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Lady Pénélope

La vie...

Lady téléphone maison (épisode 1)

Les années 2000 ont marqué l’avènement des nouveaux outils de communication. Internet, le téléphone portable, Google, Facebook, Twitter et autres sont autant de sésames pour échanger, partager, bla bla bla…
J’avoue ici une pointe de désenchantement, mais voilà : je suis coupée (ou presque) du reste du monde virtuel ! Aargh !
En effet, tout cela demeure néanmoins soumis à une condition préalable : disposer d’une ligne de téléphone en état de fonctionnement, ce dont je suis privée depuis déjà une petite semaine. L’affaire semble simple mais ne manque pas de rebondissements qui pourraient me valoir une cure intensive de Lexomil.
J1 : samedi matin. Un petit tchat sympathique histoire de souhaiter un bon week-end à tout le monde et je sors faire un micro shopping (soit moins de 4 heures). A mon retour, l’ami PC m’indique « connexion impossible ». Aie, ça commence mal. Je jette un œil inquiet vers la box posée à côté et dont les voyants scintillent de manière inhabituelle. Consciente que ces clins d’œil à répétition ne valent rien de bon, je débranche, rebranche, relance, rien n’y fait. Une hotline existe, allons-y. Je m’empare du téléphone mais m’aperçois que la ligne semble squattée par un marteau piqueur digne de travaux autoroutiers. No way de ce côté-là.

N’écoutant que mon courage je me rends dans l’agence près de chez moi (quelle heureuse d’idée de vivre en centre ville) où un préposé sympathique me conseille de téléphoner à l’assistance «en plus c’est gratuit». Merci, mais gratuit ou pas, je n’ai pas de ligne… «Ah dans ce cas il faudrait tester la box, ramenez la moi, je verrai ce que je peux faire pour vous». Demi-tour et retour at home, je me saisis du bazar et retourne vite fait sur zone. «C’est au premier, vous verrez, vous pourrez vous asseoir». Cette précision aurait du m’alarmer… Une banquette oui, mais plusieurs personnes avant moi et deux techniciens (dont l’un me confiera quelques cinquante minutes plus tard que son testeur ne fonctionne pas… Etonnée, moi, jamais ? ). Mon tour arrive (encore un moment et je me lançais dans une sieste impromptue). Trois minutes (hé oui, tout ça pour ça) et j’apprends que tout est en état de marche. « Vous devriez appeler la hotline, c’est gratuit depuis un poste fixe ». Merci du conseil, je n’y avais pas pensé. Décidée à tout tenter, (même pas peur), j’appelle depuis mon mobile, consciente que je vais entamer une carbonisation prématurée du forfait (because là évidemment c’est pas gratuit).
Je me lance pour joindre le serveur vocal. Entre voix gnangnan, dièses et étoiles (je ferai un post là-dessus un de ces jours, le sujet est sans fin) mais surtout vingt-huit minutes plus tard, un jeune homme teste la ligne cette fois et m’annonce que le problème est double. Box cuite (ah bon mais vos collèges m’ont dit que…) et ligne hors d’usage. Du pourquoi je ne saurai rien, c’est comme ça, na. Une intervention (on croirait qu’on recourt au SAMU mais il y a de ça) est prévue pour J4 (mardi). En attendant je suis invitée à aller échanger le matériel (box, décodeur, cablages divers et variés) ce que je fais immédiatement.
Retour (encore !) à l’agence où cette fois je trouve de suite la bonne personne (il faut dire qu’à force je connais tout le monde, c’est presque si on me propose un café) qui, devant mon acharnement me fournit en terminal téléphone et autre vidéo enregistreur quasi-intergalactique pour ma future connexion que j’espère avoir un jour quand je serai grande…
D’ici là, je prends mon mal en patience et utilise les crédits de la clé 3G pour surfer depuis mon domicile. Un comble…
J4 : mardi après midi. Le technicien arrive à l’heure dite et m’annonce très sérieusement qu’il n’y a plus de tonalité. Le scoop. Heureusement que la prise téléphone est loin de la cuisine, sans quoi la proximité d’un couteau soigneusement aiguisé aurait risqué d’entraîner un drame. «Je ne trouve pas l’arrivée principale, renseignez vous et rappelez le central pour un autre rendez-vous. C’est gratuit depuis un poste fixe ». Restons calmes…
Au final, après avoir longuement interrogé le voisinage qui est désormais persuadé de cohabiter avec une psychopathe, j’apprends que ledit boitier est situé dans le parking souterrain de l’immeuble du bout de la rue. C’est décidé, j’arrête le Lexomil, je passe au Valium.
Un quart d’heure de forfait mobile plus tard, la téléopératrice convient d’un rendez-vous pour J7 (vendredi, aujourd’hui, youpi) tout en précisant qu’après passage et éventuelle réparation, il faudra quatre jours pour rétablir la connexion. Patience et tempérance sont des vertus qui s’apprennent, surtout en cours accélérés !
Cette dernière journée de la semaine sera ainsi placée sous le signe de l’espoir le plus fou, celui du miracle téléphonique. Je me ferai un plaisir de vous tenir au courant de la suite des événement qui ne manquera pas de surprises j’en suis certaine.
En attendant, et comme me disait un ami bienveillant pensant me rassurer, je reste connectée grâce à mon sacro-saint iPhone. Au fait, il est où celui là ? Help !
Ecrans & toiles

When Andy met Penny

Samedi 4 juillet, j’ai rendez-vous avec Andy. Nous devons nous retrouver au Grand Palais où il expose son Grand Monde. Je m’attends à croiser Marylin ou Jackie. Il paraît que Sigmund sera là aussi, accompagné des Marx Brothers. Rien que du beau monde.
Nous ne sommes pas nombreux, est-ce parce que Paris se vide début juillet, que l’expo s’achève dans une semaine, ou que je suis la dernière à ne pas avoir fait la visite ?

Des portraits, encore des portraits, toujours des portraits. Le maître est entré en portraits comme on entre en religion. Le but : « Tous mes portraits doivent avoir le même format, pour qu’ils tiennent tous ensemble et finissent par former un seul tableau intitulé Portrait de la société ».
C’est ainsi que les icônes telles Marylin, Elisabeth Taylor, Debbie Harry, Brigitte Bardot, Lana Turner côtoient les Thirteen Most Wanted Men (une série de photos anthropométriques de criminels recherchés).

Un monumental portrait de Mao trône à l’entrée d’une salle. L’acrylique et encre sérigraphique est certes une technique parfaitement maîtrisée par Warhol, mais sur un format de plus de 4x3m elle est encore plus impressionnante. Je remercie au passage l’experte visiteuse qui a eu la gentillesse de nous éclairer longuement sur les secrets de la technique employée. Preuve en est que l’art est propice aux rencontres et aux échanges.

Les tableaux de Warhol font partie des références communes. Sans être fan, chacun les reconnaît aisément. Gabrielle Solis dans Desperate Housewives, a son portrait warholien dans l’escalier de sa maison de Fairview. La maison de porcelaine Rosenthal décline une série complète de pièces d’arts de la table reprenant les modèles d’Andy Warhol.
Il est possible aujourd’hui de faire réaliser une toile « à la manière de… » pour une somme raisonnable. Lors de la visite, il est indiqué que les portraits du maître (taille 40 pouces x 40 pouces) étaient facturés 25 000$ le premier et 15 000$ (seulement) les suivants… Oups !

La visite se termine. Le voyage en warholie a tenu ses promesses. Du beau qui fait du bien.

Debbie Harry

Le sublime Giorgio Armani

Ailleurs

Holidays !

Le 21 juin et les soldes nous l’avaient laissé entrevoir mais maintenant c’est une certitude : l’été est là.

Les congés scolaires ont commencé hier. Le rythme estival commence : moins de trafic sur la route, pléthore de places de stationnement, activité ralentie pour cause de températures caniculaires, barbecues et pique-niques qui occupent les week-ends, passage quasi-obligé par la case terrasse le soir… Tout y est !

Les plus chanceux bouclent leurs valises, ceux qui doivent attendre encore un peu rayent consciencieusement les jours qui passent sur l’agenda (ne cherchez pas, je parle pour moi).
Même si nous avons quitté l’école depuis longtemps, « les grandes vacances » font partie de nos repères les plus fiables : to be or not to be juillettistes ou aoutiens.

Alors même si le départ n’est pas pour tout de suite, passons en mode « vacances ». Adoptons les tenues de rigueur, oublions les difficultés de l’hiver, profitons des beaux jours et ayons soif de légèreté pour les semaines à venir (au moins).

Tendances

Addiction fatale…

Premier samedi des soldes, n’écoutant que mes bonnes résolutions (que je me répète telles des mantras depuis plusieurs semaines) je me suis lancée dans une tentative de "shopping raisonnable". Une évidente contradiction dans les termes, un non-sens, ainsi que je m’en suis bien vite aperçue, à peine sortie de chez moi.
Précisons que j’ai la chance (ou la malchance, tout dépend…) d’avoir pour voisines de sublimes boutiques alignant babies, escarpins, salomés, derbys, mocassins et autres tongs ou nu-pieds. S’y côtoient Prada, Miu Miu, Gucci, Chloé, Christian Louboutin ou encore Jimmy Choo (mon préféré). Je les vois depuis des mois, les unes après les autres, au gré des vitrines offertes.
La sandale à talon Christian Dior a laissé sa place à la ballerine Marc By Marc Jacobs, qui elle-même s’est effacée pour un improbable escarpin Sergio Rossi.
Cette valse des souliers s’est arrêtée et aujourd’hui elles trônent toutes ensemble. Diamonds are a girl best friends disait Marilyn, les chaussures aussi.

J’abandonne mes belles tentatrices pour me diriger vers ma boutique fétiche. Sa fréquentation, épisodique malheureusement, est toujours l’occasion de découvrir des pièces extraordinaires, originales, divinement féminines. Evidemment, les portants sont garnis de merveilles qui ne demandent qu’à vous envelopper de leurs matières douces…
Je récite encore et encore mon hymne (« des chaussures point tu n’achèteras, nul besoin tu n’en as »). Mais quand le drame se noue, on ne l’arrête plus. En quelques minutes, mon sort est scellé.

Depuis quelques mois, je suis de très (trop) près les collections de chez Dsquared2. Les jumeaux Dan et Dean sont, à mon sens, parmi les plus fertiles et imaginatifs créateurs actuels. Leurs défilés combinent élégance, originalité et créativité. Rien d'extravagant, juste sobriété et perfection. Le moindre de leur vêtement ou de leur soulier recèle sa part de génie. En un mot, j’adore.

Alors que je sors, je la vois, elle, celle que je n’espérais plus. La paire de sandales à brides, qui assume son talon de 10cm. Importable ? Même pas. Plus dans ma taille ? Non plus. Elles sont disponibles. Je récite, encore et encore. Peine perdue… N’écoutant que ma déraison, je demande au jeune homme qui me les a proposées de bien vouloir envelopper le précieux Graal. Je n’ai décidément aucune volonté…

Je repars, heureuse et un rien coupable. En rentrant, je croise mes amies de chez Marc, Sergio, Miucca ou Jimmy. Désolée les filles, je ne vous vois plus.
Une autre fois peut-être ?