Browsing Tag

George Clooney

La vie...

Entre-deux…

Les années se suivent et ne se resemblent pas. 2010 a été longue et ponctuée d'épisodes très douloureux ou du moins pénibles, "comme à la fin d'une première vie" comme le raconte si joliment Margaux Motin. Alors j'ai envie de parier sur 2011, de tout mettre sur le tapis et de croire que la chance tourne. Quitte à changer d'année, autant en profiter. Primo déménager. Un cartonnage en règle se profile pour les jours à venir. Une nouvelle maison pour s'y reposer, s'y cacher et finir de tourner la page. Lady Pénelope dans les méandres de l'optimisation du rangement cartonnier : ça promet, surtout quand on constate mon inefficacité en la matière en regardant le dressing. Je vous tiendrai au courant de l'avancée de l'empaquetage. Et puis, deuxio, histoire de tout faire en même temps (inconséquente que je suis), je me suis décidée à changer de job. Non que je veuille vous saouler de mes turpitudes professionnelles (j'en suis à la rédaction du volume 4) mais je vis actuellement ce que l'on appelle un préavis (chez moi ET au bureau, même pas peur).

Pré-avis ? Prêt à vie ? Près à vie ? Quoiqu'il en soit, il s'agit de cette période transitoire où on n'est plus vraiment là mais pas encore partie,  plus vraiment la tête au boulot (ben oui, les projets à quelques mois ne seront plus les miens) mais il faut bien continuer à expédier traiter proprement les affaires courantes, essayer de s'imprégner de ce que sera mon nouvel emploi (tout ça en dehors des heures de travail effectif évidemment), rappeler que "oui je sais, j'ai un pied dehors mais ne soldez pas les comptes trop vite je ne suis pas encore partie". Because on cause professionnel mais au delà de la pénibilité (toute relative) de la tâche, nous sommes des êtres humains. Si si. Il y a une équipe avec qui j'ai passé beaucoup de temps, parfois plus qu'avec ma propre famille. Il y a eu des réussites et des échecs, des désaccords, des malentendus, des engueulades (pas beaucoup, pas notre genre), des bouderies, des rencontres devant la machine de George (je pense à toi Miss Méca'), des barquettes surgelées plus ou moins comestibles avalées vite fait, des déjeunettes improvisées, des pizzas parties, des blind tests sur les new yaourts über-riches-mais-trop-bons, des débriefings de week-ends et de vacances… Bref, toutes ces petites choses qui font que ce n'est pas QUE du boulot et que ces dernières semaines ont un goût bizarre.

J'aurais envie de dire que 3 mois c'est trop long. Ok le boss doit trouver quelqu'un pour occuper mon fauteuil spatial (comprendre "confortable mais sans plus") mais bon. Partir pour une nouvelle mission, s'investir dans un nouveau projet qui trotte (et il est rapide le bougre) dans mon petit cervelet : il faudrait pouvoir le faire plus vite. Ok "on sait ce qu'on perd et on sait pas ce qu'on gagne" mais dans le cas précis le risque se réduit à sa plus simple expression alors go !

Ecrans & toiles

George for ever…

Il y avait la brune qui lui pique the ultimate capsule, la blonde qui ne le reconnait pas, la rencontre improbable avec un piano volant et surtout John Saint Pierre Malkovich. Il y a désormais George en mode éco friendly, prié de ne pas oublier son sachet de capsules à recycler. On a beau être un sex symbol, le chemin de la poubelle bio est le même pour tous. A quand sa présence dans toutes les boutiques Nespresso pour nous montrer l'exemple ? Pour encourager cette initiative, rejoignons le groupe sur facebook

 

Ecrans & toiles

Robbie for Sinatra ?

La rumeur enfle depuis des mois et l’affaire semble longue à trancher. Martin Scorsese se lance à l’assaut de la forteresse Sinatra, prêt à tenter le biopic du crooner absolu. Des noms circulent, de Leonardo Di Caprio à Johnny Depp. « Je dois maintenant choisir l’acteur qui saura faire revivre Sinatra sur l’écran. Et j’aimerais que ce soit Al Pacino, avec Robert De Niro dans le rôle de Dean Martin. » vient d’annoncer Scorsese. Voilà qui ne promet rien que le meilleur.

Cependant, ne négligeons pas les outsiders qui se profilent, avec au premier rang le chouchou de ces dames (elles se reconnaîtront) et surtout de Tina (la propre fille de Sinatra) George Clooney, l’homme qui évite les pianos volants non identifiés. Pourquoi pas ?

Cependant j’avance une suggestion. Il y a quelques mois, mon amie Skipper m’a fait découvrir les standards absolus de la chanson repris par Robbie Williams en concert à l’Albert Hall. Non au plissage de front intempestif. Oublions ses excès de substances plus ou moins licites, ses tatouages qui lui ouvriraient les portes du festival d’Angoulême, son tube Angel (premier au top des musiques d’ambiance des fêtes de famille, mariages et enterrements confondus) et revenons à l’artiste.

Une voix et une présence exceptionnelles, sans oublier un port de smoking digne des meilleurs James Bond, justifient une candidature spontanée. Le jeune homme ne s’est pas encore essayé au grand écran. Et si c’était l’occasion ?

Photo George Clooney, Sam Jones pour Time Magazine

Ecrans & toiles

Un café au paradis

Dimanche, c’est journée ciné. Je suis allée voir Le Concert de Radu Mihaileanu qui est une vraie réussite. Un ancien chef d’orchestre condamné à faire le ménage depuis 30 ans se lance le pari fou de jouer à Paris avec les membres de son Bolchoi « historique ». Une entreprise certes musicale mais surtout une épopée entre théâtre du Chatelet et siège du PC à Paris. Je ne suis pas une grande fan de Mélanie Laurent mais elle m’a agréablement surprise. Les autres comédiens, au premier rang desquels Aleksei Guskov sont à la fois drôles et touchants. La musique de Tchaikovski accompagne le tout, bref, un bon moment de cinéma.

Maintenant, le plus important, il faut préciser que j’étais dans de (très) bonnes dispositions dès le début de la projection. Celle-ci avait été précédée par la diffusion de la dernière pub Nespresso. Dernière, on pourrait presque dire « ultime » puisqu’il ne s’agit de rien d’autre que de la mise en scène du décès brutal (une chute de piano ne saurait être qualifiée autrement) de notre idole et je parle ici autant au nom de Mademoiselle Mécanique que de Lady Penny. L’ami George se retrouve ainsi ad patres, devant argumenter, comme beaucoup doivent essayer dans la même situation, pour être certain qu’il ne s’agisse pas d’une regrettable erreur de calendrier. En face, un John Malkovich excellentissime, qui malgré la certitude de tenir à jour ses registres d’entrées au Paradis, n’est pas contre un petit arrangement entre amis…

Encore une fois, un presque court-métrage qui régale le public. Oui à George, oui à John, oui au violon de Tchaikovski, oui au piano de George et oui je suis super bon public quand il s’agit de môssieur Clooney. Que voulez vous, on ne se refait pas.
Mais surtout, le meilleur café du monde dépend de la personne avec qui on le savoure.

Ecrans & toiles

E.R. the end…

Ca y est. Après quelques 331 épisodes en 15 saisons, la série Urgences et surtout son hôpital de Chicago, le Cook County, ont baissé le rideau comme l’indiquait le titre du dernier épisode.

27 juin 1996, la France fait la connaissance du gentil Mark Greene, de Susan Lewis, du séduisant interne John Carter, de l’infirmière Carol Hattaway, du chirurgien râpeux Peter Benton et surtout d’un certain pédiatre Doug Ross…

Urgences a ouvert la marche devant Chicago Hope, Grey’s Anatomy et autres Dr House. Revenons au Dr Doug Ross, le pédiatre le plus sexy qu’il m’ait été donné de voir (de loin, mais bon, quand même…). Le personnage de brun ténébreux, bourru, cavaleur et un tantinet alcoolique permet à un certain George C. de devenir une superstar, voir un sex-symbol interplanétaire. Orange Mécanique ne me contredira évidemment pas…
Je me demande d’ailleurs si c’est la blouse ou un microclimat particulier qui profitent aux comédiens de séries-bistouri ? Patrick Dempsey n’est plus appelé que Dr Mamour (waou), Hugh Laurie et sa mauvaise humeur chronique séduisent à tour de bras.

23 août 2009, John Carter a créé une fondation caritative et ses amis du début se retrouvent évidemment pour cette occasion. Les interprètes des saisons intermédiaires ne laissent pas le même souvenir que les premiers arrivés. Robert Romano et son sthétoscope en or « parce que c’est le meilleur chirurgien du monde» (qui finira écrasé par un hélico sur le toit de l’hôpital, brrr…), Luka Kovac, Jin-Mei Chen, Dave Malucci, Maggie Doyle (qui deviendra Experte à Las Vegas) ont eu leur heure de gloire mais ne suscitent pas la même nostalgie.

Suite et fin, donc. Weaver, Benton, Corday, Lewis, tout le monde est là. Même Ross et Hattaway ont fait un clin d’oeil il y a quelques épisodes. On imagine que Carter reprendrait bien du service. On retrouve Rachel Greene, fille du gentil-Dr-Greene (à croire que les termes sont inséparables) qui annonce son intention de reprendre le flambeau de son défunt papounet. La boucle est bouclée.

Alors oui, j’avoue avoir décroché durant certaines saisons, mais Urgences faisait partie de mes habitudes TV, LA série toujours là, comme une vieille copine fidèle au rendez-vous. Souvent copiée, parfois égalée. J’ai eu un petit pincement en entendant le fameux générique de fin. Je suis une incorrigible sentimentale, je devrais me faire soigner. Mais aujourd’hui, je vais aller où ?