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Sean Penn

Ecrans & toiles

Recherche Robert désespérément…

La nouvelle avait fait l'effet d'une bombe. Guy Ritchie (ouhai l'ex de Madonna, comme Sean Penn, mais on va bien finir par ne plus y penser..) a décidé de tourner une scène de Sherlock Holmes 2 à Strasbourg. Passés les quelques jours de doute raisonnable (franchement, Robert Downey Jr et/ou Jude Law en terre alsacienne, vous y auriez cru vous ? non, bon), le canard du coin publiait l'info complète : OUI c'est vrai, OUI on recherche des figurants, NON les mégas stars ne seront pas présentes pour cause de non-scènes qui nécessitent leur intervention. Demi déception donc mais qu'à cela ne tienne, Strasbourg n'est pas Cannes et encore moins Cinecitta alors l'heure était aux réjouissances.

     

  

C'est ainsi, qu'après plusieurs semaines d'attente, de castings pointus lors desquels les heureux élus ont été soumis à la signature de THE clause de confidentialité extra forte et d'investissement de quelques hauts lieux à forte valeur touristique ajoutée, ils sont venus, ils sont tous là (comme dirait l'ami Charles). Plusieurs jours de tournage qui ont nécessité la transformation des environs de la cathédrale : c'est ainsi que la future-ex capitale européenne a vu ses façades transformées, a entendu des bruits de sabots de chevaux sur les pavés du secteur piéton, sans oublier le parvis du 5***** local assiégé par quelques groupies bien informées.

  

Car oui, grâce à la vox populi, l'info a transpiré. Robert Downey Jr, alias Iron Man, alias Larry Paul dans Ally Mc Beal, alias Sherlock le grand est là, en chair, en os et en bonnet. Malgré une enquête et une filature minutieuse, je n'ai pu approcher le bad boy en question (précisons que l'acteur était  accompagné Madame son épouse, alors non rien de rien, ne regrettez rien les filles : no autographe anymore…). J'ai néanmoins la chance de connaître un généreux veinard qui m'a fourni la preuve en images de sa présence. Mon âme de midinette est comblée… Merci JM !

Ailleurs

Sean Penn, braveheart

Ma fascination pour les pipoleries m'amène parfois à des découvertes improbables. Un déjeuner à peine comestible pris furtivement entre deux coups de téléphone au travail a ainsi été l'occasion d'une info qui a bien failli me passer inaperçu. Un Cosmo' à l'abandon, qui date du mois dernier ; pouah me direz vous. Oui mais pour accompagner (ou plutôt faire oublier) la barquette simili synthétique qui devait me faire tenir jusqu'au repas du soir, il fallait bien ça. Donc me voici en train de feuilleter ledit canard quand je tombe sur l'un de mes friendly bad boys préférés, Sean Penn. L'homme aux deux Oscars, à l'ex-épouse rencontrée à Santa Barbara (oui bon, pas vraiment mais même si Robin Wright ex Penn était sublime en couverture de ELLE récemment, elle restera à jamais Kelly Capwell, on n'est midinette ou on ne l'est pas), ex-époux lui même de Madonna herself, ennemi public numéro 2 de George W Bush (alias Junior pour les intimes), Sean le magnifique faisait l'objet d'un article sur le drame haïtien.

Et là, entre les clichés qui montrent les ravages du tremblement de terre qui a secoué l'île le 12 janvier dernier, j'apprends que l'acteur de La dernière marche et de Mystic River, l'interprète de Harvey Milk a décidé du jour au lendemain de s'installer à Port au Prince pour prêter secours à la population. De Malibu à Pétionville il y a plus que des kilomètres, un monde les sépare, qu'il n'a pas hésité à franchir. Mieux encore, il a monté une fondation, levé des fonds auprès de quelques amis milliardaires, affrété un avion (seul autorisé à se poser au milieu des gros porteurs militaires), fait intervenir ses amis du showbiz, s'attache à nourrir les gamins le plus sainement possible et, surtout, veille à ce qu'ils aillent à l'école. De Bill Clinon a Hugo Chavez, les huiles politiques sont priées de mettre la main à la pâte pour fournir médicaments et autres produits de première urgence.

Je vous entends d'ici, en train de vous dire "ça y est, elle verse dans le larmoyage industriel et dans la baignoire de bons sentiments". Mais si le type nerveux qui avait l'alcool mauvais a laissé place à un homme d'action et si des gosses livrés à la famine, la peur et la misère peuvent en retirer un peu de réconfort, je veux bien être accusée de sentimentalisme excessif, j'assume. Au passage, une petite visite sur le site de J/P HRO permet de constater que "là-bas", en Haïti, tout cela n'est pas qu'un souvenir et que mon repas "pas terrible" n'est pas si atroce que ça…
Photos Cyberpresse