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Direction Hawaï

Hawaï 5-0 Saison 5Damned ! Enfer et téléportation ! Ca recommence et j’ai failli rater ça !

Samedi soir en France (comprendre : en province…). Le choix est kafkaïen : The Voice et son mélange savant de casseroles (au secours le duo lyrico/polyphonico corse) et de jolis moments (Le bal perdu de Bourvil à la recette Mika, un bijou) ou encore la soirée spéciale Jean Ferrat (réservée à un public confidentiel et/ou dépressif) sur France Télévision, présentée par l’inoxydable Michel Drucker. Devant mon désarroi, Mini moi 1 me rappelle délicatement (histoire de pas me faire trop violemment remarquer que je perds le sens des priorités véritables), que Hawaï 5-0 revient ce soir pour la saison 5. Caramba !

Les plages d’Hawaï et le surf ok, les paysages dignes d’un come back de Magnum, le moustachu le plus sexy des années 80′ ok : mais surtout Steve Mc Garrett, le tatoué le plus sexy des années 2000 (alias Alex O’loughlin) qui a pour compères Dany Williams (Scott Caan, le fils de la légende James Caan) et Chin Ho Kelly (Daniel Dae Kim, heureusement rescapé de Lost). J’ai une petite tendresse pour le colossal vendeur de crevettes Kamekona (interprété par Teila Tuli) qui a tout de la grosse brute au coeur de guimauve.

Vite, direction M6 !

PS Miss Lovegood ne me contredira pas quand je dis que Steve existe en vrai : nous avons la chance de le connaître 😉

Ecrans & toiles

George, I miss you…

Dimanche soir. Ciné de dernière minute. Hop, personne ne me voit, je file discrètement pour un tête à tête avec Georginou. Bon, « tête à tête » faut le dire vite. Déjà, il y a 100 personnes dans la salle qui ont eu la même idée géniale. Mais soit.  J’oublie ta catcheuse blonde et les groupies spectatrices, George et moi on s’aime pour la vie, épicétou. The Descendants donc. Bien que supportrice de « Jean Doudjardin » dans The Artist pour la course aux Palmes, Golden Globes, Baftas, Oscars et autres césars, je me dis que le duel Jean vs George va être aussi serré qu’un corset signé Franck Sorbier.

Le pitch : suite à l’accident de hors bord de sa femme (because à Hawaï on est aussi super malheureux que même Thomas Magnum nous a menti à l’insu de notre plein gré pendant des années, le vilain), Matt King apprend que celle ci avait un amant. Il s’agit désormais de gérer la nouvelle, nouer un semblant de dialogue avec les mômes et accessoirement trouver ledit amant histoire de (au choix) : lui péter la gueule ou l’inviter à venir dire un dernier adieu à Elizabeth avant de débrancher la machine (bouh que c’est triste…).  Georgy enfin dans un rôle profond, tendre et familial en papounet aimant, j’étais prête.

Et là, c’est le drame. L’ennui. La déception. Le vide. George-le-grand qui tombe dans le pathétique chouinard et mollasson. Mou du genou quoi. Je sais que je m’expose à une lapidation en règle en osant critiquer Clooney mais là non. Ca va pas être possible. Quand on aime on pardonne, on se soutient, on lutte ensemble. Mais là, George chéri, qu’as tu été te fourvoyer là dedans ? Non que tu ne sois pas un bon acteur, tu es un des plus grands (par le talent parce que question hauteur tu culmines à 1,79m). Je t’adooore autant en smoking à une table de casino qu’en train de jouer de la capsule dans la boutique du coin de la rue. Le scénario est creux, lent, facile et larmoyant ; la mise en scène est dégoulinante de bons sentiments über mielleux. Je sais, je suis sévère, ne m’en veux pas mais s’il te plait, Georgichou, dis moi que c’était pour dépanner un pote en mal de comédiens pour jouer dans son film et laisse Jean Doudjardin repartir avec sa statuette, il la vaut bien.