Ils jouaient hier aux Dinky toys, au train électrique, au Meccano ou aux Playmobil. Ils sont aujourd’hui experts es Kapla, jeux vidéo, Playmobil (toujours). La gestion des cartables, devoirs et autres sorties scolaires n’a pas de secrets pour eux. Question voitures, seule la taille à changé et parfois ce sont des Bugatti, Frazer Nash ou encore Panhard qui occupent leurs dimanches et nécessitent l’assistance précieuse de leurs minis-eux… A tous ces papas que l’on aime très fort, qu’ils soient tout près de nous pour leur chuchoter à l’oreille ou trop loin pour pouvoir leur dire de vive voix, je souhaite une belle fête des pères.
La vie…
Mardi 8 juin 2010. 12h56. Le Monde.fr (source pour le moins autorisée) publie une nouvelle alarmante, dramatique, terrible. Farmville, le jeu phare de Zynga, le « leader des jeux sociaux » ne rassemble plus « que » 71 millions de joueurs à travers le monde. Il accuse une perte sèche de près de 7,7 millions de fermiers en l’espace d’un mois. Une hécatombe parmi les addicts de la traite, du ramassage des oeufs, du labour virtuel. Grippe aviaire ? Vache folle ? Rien de tout ça mais une cause bien plus terre à terre (!). Facebook a modifié le système d’alerte et plus aucune notification ne vient vous avertir que le voisin a empiété sur votre pré carré ou que les pommes sont tombées loin de l’arbre. Du coup, les ouvriers agricoles virtuels (pas ceux de TF1 qui chouchoutent gnous et gazelles, les autres) sont moins motivés par l’entretien de leurs champs et autres élevages. Reste à savoir ce qu’il advient de la santé des animaux ainsi négligés faute de notification propre à rappeler que l’heure de la tonte a sonné.
Heureusement, Mark Pincus (PDG de Zynga) et Steve Jobs himself , l’homme au pommier le plus prolifique de l’Histoire de l’Humanité , ont annoncé dès lundi soir « la sortie prochaine d’une application iPhone de Farmville qui inclura des notifications en mode « push ». Miracle, iPapy sauve des troupeaux entiers, des récoltes en péril, que dis-je, des villages en voie de disparition. Plus fort que Noé ou quand la pomme ne sème plus la discorde mais rétablit l’ordre paysan.
Certes facebook représente LE premier réseau social, constitue une source de profit et un outil marketing surpuissant et, accessoirement, propose bon nombre d’applications récréatives (dont Amis à Vendre, Mafia Wars ou Texas Hold’em Poker) dont je suis consommatrice. Cependant, les habitants de Farmville ne sont-ils pas bien souvent les premiers à oublier d’arroser la plante verte du salon, à rechigner au moment de sortir Mirza pour un besoin tout naturel (Ô urbains que nous sommes), à ne pas connaître le nom du voisin de palier (alors qu’ils recrutent activement parmi leurs facebook friends histoire de gagner du terrain), à interrompre une conversation pour aller labourer le champ récemment acquis à prix d’or (ne souriez pas, on m’a fait le coup) ? Farmville se dépeuple ? Rassurez vous, avec Apple, aucun pépin sérieux ne devrait être à déplorer mais pourrait-on pour autant ne pas oublier le monde réel ?
Photos Zynga & Apple
Sources le Monde.fr et www.insidesocialgames.com
Le printemps commence, enfin. Il est temps de remiser manteaux et bonnets, pulls et chaussettes en laine épaisse (quoique la prudence conseillerait de les conserver à portée de main, on ne sait jamais par les temps qui courent). Les précieuses tenues spéciales Sibérie font ainsi l’objet d’une dernière inspection avant leurs vacances bien méritées. Et là, c’est le drame. Invariablement, car c’est le cas tous les ans, on retrouve THE tache. Celle qui est passée inaperçue, celle que l’on croyait avoir vaincue à grand renfort de poudre qui oxy-actionne, de lingette über-extra-super-absorbante, de spray double effet pré-lavage qui détache « pendant » + évite le come-back de substances non-autorisées « après », de gel liquide spécial basse température ou de capsules « à action ciblée », de lessive bio linge-friendly. Pour ces dernières, repensons à la méthode visionnaire de Coluche qui n’hésitait pas à préconiser le fameux « noeud dans le torchon autour de la tache » histoire de vérifier que le produit utilisé remplissait bien son office. Ainsi, le grande nettoyage de printemps nécessite l’acquisition d’une masse considérable d’armes de destruction massive.
Second fléau, la javel. Nous avons récemment, avec miss Méca’, cherché il y a peu la meilleure méthode de récupération de la chemise qui nous nargue avec sa blanche auréole. La teindre ? Apparemment la seule solution pour espérer la porter un jour. Mais cet exercice reste périlleux et sans garantie de résultat. Quoique, « foutue pour foutue », autant essayer. Ne cherchons pas comment l’eau de Javel s’est jetée spontanément sur l’avant bras de la chemise de Monsieur ; aucune réponse satisfaisante n’ayant été apportée sauf un timide « mais chérie, je voulais juste essayer d’éviter que ça laisse des traces. C’était pour te faciliter le travail ». Messieurs (car oui, il s’agit là d’un réflexe souvent masculin), s’il vous plait, ne vous lancez pas dans des expériences scientifiquement et lessiviellement approximatives. Transformer la tache en trou dans le tissu n’est pas une solution efficace, c’est prouvé.
Troisième plaie : le vêtement qui déteint. O joie de la chaussette bleue marine qui a égayé 7kg le linge plus blanc que blanc (ou supposé l’être) d’une légère ombre couleur azur. Y a plus qu’à tout relaver en espérant « ravoir » le tout. Il est évident que cette mésaventure ne saurait arriver aux heureux utilisateurs de la fameuse lingette anti-bavure évoquée plus haut.
Bref, voilà à quoi s’attendre au moment de la transhumance des vêtements d’hiver vers leur quarter d’été. Encore quelques essais de récupération des causes désespérées. Au lieu de Sainte Rita, évoquons la Mère Denis.
Chaque année fin mai les fabricants de pâtes, à l'italienne ou non, enregistrent une hausse conséquente de leur chiffre d'affaire. Foire aux macaronis ou Championnat du monde de farfalle, que nenni. Les coquillettes trouvent à cette période leur expression artistique la plus communément admise, THE collier de nouilles de la fête des mères.
Voui voui je sais bien que beaucoup trouvent le concept ringard et se préparent psychologiquement à découvrir (Ô surprise) le fameux bijou, coloré ou non, modèle large (souvent en maternelle because difficulté à passer le fil dans la coquillette-qui-entend-bien-ne-pas-se-laisser-faire-par-les-petits-doigts-maladroits-mais-très-motivés d'où la nécessité de recourir à la taille au dessus), ou plus allongé (les penne et l'effet sautoir)… Mais quelle maman n'a pas eu l'oeil humide devant la fierté de sa marmaille de la couvrir de breloques ? Laquelle n'a pas hésité à emmener au bureau le sublime cadre photo en carton peint véritable, le pot à crayon en terre glaise, le porte serviette en rouleau de papier toilette verni, l'écrin à bijoux (pour ceux de l'année précédente) made in Normandie en boite de camembert recouverte de coquillages en plastique véritable… Avouez !
Cette année encore, la fête a eu lieu mais les minis-moi grandissent et les choses évoluent. Point de colifichets mais un joli petit objet (très réussi d'ailleurs !) pour ranger les babioles qui n'en finissent pas disparaître et, c'est là que je m'aperçois qu'elles grandissent : un déjeuner home made du type "non non môman, on s'occupe de tout !". Sont-ce bien les mêmes qui ronchonnent à longueur d'année pour débarrasser leur assiette, qui ne comprennent malheureusement pas que le linge sale refuse obstinément de se jeter tout seul dans le bac approprié (encore moins dans la machine) en dépit d'années de dressage inutile, qui remplissent consciencieusement les poches des pantalons de mouchoirs en papier avant passage à 40° et essorage intensif (que les peluches lèvent le doigt) ? Il semblerait que oui.
Au menu, rouleaux de printemps faits maison, gâteau aux fraises acheté en cachette (je me demande bien quand d'ailleurs…) et, un comble, la cuisine tout à fait praticable ! Rien que ne niveau de propreté mériterait une mention au Guinness des records. Je n'irai pas jusqu'à imaginer que cette crise positive durera bien longtemps mais il est bon de savoir que ce que l'on répète dans le vide (du moins le croit on) trouve parfois un écho retentissant au moment quand on ne s'y attend plus ? Merci les filles, vous vous êtes surpassées.
23 mai. L’anniversaire de mini-moi numéro 1 !
Voilà une mini Lady qui grandit bien vite car le temps où la demoiselle savait à peine lire n’est pas si loin. Elle est aujourd’hui une des plus sévères (mais justes) critiques de sa môman et de ses activités bloggesques.
Pour fêter dignement l’événement (parce que tu le vaux bien !) NT1 diffuse ce soir le film Les Thunderbirds avec Ben Kingsley (inoubliable depuis Harem avec Nastassja Kinsky) en méchant, Bill Paxton (Jeff Tracy), Sophia Myles (Lady Pénélope) et Anthony Edwards (Goose de Top Gun ou Mark Greene d’Urgences si, si) dans le rôle du Professeur Hyram « Brains » Hackenbacker.
Gros bisous mam’zelle !

Allons-y, commençons la liste de ce qui est autorisé par les dictons et autres références sérieuses : cueillir du muguet, sortir les barbecues, recevoir des amis, relire l’intégrale de Stefan Zweig, prendre l’apéritif dans le jardin, somnoler au soleil, sortir le dressing printemps-été et remiser (enfin) pour la saison les bottes et autres manteaux de tous poils. A nous robes légères et sandales, sus aux imperméables…
En quelque sorte, voici venu le temps des rires et des chants comme dirait Casimir et son immuable teint de pêche (ou de melon).

Bref, après cet hiver qui n’en finit plus de finir, il serait temps que le calendrier reprenne ses droits.
