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Ecrans & toiles

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When Lady Pénélope met Raiponce

Mini moi 1 étant partie pour un raid raquettes-luge de l'extrême, mini moi 2 s'est empressée de faire jouer la corde (super sensible) de ma fibre maternelle pour me convaincre, à grand renfort de sourires et de mamours, de l'emmener voir Raiponce, le dernier opus de Disney. Non que je n'aime pas les dessins animés, et encore moins les contes de fées, mais bon. Autant je reste fan définitive et éternelle de La belle au bois dormant, Cendrillon, La petite sirène, Blanche Neige ou encore La belle et le clochard, autant les "princes charmants" n'étaient plus vraiment les thèmes de prédilection de la maison du regretté Walt. Fut un temps où Disney nous avait asséné son lourdaud Hercule, véritable ode au marketing léger façon 38 tonnes à côté duquel Sex & the City (surtout 2) semblait dépourvu de toute dimension commerciale. Mini moi a eu raison de mes hésitation et nous sommes parties à la découverte de l'histoire de la jolie Raiponce, alias Rapunzel dans le conte original (comprendre avant "réécriture sévère") des frères Grimm.

Une jolie princesse blonde est dotée d'une chevelure d'or qui garantit la jeunesse éternelle. Il n'en faut pas plus pour que la vilaine sorcière Gothel n'enlève le bébé et l'enferme dans une tour pour l'élever loin du monde. Notons que Gothel est doublée par Isabelle Adjani qui prête sa voix avec succès à la retorse kidnappeuse. Au risque d'essuyer un lynchage en règle, j'avoue ne pas adhérer à cette actrice considérée comme un monstre du cinéma français. Dans ce cas précis, je dirais simplement que la mégère lui va comme un gant… Mais revenons à notre héroïne et à son héros. Le jeune, beau et arrogant voleur Flynn Rider, poursuivi par des acolytes peu sympathiques, se réfugie près de la tour, rencontre la princesse et accepte de l'accompagner au royaume (je fais court mais si je dis tout, mini moi va m'en vouloir de déflorer le sujet donc chut). Evidemment, le voyage n'est pas sans embuches, évidemment belle-moman s'en mêle, évidemment on ne passe pas loin de la cata et évidemment tout finit bien. Il faut dire qu'avec des cheveux pareils, Raiponce le vaut bien (oui elle était facile mais je n'ai pas pu résister…). Cerise sur le gâteau, et pour en revenir à mon affaire de doublage, c'est le sexyssime Romain Duris qui double Flynn dans la version française et là, définitivement, je vote pour. 

Ce qui était au départ la BA de Noël s'est ainsi avéré un joli moment de cinéma : techniquement les effets  servent le film et ne lui servent pas d'alibi, "ni trop, ni trop peu". Les cheveux de Raiponse sont une très belle réussite (je n'ai néanmoins pu m'empêcher d'imaginer les séances coiffage d'une toison longue de plus de 20m mais comme ils sont magiques, ça doit être plus simple qu'avec les crinières auto-nouantes de mes minis). Une histoire de princesse qui reprend l'équation fondamentale sorcière-prince-"ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" pour le bonheur de mini moi 2 (celle qui avait demandé un jour si le prince charmant existait ou pas…) et de sa maman qui est décidément une irrécupérable romantique.

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George for ever…

Il y avait la brune qui lui pique the ultimate capsule, la blonde qui ne le reconnait pas, la rencontre improbable avec un piano volant et surtout John Saint Pierre Malkovich. Il y a désormais George en mode éco friendly, prié de ne pas oublier son sachet de capsules à recycler. On a beau être un sex symbol, le chemin de la poubelle bio est le même pour tous. A quand sa présence dans toutes les boutiques Nespresso pour nous montrer l'exemple ? Pour encourager cette initiative, rejoignons le groupe sur facebook

 

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Saturday night vintage

1982. Samedi soir. Equipée d’un pyjama en double molleton extra confortable et armée de la télécommande (une invention géniale qui équipe la nouvelle télé que Papa a rapportée aujourd’hui et qui permet de changer les chaînes sans se lever du canapé, un truc de dingue quoi !) je regarde la grand messe d’Antenne 2. Michel Drucker invite chanteurs et humoristes, en direct du pavillon Gabriel (je sais pas vraiment ce que c’est mais Papa et Maman m’ont dit que c’est une salle de spectacle pas loin des Champs Elysées et que c’est pour ça que l’émission s’appelle comme ça, trop forts). Il y a Daniel Balavoine le rebelle, Serge Gainsbourg qui boit et fume beaucoup mais qui écrit de si belles chansons, Juien Clerc qui aime les femmes (même que Maman elle répète qu’il le dit tellement bien, ah bon ? je comprendrai plus tard elle précise), Coluche qui dit des gros mots… Je n’ai pas le droit de regarder la télé la semaine parce que je vais à l’école mais Champs Elysées c’est l’exception du samedi, qu’on regarde et qu’on écoute tous ensemble. C’est chouette.

2010. Samedi soir. Equipées d’un pyjama en fibre de bambou bio über respirante et anti allergique et cherchant désespérément la télécommande du boitier satellite (perdue entre celle de la télé, du lecteur DVD, du disque dur, du lecteur MKV…), les minis-moi regardent le come back de la grand messe de France Télévision. Michel Drucker, toujours fidèle au poste invite en direct chanteurs et humoristes. Balavoine, Gainsbourg, Coluche ne sont plus là… Mais on retrouve les poids lourds, les inoxydables. C’est ainsi que Reno père & fils rendent un joli hommage à Aznavour qui est toujours En haut de l’affiche et j’avoue que ce grand Charles (surtout par le talent) le vaut bien. Quand je pense que cette chanson date de 1960 et n’a pas pris une ride. (Avec Emmenez-moi, elles sont parmi mes préférées, valà, c’est dit). Pour ce qui est de la rencontre Aznavour / Grand Corps Malade, je reste à convaincre… Julien Clerc a toujours sa Préférence et c’est désormais de Coeur de Pirate qu’il s’agit. Sur ce coup là, je coince un peu. Ok Julien toi non plus tu n’as pas changé (comme dirait Julio), ou presque, mais autant j’aime beaucoup Béatrice Martin en solo, autant là elle n’est pas dans le truc. Heureusement que le prompteur est là pour pallier au stress du direct. Pas ma préférence à moi sur ce coup là donc.  Nicolas Canteloup et Anne Roumanoff surfent sur l’actu du remaniement ministériel extra frais : le direct a ses vertus qu’il est bien agréable de rappeler. J’avoue que je suis un peu déçue par l’émission, je vieillis sans doute. Mais est-ce plus important ? Les minis-moi ne regardent pas la télé la semaine parce qu’il y a école mais c’est l’exception du samedi, qu’on partage tous ensemble, c’est chouette.

http://www.dailymotion.com/video/x7bqio_champs-elysees-julien-clerc-et-colu_music

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Les garçons sans Hélène…

Ca y est, la rumeur enflait, les paris étaient pris et voilà, la nouvelle est tombée. Après une rémission de quelques années, nous allons à nouveau subir la plaie Hélène et les garçons, sans Hélène ni Johanna (le seul personnage sérieusement attachant avec ses amours impossibles/contrariées/unilatérales avec l’inconsistant Cricri d’amour). Non contents d’avoir noyé le personnage principal, (au figuré pas au propre évidemment) ce qui nous assurait d’un non retour garanti (quoiqu’avec les mystères du PAF, un cliffhanger façon Highlander était envisageable, mais ouf, on l’a évité de justesse), voilà que TMC, nouvel appendice de TF1, nous annonce une nouvelle série. Bien que nouvelle pas vraiment.

A nous Nicolas ( Patrick Puydebat ) (sans Hélène vous suivez toujours ?), Bénédicte (Laure Guibert) et José (Philippe Vasseur) (qui étaient plus ou moins ensemble bien que on sait pas trop mais en y réfléchissant bien pourquoi pas on n’est plus sûrs de rien et c’était il y a longtemps…), Jimmy (Tom Schacht) et autres… Après la cafétéria et la paillotte sur la plage, s’agira-t-il de la machine à café empruntée à M6 ou de la salle des pas perdus d’un tribunal pour des audiences de divorce sans fin ? 26 épisodes de 42 minutes sont prévus pour nous soulager des questionnements qui nous taraudent depuis une vingtaine d’années.

A l’heure du revival intensif, rien d’étonnant à cela. Recyclage quand tu nous tiens…

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Waiting for Woody

Alors que l'ami Woody joue au chat et à la souris avec les chasseurs d'images de tous poils pour son tournage de Midnight in Paris, voilà qu'arrive la bande annonce de son film présenté à Cannes You will meet a dark stranger. L'idée de rencontrer un grand homme mystérieux façon Allen ne manque pas de piquant et j'attends avec impatience la sortie du film qui raconte les love affairs des membres d'une même famille. Plus fort que Dallas ou Dynastie ? Sans doute. Il faudra encore patienter jusqu'au 6 octobre pour nous régaler d'Anthony Hopkins, Naomi Watts ou Antonio Banderas…

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New burlesque for ever

La mode est au new burlesque. Kezako ? Un oeil sur Wikipédia nous apprend que « Le new burlesque ou neo-burlesque est un mouvement artistique né aux Etats-Unis à la fin des années 1990. Il s’agit de performances scéniques réalisées par des danseuses légèrement vêtues ou pratiquant le striptease ».

Dernièrement le génialissime Mathieu Amalric a été récompensé du prix de la mise en scène pour son film Tournée qui raconte les tribulations de Mimi le Meaux, Kitten on the Keys, Dirty Martini, Julie Atlas Muz, Evie Lovelle ou encore Roky Roulette. Au programme, frou-frous et paillettes, strass et plumes, qu’on craindrait un rien désuets, pas loin du kitsch, mais portés par une grâce exceptionnelle. Elles sont rondes, sensuelles, fragiles, mais débordent de tendresse et de sensibilité. Le rapport à Joachim Zand (Amalric himself, parfait) est aimant, pudique, protecteur. Un film tout en rondeur(s) et en nuances, bouleversant.

Mimi le Meaux, danseuse depuis 1995, crève l’écran de sa personnalité imposante et cependant délicate. Une « réincarnation de Marilyn » diront certains, l’incarnation de LA féminité d’après moi. Une prestation exceptionnelle.

Mais qui dit new burlesque dit certes Dita van Teese mais surtout Chloé van Paris, la sublime organisatrice des « Van Paris Glamour Parties ». N’hésitez pas à rejoindre et à suivre son groupe sur facebook ou son blog, un petit bijou.

Site officiel de Tournée

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Castle, la série de l’été ?

Lundi 5 juillet, face à Mimi Mathy, ange gardien de TF1, est arrivé sur France 2 le petit dernier, Richard (Rick) Castle. Un beau gosse (Nathan Fillion waou), auteur de polars à succès qui a eu la fumeuse (et surtout pas fameuse d'après son éditeur) de tuer son héros dans le dernier volume paru. Fatale erreur puisque du coup l'inspiration s'en est allée également. C'est là qu'un tueur en mini-série s'amuse à estourbir quelques donzelles suivant les modèles des bouquins de notre ami. La police fait (évidemment) appel à lui pour assister une (évidemment aussi) très jolie lieutenant répondant au doux nom de Kate Beckett (Stana Katic). Voyant en cette dernière la nouvelle héroine de ses aventures, le lascar passe quelques coups de téléphone bien sentis (au hasard, le maire de New York, au diable les varices) histoire de se faire embaucher en consultant free lance tout tout tout près de sa nouvelle muse.

Les histoires tiennent debout, ni plus ni moins que celles des Experts, Gil, Horatio ou Mac, les considérations pseudo scientifiques en moins : pensez, une seule médecin légiste, quelle misère… Mais au delà de ça, Castle assume une bonne part d'arrogance, se fait materner par sa fille surdouée, supporte sa maman ex-mangeuse d'hommes repentie par la force des choses et un peu ravagée. Kate, tourmentée par un super-mega-drame-qu'on-ne-connait-pas-mais-qu'on-ne-va-pas-tarder-à-découvrir (attention fil rouge…), n'a rien à envier à une banquise tout en ménageant des oeillades enflammées (le concept de l'omelette norvégienne revisité). Les épisodes sont courts (40') ce qui permet des intrigues rapides et efficaces. J'ai découvert tout cela lundi et, sans aller jusqu'à lui décerner le titre super envié d'über série de l'été cuvée 2010, je ne manquerai pas de suivre la suite.

 

Mais surtout nos deux partenaires entament, Ô surprise, un jeu de suis-moi-je-te-fuis, fuis-moi-je-te-suis qui n'est pas sans rappeler Rick Hunter et Dee Dee Mc Call (ouhai on dit toujours qu'il ne s'est rien passé entre eux mais quand il a changé d'acolyte, la série a cafouillé alors ne me la faites pas, Rick et Dee Dee z'étaient faits l'un pour l'autre, na), Chris Lorenzo et Rita Lance dans les Dessous de Palm Beach (à peine mariés dans la série, il se fait assassiner et elle finit en maillot rouge dans Alerte à Malibu, triste destin), Harmon Rabb et sarah Mc Kenzie dans JAG (on aura attendu le dernier épisode mais ils se sont dit oui après quelques 3 saisons d'hésitation), sans oublier Bones et les atermoiements sans fin de Tempérance Brennan et Seeley Booth.

Clin d'oeil aux afficionados, lors d'une partie de poker dans le pilote, Rick joue avec son éditeur qui est interprété par Stephen J Cannell, gourou historique des séries depuis les années 80'. Nul doute que sous sa bienveillante vigilance, Castle est voué à un joli destin, bien qu'il reste à savoir ce qu'il va advenir de Rick et Kate (quelle midinette je fais, surtout qu'il reste 2 saisons au moins et que la troisème vient d'être signée…). A suivre de près, donc !