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décembre 2009

Tendances

Tchatche’ app

J’ai déjà évoqué mon addiction persistante à mon téléphone, sans qui je me sens telle la Belle sans la Bête, Juliette sans Roméo ou encore Satanas sans Diabolo. Je ne m’aventure que rarement sur le terrain des applications diverses et variées bien que certaines d’entre elles s’avèrent génialissimes. Au top, je plaçais jusqu’ici l’über utilisée Shazam qui permet de reconnaître n’importe quel morceau de musique (ou presque, j’ai réussi à le scotcher une fois) dans n’importe quel environnement. 

C’était avant de découvrir WhatsApp messenger. THE application. THE petit plus qui fait toute la différence. Kézako ? Entre tchat (il ressemble à s’y méprendre à celui de Facebook) et SMS perpétuel, ce petit outil (moyennant la somme modique de 0,79€ que les plus veinards n’ont pas payés puisqu’elle était gratuite jusqu’il y a peu) permet de converser librement, sans limite, gratuitement d’iPhone à iPhone et ce même à l’international. Adieu factures élyséennes, adieu crise d’apoplexie devant les douloureux rappels à l’ordre des opérateurs Morange, Essephar et Byrouges, oui au blabla perpétuel ! Son utilisation peut être croisée avec celle de Facebook , évidemment…

Simple à utiliser (j’ai mis moins de 5mn, un record !), pas besoin de code, de login ou de password et surtout super rigolo, WhatsApp fait partie de ces options que l’on aimerait voir installées de série. A télécharger d’urgence pour ne pas perdre le contact pendant les fêtes…

 

La vie...

Christmas time

J-8 avant le passage de l’homme en rouge. Il était plus que temps de penser sérieusement au sapin. Naturel ou artificiel ? Grand, moyen ou petit ? Epicéa ou Nordmann ?
Autant d’épineuses questions auxquelles nous nous sommes empressées de répondre. Au final, le sujet mesure environ 1,80m et provient des Vosges du Nord. Le parfum de la résine étant incomparable, nous nous sommes, comme d’habitude, jetées sur un sapin véritable. Certes, il aura fallu sacrifier un arbre mais le sapin en plastique authentique ne nous a pas encore convaincues. Les mini-moi ont participé au vote. Le choix était unanime.

Je passerai sous silence l’épopée de la traversée de la ville, flanquée d’un arbre dont l’aérodynamisme peut se confondre avec celui d’un fer à repasser. Trois étages (par l’escalier siouplait) et un pied « de compétition » plus loin, nous voilà armées de boules, guirlandes, bonshommes et autres bougies. L’occasion de rappeler aux miss comment et pourquoi ce sapin pour Noël.

Certes, Noël célèbre une naissance mais le sapin n’a, au départ, rien à voir avec la religion. Tradition païenne par excellence, elle a été embrassée par les chrétiens, notamment par les protestants dès le 16ème siècle. Le sapin, persistant malgré les mois d’hiver est interprété «comme la vie qui ne meurt pas » ainsi que l’indiquait Jean Paul II en 2004. Quand paganisme et religion parviennent à faire bon ménage.

En tous cas, le sapin ne se contente pas de se voir apprécié par de nombreux adeptes. Il génère également un concours à celui qui aura le plus-super-grand-mega-big-over-sized sapin. Au top, celui du Rockfeller Center de New-York (qui remporte le titre chaque année) devant celui de Strasbourg que j’évoquais il y a quelques jours. Une médaille d’argent bien méritée.

En ce qui nous concerne, l’affaire est dans la hotte, nous sommes prêtes.
Ecrans & toiles

Un café au paradis

Dimanche, c’est journée ciné. Je suis allée voir Le Concert de Radu Mihaileanu qui est une vraie réussite. Un ancien chef d’orchestre condamné à faire le ménage depuis 30 ans se lance le pari fou de jouer à Paris avec les membres de son Bolchoi « historique ». Une entreprise certes musicale mais surtout une épopée entre théâtre du Chatelet et siège du PC à Paris. Je ne suis pas une grande fan de Mélanie Laurent mais elle m’a agréablement surprise. Les autres comédiens, au premier rang desquels Aleksei Guskov sont à la fois drôles et touchants. La musique de Tchaikovski accompagne le tout, bref, un bon moment de cinéma.

Maintenant, le plus important, il faut préciser que j’étais dans de (très) bonnes dispositions dès le début de la projection. Celle-ci avait été précédée par la diffusion de la dernière pub Nespresso. Dernière, on pourrait presque dire « ultime » puisqu’il ne s’agit de rien d’autre que de la mise en scène du décès brutal (une chute de piano ne saurait être qualifiée autrement) de notre idole et je parle ici autant au nom de Mademoiselle Mécanique que de Lady Penny. L’ami George se retrouve ainsi ad patres, devant argumenter, comme beaucoup doivent essayer dans la même situation, pour être certain qu’il ne s’agisse pas d’une regrettable erreur de calendrier. En face, un John Malkovich excellentissime, qui malgré la certitude de tenir à jour ses registres d’entrées au Paradis, n’est pas contre un petit arrangement entre amis…

Encore une fois, un presque court-métrage qui régale le public. Oui à George, oui à John, oui au violon de Tchaikovski, oui au piano de George et oui je suis super bon public quand il s’agit de môssieur Clooney. Que voulez vous, on ne se refait pas.
Mais surtout, le meilleur café du monde dépend de la personne avec qui on le savoure.

Tendances

Staracademy(politi)ciens

Trop d’humour tue l’humour. Au même titre il semble aujourd’hui clairement établi que trop de communication tue de la même manière la communication. Au dela de la question politique qui n’est pas notre propos, le lipdub (« vidéo réalisée en plan-séquence et en play-back par des collaborateurs en milieu professionnel et généralement destinée à être diffusée sur Internet ou autres réseaux », selon Wikipédia) fait fureur ces derniers temps.

Dernière réalisation, le clip des jeunes de l’UMP pour 2010 qui depuis quelques jours déchaîne les commentaires et même les passions…

Des politiques qui chantent, cela n’a rien de nouveau. Déjà Bernard Tapie, en son temps, poussait la chansonnette au côté de Doc Gyneco. Un journaliste demandait récemment à Florence Foresti pourquoi elle ne traitait jamais de politique, comme notamment Nicolas Canteloup. Elle avait alors joliment répondu qu’en matière de comique elle n’avait rien à leur apprendre. Tout était dit.

Pour le plaisir des yeux, si ce n’est des oreilles, je vous laisse apprécier en connaisseurs :

LipDub Jeunes UMP 2010 – Officiel

Mots & notes

Y’a bon San-Antonio

Ne pas avoir de TV pose le risque de se voir coupée du monde extérieur, désocialisée, inapte à converser des sujets ordinaires, à l’abandon… Point de Dr House, de Cold Case, de Martin Scorsese ou de énième diffusion de Ghost (Patriiick !). Aargh, rendez-moi ma connexion ! Mais cette situation entraîne des dégâts collatéraux surprenants.

Outre les échanges sur Facebook, la préparation de bricoles gastronomiques évidemment hypercaloriques sur le thème de Noël, le rangement méthodique d’un dressing surpeuplé ou l’engloutissement de macarons achetés rue Bonaparte, mon jeûne télévisuel m’a permis de retrouver le plaisir de lire. Plus particulièrement, j’ai déniché, abandonnés dans un carton oublié depuis le dernier déménagement, plusieurs volumes des enquêtes du commissaire San-Antonio. Le héros de Frédéric Dard a eu très tôt toute ma sympathie. Bien qu’il affiche un machisme forcené et une consommation quelque peu excessive de jeunes filles (pas souvent) de bonne famille, je me régale depuis longtemps des ses aventures.

Antoine San-Antonio apparaît en 1949 dans le volume Réglez lui son compte ! (si d’aventure quelqu’un avait la généreuse idée de m’indiquer où je peux me procurer ce Graal, qu’il n’hésite pas à se mettre en contact avec moi). Par la suite, ce sont près de 175 titres qui constitueront une collection complète. Je préfère passer sous silence les tentatives désespérées (et désespérantes) d’adaptation au cinéma, Gérard Lanvin et Gérard Depardieu n’ayant pas suffit à éviter le désastre.
Avec San-Antonio, Frédéric Dard ne se limite pas à raconter des enquêtes. Un langage propre, des villes aux noms étranges et surtout une galerie de personnages extraordinaires constituent un véritable univers. Car ce commissaire a un monde bien à lui, peuplé d’amis improbables au premier rang desquels l’inspecteur Alexandre-Benoit Bérurier, natif de Saint Locdu le Vieux et adepte d’un vocabulaire certes ordurier mais néanmoins distrayant. Il côtoie également Berthe Bérurier (l’heureuse épouse d’Alexandre-Benoit, tendrement appelée la Baleine ou Bertaga), le coiffeur Alfred (amant perpétuel de Berthe), l’inspecteur Pinaud (le Débris ou Baderne-Baderne), MarieMarie, nièce de Berthe et amoureuse perpétuelle de San-Antonio, Achille (le Tondu, chef de la Police), Toinet, son fils adoptif, sa Félicie de maman adorée, le scientifique Mathias, l’inspecteur Jérémie Blanc, ancien employé des services de propreté de Paris…

Question vocabulaire, la source est intarissable, inspirée de l’argot certes mais riche de néologismes, jeux de mots et autres expressions savoureuses et qui a donné naissance au Dictionnaire San-Antonio de Serge le Doran, paru en 1993, outil indispensable pour qui se régale de cette lecture. Tout est répertorié, les noms communs, les noms de lieux mais également quelques feuillets roses, dédiés au sujet de prédilection du sémillant commissaire, les femmes…

Bref, je n’irai pas jusqu’à remercier les hautes autorités téléphoniques pour leur incompétence notoire mais à toute chose malheur est bon. J’ai retrouvé mon Antoine.

«Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la Terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s’appelle San-Antonio» : première phrase du premier volume : tout un programme…
Tendances

Cougar & Co

Accro aux séries TV, les hasards de la toile m’ont guidée vers la série Cougar Town avec Courtney Cox Arquette dans le rôle principal. Une jeune quadra, récemment divorcée, ne chasse que de jeunes amants de 25 ans maximum. Quid de la cougar ? Depuis un bon moment le débat fait rage aux Etats Unis où les cougars ont trouvé leur icône en Demi Moore, la quarantaine radieuse auprès de son Ashton Kutsher de mari.
Ainsi, il semble que la cougar soit une femme indépendante, autonome financièrement, libre d’une union précédente, mère de plus ou moins grands enfants, (souvent) adepte du botox mais qui surtout ne fréquente que des hommes sensiblement plus jeunes qu’elle. Une petite dizaine d'années constitue l’écart standard de ce type de relation.

N'oublions pas la puma, "seulement" trentenaire, une débutante en quelque sorte. L’ancienne partenaire de Courtney Cox Arquette, Jennifer Aniston sera ainsi à l’affiche très prochainement d’un film sur le sujet, Pumas, tout un programme… Les ex-Friends seraient-elles des cougars en puissance ?

 

 

Depuis que le phénomène touche généreusement nos chers people, il alimente conversations, articles, blog et forums. La bible de miss Méca’ a récemment traité du sujet dans sa rubrique Guide Cultur’Elle (num 3332 du 6 nov dernier, pour celles qui, comme moi, ne jettent rien). Sont citées en exemple Madonna (50 ans) et Jesus Luz (22 ans), Dita Van Teese (37 ans) et Louis-Marie de Castelbajac (26 ans) auxquelles j’ajouterai Claire Chazal (53 ans) et Arnaud Lemaire (36 ans) ou encore Amanda Lear (70 ans environ) et Manuel Casella (28 ans).

 

 
 
 
 
 
Votre Lady Péné’, (vous savez, l'incurable romantique qui veut croire au Prince Charmant, pfff…), a envie d’y voir une autre explication. Et si la love story n’avait pas d’âge, qu’il s’agisse de Roméo et Juliette, Demi Moore et Ashton Kutcher ou encore Robert Redford et sa jeune épouse Sibylle Szaggars (qu'à peine 20 petites années séparent), Harrison Ford et Calista Flockhart (respectivement 66 et 45 ans) ? Qui aime ose. Enfin !

Pour finir, personne n’a oublié Dalida et Il venait d’avoir 18 ans : cougar avant l’heure, peut-être, mais éternelle amoureuse surement.

 

Quelques remarques en vrac. Le terme cougar a de quoi en effrayer plus d’un mais le terme a été élu Buzz Word en 2007 par Time, rien de moins, d'où l'adoption de son orthographe anglo-saxonne… D’autre part, depuis toujours on a vu des femmes plus jeunes au bras de messieurs considérablement plus âgés ce qui ne déchaine pas tant de commentaires. Certains en appelleront à une "logique démographique", d’autres tout simplement à un équilibre des rapports hommes-femmes. Mais quelle que soit la raison, il semble qu’aujourd’hui les choses changent.

La vie...

Fin de partie

Encore une ! Après Fabrice Santoro et Laure Manaudou, c’est aujourd’hui Amélie Mauresmo qui raccroche la tenue. Adieu, raquette, balles jaunes et jupette. A 30 ans, la première numéro 1 mondiale française a décidé d’arrêter sa carrière tennistique. Quand on pense que c’est devant la finale Noah-Wilander (info pour les plus jeunes : c’était en 1983 à Roland Garros) qu’est venue la vocation, il y a de quoi laisser nos marmots devant le petit écran !

Mais revenons à Amélie. Une Fed Cup en 2003, la médaille d’argent aux JO d’Athènes en 2004, une victoire à Melbourne en 2006, une autre à Wimbledon en 2008 : la demoiselle affiche un très beau palmarès. Des esprits chagrins déplorent une faiblesse chronique sur la terre battue de Roland-Garros. Il est vrai que ce tournoi lui a toujours résisté, entamant régulièrement son énergie. Et alors ? Je me permets de rappeler à ces même grincheux que le sublime Roger Federer a du attendre cette année pour, enfin, gagner le trophée des mousquetaires. Il n’en est pas moins un dieu vivant du tennis. (Je m’emballe ? Ah bon. C’est pas grave, il le vaut bien).

Des blessures, des passages sans motivation, des critiques inutiles concernant sa vie privée (dont personne ne devrait se soucier puisque justement « privée »), autant de raisons qui marquent un ras le bol et une envie de passer à autre chose. Merci Amélie pour nous avoir fait trembler et avoir rappelé que le tennis français ne se conjugue pas qu’au masculin.

2009 et le sport ce sont donc les jeunes retraités. Mais l’année se termine également sur l’affaire de « la main » de Thierry Henry. Je rejoins miss Méca’ lorsqu’elle demande de ne pas oublier qui est notre Titi national. OK le geste était certes inapproprié, maladroit ou encore générateur de carton mais l’arbitrage est ainsi fait et le joueur est un être humain. Ne jetons pas bébé avec l’eau du bain et ne cachons pas une carrière exceptionnelle derrière un épisode isolé. Titi, n’oublie pas qu’Orange Mécanique et Lady Pénélope sont là !

Un bémol néanmoins, tout n’est pas si noir dans le sport made in France. Je me permets de revenir un instant sur le sixième titre consécutif de notre Sébastien Loeb national. Pas de blague Seb’, ne raccroche pas avant d’avoir aligné (au moins) le septième !

Fabrice, Laure, Amélie, Fabrice, Thierry, Sébastien et tous les autres, que vous soyez « d’active », en pré-retraite ou en congé de maternité, vous continuez à nous faire rêver.