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Ecrans & toiles

In love with The Artist

Dimanche avec les minis. Histoire de reprendre les bonnes habitudes, nous sommes parties au cinéma pour une nouvelle expérience. Audacieuse il faut le dire, à savoir emmener deux donzelles de 12 et 10 ans voir un film en noir et blanc, muet de surcroit. Quand on sait que dans la salle d’à coté se jouait Un monstre à Paris (avec Vanessa Paradis, M et Gad Elmaleh), le défi était de taille. Les minis ont pourtant joué le jeu et… adoré ! Primo : un Jean Dujardin palmé parce qu’il le vaut bien  :  à la fois drôle, tendre et douloureux dans le rôle de la superstar du muet qui ne veut pas voir que sa carrière est en péril. Deuxio, Bérénice Bejo, plus solaire que jamais. Je l’avais repérée dans OSS117 volume 1 et elle trouve ici un rôle qui lui va comme un gant. Elle n’est que sourire et aurait aussi mérité une jolie récompense. Et puis, dans un presque troisième rôle principal (si si j’ose le dire), il y a Jack. Le jack russell de Georges Valentin. Génialissime compagnon, rigolo au possible, efficace quand on a besoin de lui. Déjà que j’étais fan de ces bébêtes, je risque de craquer sous peu mais je me retiens… Au final, un très beau film, à la fois comédie (musicale) et mélodrame, où on rit beaucoup, où on peut oser une larmichette d’émotion (suis un peu sensible que voulez vous…). Les minis ont beaucoup aimé, leur maman aussi. Rien de tel qu’une séance de cinéma et un vrai bon film pour passer un dimanche apaisant.

Mots & notes

Tu seras un homme mon fils

Dans la famille showbiz, je demande les fils de… Il y a Thomas D comme un manouche avec guitare, David H et sa batterie qu'il maîtrise sang pour sang ou encore Arthur H… Mais mon chouchou à mouah est copain avec Vanessa Paradis avec qui il travaillé sur Bliss ou Divinidylle, a composé la musique des Triplettes de Belleville et la BO de Ne le dis à personne de Guillaume Canet. Bref, je ne vais pas énumérer toutes ses qualités mais valà, j'aime bien M. De -M- à Mister Mystère en passant par Qui de nous deux.

Mais moi aussi je suis une fille de… mon papa.  Qui m'a élevée à grand renfort de musique. Qui m'a bercée avec tous les genres, histoire de me former les oreilles. Les Stones, Dire Straits  ou Supertramp, Leonard Cohen, Nino Ferrer ou Paolo Conte, sans oublier les grands Serge, Gainsbourg ou Reggiani, et bien d'autres. Tout cela pour dire que les Chédid, père et fils, on les écoute de père en fille, Ainsi soit il.

Pour la peine, je ne résiste pas devant ce joli clip que Johnny Depp Sparrow ne renierait pas