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Apple for ever…

Ca y est ! Il est là !

De qui parlons-nous ? Mais évidemment du dernier né de chez Steve Jobs, l’iPhone3G S.
Comme toujours chez la maison à la pomme, un marketing survitaminé a précédé le lancement de l’opération.
Abonnée chez l’opérateur historique depuis la nuit des temps (pensez, à l’époque c’était le OLA, qui ressemblait à s’y méprendre au modèle Fisher-Price, mais pour grands…) et aujourd’hui munie de la version 3G, j’ai reçu environ 18 SMS et 12 emails me ventant l’arrivée imminente de la merveille.
Le modèle actuel ne me quitte pas depuis plusieurs mois déjà. Entre l’agenda, la météo (quoique en ce moment mieux vaut ne pas trop regarder), l’accès à mes emails (qui me vaut d’aller de moins en moins les relever sur mon PC ce qui sature la boite, je l’avoue) et surtout les applications génialissimes du type Shazam ou Facebook, il est devenu « celui qui ne me quitte jamais ».
Vive l’internet illimité et la hotline avec Orange Mécanique !Je me demande d’ailleurs si je ne développe pas une véritable addiction au joujou devant la panique qui s’est emparée de moi la semaine dernière quand je l’ai oublié chez moi en partant au boulot. Mon téléphone me manque et tout est dépeuplé…
La nouvelle version propose toutes sortes de nouveaux gadgets : vidéo, appareil photo 3MP à autofocus intégré, boussole numérique (on est loin celle de Jack Sparrow), intégration d’images et de vidéos dans les messages (il était temps !), dictaphone et autres. La fonction Nike + iPod est enfin accessible sur iPhone. Du coup, plus besoin de prendre mon nano, je vais pouvoir jumeler mon téléphone à mes chaussures supersoniques, waou…

Question design, peu de changement, mais il faut dire qu’il est déjà magnifique.
Comme d’habitude, Apple frappe fort !

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J-7 !

La fin du mois de juin est marquée par des éléments qui rassurent quant à la permanence des choses. La fin de l’année scolaire, le fleurissement des parasols sur les terrasses des cafés, l’échappée des tenues estivales qui souffrent de claustrophobie depuis les mois d’hiver et… les SOLDES !

Mot magique des accros du shopping (non, pitié pas celle du film, les autres, les vraies !), déclencheur de crises d’angoisse pour certains, synonyme de fièvre acheteuse libératoire pour d’autres : les soldes ne laissent personne indifférent.
Cependant, à y regarder de près, les soldes « traditionnelles » n’existent plus vraiment.

Il y a quelques années, on attendait fébrilement LA date fatidique qui allait permettre, enfin, de s’offrir ce fameux-petit-haut-ravissant-qui-ira-tellement-bien-avec-ce-pantalon-que-je-ne-sais-jamais-avec-quoi-assortir-c’est-pourquoi-je-ne-le-mets-jamais…
On se préparait pour la lutte ultime : tee-shirt bretelles minimaliste qui permet d’essayer un top sans passer en cabine, une jupe pour enfiler vite fait un pantalon « pour voir », les ballerines qu’on enlève en deux secondes pour vérifier que le 39 est bien la bonne taille (on les a passées au moins trois fois dans les semaines précédentes au moment du repérage mais on ne sait jamais…).

Cette année, les soldes flottantes ont fait leur apparition. Une semaine choisie librement, en dehors des dates imposées par l’Administration, qui permet d’écouler une partie du stock en milieu de saison. -30% en plein mois d’avril ou mai, quelle aubaine !
Depuis plusieurs jours, pour ne pas dire semaines, ma boite à lettres croule sous les cartons et invitations diverses, réservées aux bonne clientes, « privilèges » dans certains cas, VIP dans d’autres.

Avec toutes ces tentations, le budget soldes a considérablement fondu et il a fallu improviser un vide-dressing d’urgence, histoire de faire de la place (version officielle).
Mais rassurez vous, le compte à rebours est lancé et je ne bouderai pas mon plaisir le 24 juin, devant les pancartes qui annonceront -30%, -40%, -50% ou même -80% !
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Pilule minceur : miracle ou mirage ?

Voilà, nous y sommes. Le temps du bikini revient et avec lui l’inévitable question : l’hiver aura-t-il été dévastateur pour la silhouette ?

Heureusement le retour du printemps s’accompagne immanquablement d’une floraison de couvertures de magazines qui promettent des régimes et solutions miracles (ou presque) pour que tout rentre dans l’ordre. Ouf !

Mais cette année, les abribus accueillent une petite nouvelle : la pilule minceur.
Annoncée depuis des années, celle-ci est présentée comme une arme de destruction massive des kilos superflus. Qu’espérer de plus ?
De quoi s’agit-il ? Renseignement pris auprès d’un professionnel, il apparaît que le traitement est délivré – sans ordonnance – sous des conditions strictes. Le sujet doit présenter un IMC supérieur à 28, c’est-à-dire présentant un surpoids sévère.
Pour mémoire, IMC = poids (en kg)/taille²(en m).

Le principe : l’action est ciblée sur l’absorption des graisses et ne produit aucun effet en cas de consommation excessive d’aliments riches en sucres.
Une activité sportive régulière doit être pratiquée en complément du traitement.
Un régime à (très) basses calories est préconisé.
La non-observation d’une discipline alimentaire très stricte (des petits livrets de suivi de régime et des recettes sont fournis) entraîne des effets secondaires extrêmement gênants…
Rappelons que cette molécule n’est pas une nouveauté mais une version demi-dosée d’un traitement jusqu’ici utilisé par les nutritionnistes.

Limiter graisses et sucres, faire du sport, manger varié en quantités raisonnables : il n’y a là rien de révolutionnaire me direz vous. L’idée de s’en remettre à un comprimé pour parvenir à ressembler à une silhouette (retouchée par un logiciel très performant) repérée sur un magazine reste illusoire.

Nous n’avons rien à attendre de la pilule minceur contre les petites rondeurs hivernales que nous traquons à grand renfort de crèmes, massages et autres substituts de repas plus ou moins comestibles.


Tout cela me rappelle cet excellent film, du non moins génial Alan Parker, Aux bons soins du Docteur Kellogg, sorti en 1994.

A la fin du siècle dernier, le docteur John Harvey Kellogg, interprété par un Anthony Hopkins très en forme, invente les cornflakes et les cures d’amaigrissement au sein de son sanatorium de Battle Creek, à mi chemin entre palace et centre de soins.
Il développe une véritable industrie de la minceur qui permet à son instigateur de générer des profits conséquents.

Il semble que la recette du Docteur Kellogg dispose encore de beaux jours devant elle.