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When Penny met Carrie

Ca y est. Car à force d’en parler il y a un jour où ça arrive, où tout devient possible, où on craque. Ce jour est arrivé et j’ai cédé à la tentation, tant pis…
Mais je vois les sourcils se relever, les mines s’inquiéter. Rassurez-vous, le cas Lady Pénélope n’est pas complètement désespéré. Elle a simplement jeté son dévolu sur THE article en soldes. Non pas le machin affreux qu’on n’aurait jamais acheté en temps normal pour cause de fashion faux pas garanti mais bien sur le Graal, cet obscur objet du désir qu’on repère toutes (et tous, parce que les garçons on vous connaît…) dans un magazine, une vitrine, sur la voisine… A chaque saison son lot d’envies irrésistibles avec en tête une pièce unique et inoubliable. Certes, elle est (souvent) inaccessible pour toutes sortes de raisons
.

Alors voilà. Il y a plusieurs mois j’avais découvert, dès l’entrée de saison dans ma boutique de référence, une superbe robe Richmond X. Ouverte dans le dos, munie de bandes telles des rubans, fermée par une fermeture à glissière hallucinante. Mais bon, il faut parfois raison garder et j’avais renoncé à la merveille. Samedi dernier, petit tour de soldes ultimes… Histoire de… Alors que je passe chez Patricia et Bernard (chez qui j’avais déjà trouvé les sandales Dsquared² à côté desquelles la pantoufle de vair de Cendrillon ressemble à des moon-boots tout droit arrivées de Finlande), je la vois. Elle. La robe de mes rêves.
Ce que je n’ai pas précisé c’est que cette petite chose ravissante est portée par Carrie Bradshaw dans Sex and the City (épisode 2) ainsi que je l’avais vue sur cette photo que nous avait proposée Balibulle il y a quelques semaines. De Carrie à Penny il n’y a qu’un pas qu’après tout je n’ai pas hésité à franchir. Alors au diable les varices, me voici nantie d’un superbe robe, glamour, sexy mais toujours élégante que j’ai hâte de pouvoir porter.

Bon, je ne cacherai pas que c’est là que le bât blesse. Il faut une sérieuse occasion pour sortir la merveille de son dressing. Mais qu’importe les talons pourvus qu’on ait l’ivresse. Il ne me reste plus qu’à trouver la soirée adaptée à la robe (et non la robe adaptée à la soirée, ce serait beaucoup trop simple). La petite robe noire est prête.

Photo de Carrie en Richmond X empruntée au site officiel du film

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Le grand bazar

Début d’année, mois de janvier, routes enneigées… C’est ainsi qu’a démarré la nouvelle année. Après un début d’hiver timoré, nous sommes dans le vif du sujet. Températures polaires, saupoudrage méthodique de neige en quantité plus que généreuse et trottoirs glissants à souhait sont autant de bonnes excuses pour se lancer (tardivement mais il n’est pas trop tard) à l’assaut des soldes. Manteaux, pulls, bonnet (si si) et chaussures adéquates sont ri-gou-reu-se-ment indispensables pour affronter la froidure.

Me voici partie en quête de THE bonne affaire, surtout qu’il semble que la morosité du début de saison laisse un choix impressionnant de tailles disponibles. Il est vrai que les rues sont couvertes d’affichettes vantant des rabais qui, s’ils s’appliquaient à l’état de la Bourse, seraient synonymes de crise mega big plus. -30% (c’est le minimum crédible), -40% (mouais), -50% (ça commence à devenir correct) ou même -70% (là c’est du sérieux) sont autant de balises rassurantes et génératrices d’achats.

Pour mémoire, rappelons que selon leur définition légale les soldes sont « des ventes accompagnées ou précédées de publicité et annoncées comme tendant, par une réduction de prix, à l’écoulement des stocks » (article L310-3 du code de commerce). Les collections de prêt-à-porter ou de chaussures sont ainsi bradées puisque leur date de péremption s’apparente à celle des produits laitiers. Passée la date fatidique du 15 février (à peu près), votre sublimissime veste achetée au prix du lingot ne sera plus qu’un « reste de la précédente collection ». La collection printemps-été 2010 hiberne dans la réserve et n’attend qu’un peu de place sur les portants pour faire son coming out et nous rassurer sur l’arrivée prochaine des petites robes à bretelles et des ballerines légères.

Bref, on solde, oui, mais on solde tout et surtout n’importe quoi. Alors profitons-en ! On n’a jamais assez de douillets pulls en cachemire…

Mais à y regarder de plus près, on découvre d’autres articles liquidés dont le rapport avec la saison météorologique n’est qu’assez obscur. Pièces de vaisselle (bols et tasses rouge semblent réservés au mois de décembre), bougies parfumées (il y a peut être incompatibilité entre parfum cannelle-orange et herbe coupée printanière?), appareils photo (le nouveau FG-67 doit laisser sa place au BB-98 voyons !), coussins propices au cocooning sur canapé (la couleur rouille-choco serait-elle insupportable dès le mois d’avril ?), jeux vidéo WII et Nintendo (là c’est le bouquet !), housses d’ordinateurs portables (jusqu’ou la hype attitude va-t-elle se nicher ?) ou encore produits cosmétiques (« crème peau sèche -30% » : pourquoi, en été elle est supposée devenir mixte ou la série de tubes a été achetée au rabais because mini délai d’utilisation ?).

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2010, sous quel signe ?

Ca y est. 2009 est à conjuguer au passé. Dindes de toutes plumes, naturelles ou boas multicolores l’ont reléguée au rayon vintage.
Il est plus que temps de s’intéresser de très près à ce que réserve 2010. Pour cela, quoi de plus fiable que THE horoscope, celui de LA Bible (celle de m’zelle Méca’ of course mais aussi de Lady Penny depuis sa conversion), ELLE bien sur avec son numéro spécial «Rencontres, succès, amours…» ? Je me lance.

Horoscope solaire pour le cancer ascendant gémeaux (j’ai bien évidemment vérifié les données tant l’exactitude de l’info peut s’avérer fondamentale) : tutti va bene, je peux lire des termes rassurants comme «l’année adoucit les aspérités, adéquation des désirs et de la réalité, optimisme, confiance, augmentation, reconnaissance…». Bon il est indiqué que je suis à la merci de Pluton et Saturne (demandez vous pourquoi «ça turne pas rond»… Désolée pour le calembour c’est la rentrée…) qui «remettent les choses en cause», pfff. Mais c’est pour la bonne cause, ouf. Bref, semblerait que tout aille bien en juin, juillet, fin septembre et octobre avec le top en février-mars. Soit.

Au passage j’apprends que mon astro-star serait Liv Tyler, à la fois femme-enfant, femme-femme et femme-maman. Femme-tout en quelque sorte ?


ELLE faisant bien les choses, je me découvre un signe lunaire (tant que ce n’est pas lunatique, je veux bien). Un calcul savant mais néanmoins rapide annonce le verdict : sagittaire. Allons-y. La fin de l’année permet «de se poser». Oui mais jusque là ? Entre temps, Jupiter, Saturne (encore !) et Uranus s’en mêlent ou s’emmêlent selon la nature de l’info à suivre. Au final, tout cela n’est pas bien clair mais il se passera quelque chose, c’est déjà ça. En gros, mars, avril, mais puis aout, septembre et novembre déchaîneront les passions. Ah bon…
Venus s’y met fin janvier – mi février, fin mars, fin juin, début juillet, fin aout – début septembre puis novembre. Pfff…

Pour tout simplifier, il est question de numérologie, le bazar qui change chaque année. Me voilà en 5. «Se jeter dans l’inconnu, larguer les amarres ». Voui, mais pour aller où ? Avec ça je suis avancée.


Je referme religieusement le petit fascicule rouge. Waou, va falloir viser juste ou utiliser un code couleur stabilo rigoureux sur le calendrier déroulant de la cuisine pour baliser les zones favorables ou non. Entre Pluton, Uranus et Trucmuche qui contrarient ou favorisent, je crains de devoir informatiser l’info pour en retirer une synthèse exploitable.
L’affaire ayant une fiabilité proche de celle de la météo à une semaine, je me dis qu’il vaut peut être mieux attendre et voir venir.
Hsitoire de ne pas prendre de risques inutiles et de disposer de tous les éléments nécessaires à un millésime presque parfait, je vais attendre le 14 février et le début de l’année de tigre dans l’horoscope chinois. C’est plus sûr…
En attendant, souhaitons une belle année 2010, avec ou sans Pluton, Saturne, tigres et autres bêbêtes de tous poils mais pleine de bonnes surprises !

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Tchatche’ app

J’ai déjà évoqué mon addiction persistante à mon téléphone, sans qui je me sens telle la Belle sans la Bête, Juliette sans Roméo ou encore Satanas sans Diabolo. Je ne m’aventure que rarement sur le terrain des applications diverses et variées bien que certaines d’entre elles s’avèrent génialissimes. Au top, je plaçais jusqu’ici l’über utilisée Shazam qui permet de reconnaître n’importe quel morceau de musique (ou presque, j’ai réussi à le scotcher une fois) dans n’importe quel environnement. 

C’était avant de découvrir WhatsApp messenger. THE application. THE petit plus qui fait toute la différence. Kézako ? Entre tchat (il ressemble à s’y méprendre à celui de Facebook) et SMS perpétuel, ce petit outil (moyennant la somme modique de 0,79€ que les plus veinards n’ont pas payés puisqu’elle était gratuite jusqu’il y a peu) permet de converser librement, sans limite, gratuitement d’iPhone à iPhone et ce même à l’international. Adieu factures élyséennes, adieu crise d’apoplexie devant les douloureux rappels à l’ordre des opérateurs Morange, Essephar et Byrouges, oui au blabla perpétuel ! Son utilisation peut être croisée avec celle de Facebook , évidemment…

Simple à utiliser (j’ai mis moins de 5mn, un record !), pas besoin de code, de login ou de password et surtout super rigolo, WhatsApp fait partie de ces options que l’on aimerait voir installées de série. A télécharger d’urgence pour ne pas perdre le contact pendant les fêtes…

 

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Staracademy(politi)ciens

Trop d’humour tue l’humour. Au même titre il semble aujourd’hui clairement établi que trop de communication tue de la même manière la communication. Au dela de la question politique qui n’est pas notre propos, le lipdub (« vidéo réalisée en plan-séquence et en play-back par des collaborateurs en milieu professionnel et généralement destinée à être diffusée sur Internet ou autres réseaux », selon Wikipédia) fait fureur ces derniers temps.

Dernière réalisation, le clip des jeunes de l’UMP pour 2010 qui depuis quelques jours déchaîne les commentaires et même les passions…

Des politiques qui chantent, cela n’a rien de nouveau. Déjà Bernard Tapie, en son temps, poussait la chansonnette au côté de Doc Gyneco. Un journaliste demandait récemment à Florence Foresti pourquoi elle ne traitait jamais de politique, comme notamment Nicolas Canteloup. Elle avait alors joliment répondu qu’en matière de comique elle n’avait rien à leur apprendre. Tout était dit.

Pour le plaisir des yeux, si ce n’est des oreilles, je vous laisse apprécier en connaisseurs :

LipDub Jeunes UMP 2010 – Officiel

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Cougar & Co

Accro aux séries TV, les hasards de la toile m’ont guidée vers la série Cougar Town avec Courtney Cox Arquette dans le rôle principal. Une jeune quadra, récemment divorcée, ne chasse que de jeunes amants de 25 ans maximum. Quid de la cougar ? Depuis un bon moment le débat fait rage aux Etats Unis où les cougars ont trouvé leur icône en Demi Moore, la quarantaine radieuse auprès de son Ashton Kutsher de mari.
Ainsi, il semble que la cougar soit une femme indépendante, autonome financièrement, libre d’une union précédente, mère de plus ou moins grands enfants, (souvent) adepte du botox mais qui surtout ne fréquente que des hommes sensiblement plus jeunes qu’elle. Une petite dizaine d'années constitue l’écart standard de ce type de relation.

N'oublions pas la puma, "seulement" trentenaire, une débutante en quelque sorte. L’ancienne partenaire de Courtney Cox Arquette, Jennifer Aniston sera ainsi à l’affiche très prochainement d’un film sur le sujet, Pumas, tout un programme… Les ex-Friends seraient-elles des cougars en puissance ?

 

 

Depuis que le phénomène touche généreusement nos chers people, il alimente conversations, articles, blog et forums. La bible de miss Méca’ a récemment traité du sujet dans sa rubrique Guide Cultur’Elle (num 3332 du 6 nov dernier, pour celles qui, comme moi, ne jettent rien). Sont citées en exemple Madonna (50 ans) et Jesus Luz (22 ans), Dita Van Teese (37 ans) et Louis-Marie de Castelbajac (26 ans) auxquelles j’ajouterai Claire Chazal (53 ans) et Arnaud Lemaire (36 ans) ou encore Amanda Lear (70 ans environ) et Manuel Casella (28 ans).

 

 
 
 
 
 
Votre Lady Péné’, (vous savez, l'incurable romantique qui veut croire au Prince Charmant, pfff…), a envie d’y voir une autre explication. Et si la love story n’avait pas d’âge, qu’il s’agisse de Roméo et Juliette, Demi Moore et Ashton Kutcher ou encore Robert Redford et sa jeune épouse Sibylle Szaggars (qu'à peine 20 petites années séparent), Harrison Ford et Calista Flockhart (respectivement 66 et 45 ans) ? Qui aime ose. Enfin !

Pour finir, personne n’a oublié Dalida et Il venait d’avoir 18 ans : cougar avant l’heure, peut-être, mais éternelle amoureuse surement.

 

Quelques remarques en vrac. Le terme cougar a de quoi en effrayer plus d’un mais le terme a été élu Buzz Word en 2007 par Time, rien de moins, d'où l'adoption de son orthographe anglo-saxonne… D’autre part, depuis toujours on a vu des femmes plus jeunes au bras de messieurs considérablement plus âgés ce qui ne déchaine pas tant de commentaires. Certains en appelleront à une "logique démographique", d’autres tout simplement à un équilibre des rapports hommes-femmes. Mais quelle que soit la raison, il semble qu’aujourd’hui les choses changent.

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Lacroix, le mot de la fin

Mardi 1er décembre 2009, le Tribunal de Commerce de Paris statue sur le sort de la maison Christian Lacroix. Malheureusement, la nouvelle est mauvaise et scelle le destin de la griffe de haute-couture et de prêt-à-porter. Celle-ci va fermer définitivement ses portes et cesser son activité, faute de repreneur. Les candidatures ont toutes été rejetées, faute de garanties. Une dernier espoir subsiste, mais l’affaire reste sérieusement compromise…

C’est la fin d’une aventure commencée en 1987, quand le groupe LVMH avait misé sur le couturier avant de revendre la marque au groupe Falic en 2005. Quelques «produits dérivés» seront certes épargnés par le séisme mais pour les quelques 100 employés qui vont perdre leur emploi, il s’agit d’un véritable drame.

Christian Lacroix en tant qu’image forte de la mode en France, c’est fini. La marque va survivre «sous licence», à travers ses produits dérivés, parfums et accessoires, libre d’être exploitée pour toutes sortes d’articles qui n’auront jamais été créés par le maître de la maison.
Celui-ci, absent à l’audience, n’a pas fait de commentaire mais avait déjà fait part de son inquiétude pour son précieux personnel, au cas où le pire se produirait. Une dizaine de personnes continuera à travailler sous ce nom, mais c’en est terminé de la couture selon CL.


Le couturier nous émerveillera encore à travers ses costumes pour le théâtre ou ses décors d’hôtel, mais il est bien triste de devoir désormais effectuer un trajet en TGV pour apprécier sa créativité. Je resterai fan de ces modèles colorés, voire baroques, qui apportaient toujours un souffle de gaité. Même quand le noir ou les teintes sombres tentaient d’investir les dressings, Christian Lacroix les réhaussait de pierreries, de broderies ou de surpiqures et refusait la sinistrose. Ce n’est hélas pas la première fois que business et mode démontrent leur incompatibilité, mais il semble malheureusement que les mêmes causes continuent à produire les même effets…