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juillet 2010

Tendances

Hipstamatic pour les vacances

Ca y est (presque). L’heure est (quasi) arrivée de finaliser le paquetage direction mer, plage, méduses (euh non si possible…). Comme toujours il y aura beaucoup trop de bagages : les minis moi étant redoutables quant au volume de fourbi à faible utilité ajoutée qu’il convient de transporter en vacances. Ne demandez pas de qui elles tiennent, j’assume. Quelques vêtements et paires de chaussures, quelques livres, quelques crémouilles anti-âge/coups de soleil/dessèchement : bref le minimum vital en quelques mètres cubes. Il y a peu je baladais mon appareil photo, un compact numérique aussi efficace que facile à emporter partout avec soi. Une chute malencontreuse ayant eu raison de son écran à cristaux liquides, il a fallu renoncer à notre divine idylle comme dirait Vanessa.

Cherchant une solution de remplacement, je suis tombée récemment sur l’application Hipstamatic. Vendue pour la somme élyséenne de 1,59€ sur l’Appstore, celle ci permet la réalisation de clichés aux rendus aussi divers que variés. Mon iPhone ne s’éloignant jamais bien loin de moi (à moins que ce ne soit le contraire), un téléchargement plus loin, l’affaire était conclue, si ce n’est dans le sac. Quelques esprits chagrins me feront à juste titre remarquer que cette petite merveille n’est pas une nouveauté mais mieux vaut tard que jamais et quitte à (re)trouver un gadget sympa, autant le partager.

Après quelques tentatives plus ou moins réussies, je débute, je compte mettre à profit les jours à venir pour progresser dans la maîtrise de l’engin. A vos téléphones, prêts, photographiez !

Hipstamaticapp.com

Ecrans & toiles

Waiting for Woody

Alors que l'ami Woody joue au chat et à la souris avec les chasseurs d'images de tous poils pour son tournage de Midnight in Paris, voilà qu'arrive la bande annonce de son film présenté à Cannes You will meet a dark stranger. L'idée de rencontrer un grand homme mystérieux façon Allen ne manque pas de piquant et j'attends avec impatience la sortie du film qui raconte les love affairs des membres d'une même famille. Plus fort que Dallas ou Dynastie ? Sans doute. Il faudra encore patienter jusqu'au 6 octobre pour nous régaler d'Anthony Hopkins, Naomi Watts ou Antonio Banderas…

Mots & notes

Mulhaupt at home

La gourmandise est un bien joli défaut. Les macarons certes, mais encore bien d'autres douceurs ont régulièrement raison de mes bonnes résolutions. Parmi mes références absolues, Thierry Mulhaupt fait autorité avec ses petites merveilles sucrées. Pour mémoire, revenons sur ses macarons (encore…) ou encore sa tarte au citron. A défaut de pouvoir se rendre régulièrement dans ses boutiques, nous allons bientôt pouvoir tenter de reproduire, à la maison, quelques une des ses réalisations. En effet, le pâtissier strasbourgeois, élève des Arts Déco' siouplait,  prépare pour la rentrée un ouvrage de quelques 53 recettes (verrines, confitures, tartes…) sans oublier le lexique du "vocabulaire des fourneaux" (bien utile dans la nébuleuse des termes culinaires).

Il paraît que nul n'est prophète en son pays. Cependant Marc Haeberlin, trois étoiles (ou "macarons" si l'on se réfère au terme exact, ça ne s'invente pas) au Guide Michelin au côté de son père Paul depuis 1967 pour son établissement l'Auberge de l'Ill, ainsi que le colmarien Pierre Hermé, formé chez Gaston Lenôtre et ancien de chez Fauchon ou Ladurée, préfacent l'ouvrage. Concernant Thierry Mulhaupt, la reconnaissance des ses pairs lui est en tout état de cause acquise.

Il ne sera d'ailleurs pas question que de recettes, mais également de "passion et de magie", diététique, santé et surtout "philosophie de l'art du bien manger pour bien vivre". A l'heure des régimes soi-disant miracles, des gélules du "bonheur en taille 34" et des frustrations en tous genres qui font maigrir la silhouette autant que le moral, n'oublions pas que le Beau et le Bon font du Bien.

Au grand bonheur des desserts, tout un programme que je vais me hâter de suivre !

www.mulhaupt.fr

 
Ecrans & toiles

New burlesque for ever

La mode est au new burlesque. Kezako ? Un oeil sur Wikipédia nous apprend que « Le new burlesque ou neo-burlesque est un mouvement artistique né aux Etats-Unis à la fin des années 1990. Il s’agit de performances scéniques réalisées par des danseuses légèrement vêtues ou pratiquant le striptease ».

Dernièrement le génialissime Mathieu Amalric a été récompensé du prix de la mise en scène pour son film Tournée qui raconte les tribulations de Mimi le Meaux, Kitten on the Keys, Dirty Martini, Julie Atlas Muz, Evie Lovelle ou encore Roky Roulette. Au programme, frou-frous et paillettes, strass et plumes, qu’on craindrait un rien désuets, pas loin du kitsch, mais portés par une grâce exceptionnelle. Elles sont rondes, sensuelles, fragiles, mais débordent de tendresse et de sensibilité. Le rapport à Joachim Zand (Amalric himself, parfait) est aimant, pudique, protecteur. Un film tout en rondeur(s) et en nuances, bouleversant.

Mimi le Meaux, danseuse depuis 1995, crève l’écran de sa personnalité imposante et cependant délicate. Une « réincarnation de Marilyn » diront certains, l’incarnation de LA féminité d’après moi. Une prestation exceptionnelle.

Mais qui dit new burlesque dit certes Dita van Teese mais surtout Chloé van Paris, la sublime organisatrice des « Van Paris Glamour Parties ». N’hésitez pas à rejoindre et à suivre son groupe sur facebook ou son blog, un petit bijou.

Site officiel de Tournée

Ailleurs

Campeones del mundo

Johannesburg, 11 juillet 2010, l'Espagne devient Championne du Monde de foot, à la 116ème minute du match de finale qui l'oppose aux Pays bas. Pour l'un ou pour l'autre pays, c'était une première et pour cette fois ce sont les rouges (qui pour l'occasion ont joué en bleu…) qui repartent avec le précieux trophée.

La coupe 2010 a vu disparaître de nombreux poids lourds dès le début de la compétition : le champion en titre et le finaliste au premier tour, rien que ça. Certes l'Espagne n'est pas une petite équipe mais l'Angleterre et même l'Allemagne n'ont pas supporté le rythme sud africain. Mais aujourd'hui, la fête est belle au pays de Gaudi et de Cervantès et Orange Mécanique a du regretter hier soir de ne pas être dans les rues de Barcelone qu'elle aime tant.

"Seule la victoire est jolie" disait Michel Malinovski à l'arrivée de la Route du Rhum 1978 alors qu'il franchissait la ligne 98 toutes petites secondes après la vainqueur Mike Birch au bout de 23 jours de course. Les oranges ont vu s'envoler la coupe pour un tout petit mais énorme but. Un beau match, cependant, durant lequel les deux pays n'ont pas démérité.

L'équipe va bientôt rentrer et nul doute que l'été sera muy caliente du côté de Madrid, Barcelone ou Seville…

Photo (A.Ruesga) et titre empruntées à elpais.com, édition du 11 juillet 2010

Ecrans & toiles

Castle, la série de l’été ?

Lundi 5 juillet, face à Mimi Mathy, ange gardien de TF1, est arrivé sur France 2 le petit dernier, Richard (Rick) Castle. Un beau gosse (Nathan Fillion waou), auteur de polars à succès qui a eu la fumeuse (et surtout pas fameuse d'après son éditeur) de tuer son héros dans le dernier volume paru. Fatale erreur puisque du coup l'inspiration s'en est allée également. C'est là qu'un tueur en mini-série s'amuse à estourbir quelques donzelles suivant les modèles des bouquins de notre ami. La police fait (évidemment) appel à lui pour assister une (évidemment aussi) très jolie lieutenant répondant au doux nom de Kate Beckett (Stana Katic). Voyant en cette dernière la nouvelle héroine de ses aventures, le lascar passe quelques coups de téléphone bien sentis (au hasard, le maire de New York, au diable les varices) histoire de se faire embaucher en consultant free lance tout tout tout près de sa nouvelle muse.

Les histoires tiennent debout, ni plus ni moins que celles des Experts, Gil, Horatio ou Mac, les considérations pseudo scientifiques en moins : pensez, une seule médecin légiste, quelle misère… Mais au delà de ça, Castle assume une bonne part d'arrogance, se fait materner par sa fille surdouée, supporte sa maman ex-mangeuse d'hommes repentie par la force des choses et un peu ravagée. Kate, tourmentée par un super-mega-drame-qu'on-ne-connait-pas-mais-qu'on-ne-va-pas-tarder-à-découvrir (attention fil rouge…), n'a rien à envier à une banquise tout en ménageant des oeillades enflammées (le concept de l'omelette norvégienne revisité). Les épisodes sont courts (40') ce qui permet des intrigues rapides et efficaces. J'ai découvert tout cela lundi et, sans aller jusqu'à lui décerner le titre super envié d'über série de l'été cuvée 2010, je ne manquerai pas de suivre la suite.

 

Mais surtout nos deux partenaires entament, Ô surprise, un jeu de suis-moi-je-te-fuis, fuis-moi-je-te-suis qui n'est pas sans rappeler Rick Hunter et Dee Dee Mc Call (ouhai on dit toujours qu'il ne s'est rien passé entre eux mais quand il a changé d'acolyte, la série a cafouillé alors ne me la faites pas, Rick et Dee Dee z'étaient faits l'un pour l'autre, na), Chris Lorenzo et Rita Lance dans les Dessous de Palm Beach (à peine mariés dans la série, il se fait assassiner et elle finit en maillot rouge dans Alerte à Malibu, triste destin), Harmon Rabb et sarah Mc Kenzie dans JAG (on aura attendu le dernier épisode mais ils se sont dit oui après quelques 3 saisons d'hésitation), sans oublier Bones et les atermoiements sans fin de Tempérance Brennan et Seeley Booth.

Clin d'oeil aux afficionados, lors d'une partie de poker dans le pilote, Rick joue avec son éditeur qui est interprété par Stephen J Cannell, gourou historique des séries depuis les années 80'. Nul doute que sous sa bienveillante vigilance, Castle est voué à un joli destin, bien qu'il reste à savoir ce qu'il va advenir de Rick et Kate (quelle midinette je fais, surtout qu'il reste 2 saisons au moins et que la troisème vient d'être signée…). A suivre de près, donc !

Ecrans & toiles

Les meilleurs amis du monde

Suivant les conseils du plan canicule, il a fallu chercher une zone relativement tempérée histoire de survivre aux températures tropicales. Les zones commerciales étant fermées le dimanche, le cinéma s’imposait. Un choix rapide (les 34° aidant) nous a conduits vers Les meilleurs amis du monde de Julien Rambaldi.
Le pitch : Mathilde et Jean-Claude sont invités à passer le week-end chez Lucie et Max pour découvrir leur immmmmmense nouvelle maison. Un appel téléphonique mal raccroché dans la voiture et là, c’est le drame (en l’occurrence le seul vrai moment drôle du film) puisque les hôtes opèrent un massacre en règle de leurs invités. Evidemment, les trois jours s’annoncent difficiles. Marc Lavoine (Max) est parfait en parvenu qui a fait fortune dans les toilettes-supersoniques-à dispositif-de nettoyage-à-reconnaissance-anale (so smart…).
Léa Drucker prend de faux airs de Ma sorcière bien aimée version trash. Pascale Arbillot surjoue dans le rôle de la blonde gnangnan. Pierre-François Martin-Laval (alias Pef) met un moment à démarrer mais peut être est-ce pour mieux coller aux destinées du personnage ? On n’évite pas les vengeances héritées des cours de collège (rayure de voiture ou crevaison de pneus, étalage en règle de vin rouge sur le canapé plus blanc que blanc, versement de Paic citron dans le risotto…).
Je reconnais un coup de foudre pour un personnage secondaire mais essentiel au caractère « comique » du film, à savoir Serge, l’animal domestique de la maison, plus fidèle et redoutable qu’un chien de garde selon ce bon vieux Max. Il m’a cependant fallu attendre la fin du film pour comprendre le comment du pourquoi du prénom de la bestiole alors que son heureux maître avait fournit une indication fondamentale : « c’est mon lama, il s’appelle Serge, mais tu peux l’appeler Bernard si tu préfères, ça marche aussi ». Serge Lama, Bernard Lama, « jeu de mots » comme dirait maître Cappello certes, mais bon…
On n’échappe pas non plus au couplet sur l’amitié, avec citation de Joseph Kessel siouplait. Un film sympa mais pas ébouriffant, au moins rafraîchissant au propre comme au figuré, c’est déjà ça.