Ecrans & toiles

Les meilleurs amis du monde

Suivant les conseils du plan canicule, il a fallu chercher une zone relativement tempérée histoire de survivre aux températures tropicales. Les zones commerciales étant fermées le dimanche, le cinéma s’imposait. Un choix rapide (les 34° aidant) nous a conduits vers Les meilleurs amis du monde de Julien Rambaldi.
Le pitch : Mathilde et Jean-Claude sont invités à passer le week-end chez Lucie et Max pour découvrir leur immmmmmense nouvelle maison. Un appel téléphonique mal raccroché dans la voiture et là, c’est le drame (en l’occurrence le seul vrai moment drôle du film) puisque les hôtes opèrent un massacre en règle de leurs invités. Evidemment, les trois jours s’annoncent difficiles. Marc Lavoine (Max) est parfait en parvenu qui a fait fortune dans les toilettes-supersoniques-à dispositif-de nettoyage-à-reconnaissance-anale (so smart…).
Léa Drucker prend de faux airs de Ma sorcière bien aimée version trash. Pascale Arbillot surjoue dans le rôle de la blonde gnangnan. Pierre-François Martin-Laval (alias Pef) met un moment à démarrer mais peut être est-ce pour mieux coller aux destinées du personnage ? On n’évite pas les vengeances héritées des cours de collège (rayure de voiture ou crevaison de pneus, étalage en règle de vin rouge sur le canapé plus blanc que blanc, versement de Paic citron dans le risotto…).
Je reconnais un coup de foudre pour un personnage secondaire mais essentiel au caractère « comique » du film, à savoir Serge, l’animal domestique de la maison, plus fidèle et redoutable qu’un chien de garde selon ce bon vieux Max. Il m’a cependant fallu attendre la fin du film pour comprendre le comment du pourquoi du prénom de la bestiole alors que son heureux maître avait fournit une indication fondamentale : « c’est mon lama, il s’appelle Serge, mais tu peux l’appeler Bernard si tu préfères, ça marche aussi ». Serge Lama, Bernard Lama, « jeu de mots » comme dirait maître Cappello certes, mais bon…
On n’échappe pas non plus au couplet sur l’amitié, avec citation de Joseph Kessel siouplait. Un film sympa mais pas ébouriffant, au moins rafraîchissant au propre comme au figuré, c’est déjà ça.
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