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Drive

Ecrans & toiles

When Penny ♥ Ryan Gosling

Depuis quelques jours, votre Lady Penny est toute chose. Plus vraiment goût a rien, l’oeil dans le vague, le coeur dans le coton… Celui qui occupait son coeur depuis des années est aujourd’hui en passe d’être détrôné, désaimé, abandonné, quitté comme un vieux Nokia 8210. Les grandes douleurs sont muettes et c’est dans une dignité toute Queen Elisabéthienne qu’elle vit la fin prématurée d’une love story que chacun pensait inébranlable. La faute à qui ? Au jeune lascar croisé un mercredi soir au détour d’une campagne pour les primaires. Non, je ne parle pas de la guerre fratricide des huiles du PS, mais bien du combat à l’investiture que se livrent le gouverneur Mike Morris et son challenger Ted Pullmann. Le meilleur atout de Morris n’est pas d’être interprété par le toujours sexyssime George Clooney le Grand, mais son directeur de campagne, Stephen Meyers alias Ryan Gosling. Je n’insiste pas sur le film Les Marches du Pouvoir, excellent, d’un George Clooney décidément très inspiré par la politique et ses arcanes. En revanche, le bogosse en question est une belle surprise, du genre qui fait qu’en montant dans la voiture en rentrant on se dit « le film, pas mal du tout, mais l’acteur, waou ».Parfait dans le rôle de l’idéaliste qui se dit que la politique ne se pratique pas sans quelques arrangements avec sa conscience. Exit Clooney, par ailleurs aussi doué pour la mise en scène que pour l’interprétation, mais pour le coup hors de mon champ affectif.

J’en étais là de mon pseudo coup de foudre, quand quelques jours plus tard, je suis allée voir Drive. Ma blonditude n’avait évidemment pas fait le rapprochement avec ledit Stephen que j’avais laissé dans l’Ohio. Et là, la claque. Stephen, ou plutôt Ryan Gosling himself fait son come back dans le rôle d’un pilote/mécanicien/cascadeur au coeur tendre (du moins avec sa jolie voisine Irène et son petit garçon Benicio). Parce que question tendritude, on repassera. Poursuites en voitures, massacre à coup de pieds (pas de tronçonneuse dispo mais on s’arrange), zigouillage en règle, le jeune homme n’aime pas quand on s’en prend à ses nouveaux amis. Un parfum de Pulp Fiction, un zeste de Boulevard de la Mort et une pincée de Kill Bill sans oublier une bande son magnifique. La midinette au coeur de guimauve que je suis reste verte de jalousie bouleversée par le baiser échangé et se dit que jamais, non jamais, elle ne prendra plus un ascenseur sans chercher le type au blouson blanc…

Voilà George, tu restes l’ami de mon petit déjeuner mais désormais mon coeur bat pour le défenseur de la veuve et de l’orphelin (plus version bad boy que celle costume/cravate). Ryan, I love you.

PS Que celles (et ceux) qui trouvent que j’exagère aillent voir le film, on en reparle après 😉


Photos People.fr