a deux ans devant votre statuette dorée. Mais aujourd’hui je déplore qu’on n’ait pas pensé à vous. Qu’à cela ne tienne, une prochaine fois.