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James Bond

Ecrans & toiles

Skyfall in love

Qui dit James Bond dit Sean Connery. Des heures de visionnage, tant au cinéma qu’à la maison avec les VHS (traduction pour les juniors : d’énooormes cassettes vidéo à mettre dans un magnétoscope) l’ont définitivement adoubé comme THE interprète absolu de mon héros préféré. Il y a quelques mois, sa nouvelle addiction diététiquement correcte pour le Coca zéro m’avait chagrinée mais il faut croire que le môssieur avait fait le choix de surveiller son cholestérol et son diabète. Exit la vodka-Martini donc… Je n’adhérais pas plus à Daniel Craig, que j’aurais plus volontiers mis dans le rôle de l’espion qui venait du froid façon ex-KGB. La sortie de Skyfall allait donc être l’occasion de confirmer mes doutes. Ou pas.

Projection de 14h45, salle pleine. La BO interprétée par Adèle ouvre le bal, ainsi qu’une bonne vieille poursuite à moto (effet de mode ou du hasard, L’héritage de Jason Bourne nous en avait déjà servi une sérieuse il y a quelques semaines.). Javier Bardem (qui tarde à faire son apparition mais le personnage le vaut bien) est grandiose en sociopathe blondinet qui n’est pas sans rappeler Max Zorin dans Dangereusement vôtre (avec le choucrouté mais so british Roger Moore). Ralph Fiennes, échappé de son costume de John Steed, endosse celui de M à la suite de Dame Judi Dench qui décroche après 17 ans passés au service secret de sa majesté.

James doute. Hé oui, tout arrive. Je ne reviens pas sur la scène du bar et du scorpion, façon « je-suis-une-âme-en-peine-et-cherche-à-me-faire-des-sensations-fortes-because-suis-p’tet-plus-assez-jeune-pour-retourner-reprendre-du-service-et-éventuellement-me-faire-trouer-le-buffet-alors-je-fais-mumuse-avec-des-bestioles-qui-piquent », elle n’a pas d’intérêt. Mais j’ai retrouvé la vodka-martini « au shaker et pas à la cuiller » (quoiqu’il n’a même plus besoin de le préciser, même à Macao), l’Aston Martin « historique » (pour un seul épisode je le crains : je doute qu’elle soit à nouveau opérationnelle…), une jolie Eve Moneypenny, un jeune Q version 2.0 (physiquement le clone de Sherlock Holmes diffusé sur France 3) : bref tous les codes qui me rappellent les bons vieux Dr No, Bons baisers de Russie, Goldfinger, L’espion qui m’aimait ou encore Goldeneye

Ok Daniel, vous n’étiez pas ma préférence à moi, mais sur ce coup là, vous m’avez épatée 🙂

Ecrans & toiles

Qu’est mon héros devenu ?

Il était une fois un mythe. Au Panthéon de mes héros trônait l’incomparable James Bond, définitivement version Sean Connery je dois le préciser. George Lazenby avait fait un passage éclair dans « Au service secret de sa majesté« , passage parfaitement oubliable d’ailleurs puisque personne ou presque ne s’en souvient. Roger Moore, tout auréolé de son succès des séries TV so seventies (ceci dit, ma tendresse allait déjà au bad boy néo fortuné mais toujours électron libre Danny Wilde) donnait dans le 200% british. Timothy Dalton, essaie de reprendre le flambeau de Sean le Grand mais sans conviction. L’espoir était revenu avec Pierce Brosnan qui végétait dans la série Remington Steele. Il était certes irlandais mais so smart. Le parcours aurait pu s’avérer sans faute et ébranler la suprématie de Connery. Mais hélas… La James Bond girl de Le monde ne suffit pas n’est autre que Sophie Marceau. Vic de la Boum dans les bras de 007, non « ça va pas être possible » comme diraient les minis moi. Mon imaginaire a buggé. Enfin, Daniel Craig est arrivé. Au risque de me faire dépecer en place publique, je n’accroche pas. Non que l’acteur ne soit pas convaincant. Mais…

Pour la fan que je suis (étais ?), James Bond boit du Dom Pérignon ou du Bollinger, de la « vodka-Martini mélangée au shaker, pas à la cuiller », fume des cigares et des cigarettes, multiplie les conquêtes et conduit une Aston Martin de préférence. Dernièrement, la rediffusion de Casino Royale (millésime 2006, pas 1967)  m’a rappelé que désormais, il conduit aussi une Ford Mondeo et qu’il est partenaire de Coca Zéro. Dans Quantum of Solace, ça ne s’arrange pas, c’est la James Bond girl qui « pilote » une Ford Ka2. Au secours…

James Bond a toujours été un support marketing et les coups de pub faisaient partie du jeu. Oméga, Aston Martin et tous les autres apparaissaient TRES visiblement mais au moins on rêvait un peu. Dans Goldfinger, Pussy Galore est à la tête d’une escadrille féminine et terriblement glamour. On est loin de la Ka, même version 2. James n’est pas le seul frappé puisque la dernière bande annonce de Mission impossible 4 : protocole fantôme, nous apprend que Ethan Hunt carburerait aussi au soda version light… A quand le bandeau 5 fruits et légumes par jour ? Au point où on en est…