Browsing Tag

Cannes

Ecrans & toiles

Prépa’ Cannes


Avec m’zelle Méca’ nous attendions avec impatience la sélection de l’édition Cannes 2010 et maintenant nous attendons avec la même impatience le début des festivités. Ben oui, nous sommes des filles donc jamais satisfaites… Surtout avec un jury présenté par Tim Burton et dont fait partie le so sexy Benicio del Toro. Mais revenons à nos bobines et après ceux d’Orange, je vous soumets ici les films que je garderai à l’œil.

Catégorie Histoire : Hors la loi de Rachid Bouchareb.
Parce que la suite d’Indigènes, qui a reçu une Palme d’interprétation masculine collective en 2006, sera sans doute aussi brillante que le premier volet.

Catégorie Polar : Outrage de Takeshi Kitano.
Depuis 1983 où je l’ai découvert au côté de David Bowie dans Furyo, il a été (entre autres) le yakuza repenti dans l’Eté de Kikujiro (1999) ou le voyageur aveugle dans Zatoichi (2003). Il s’intéresse aujourd’hui au crime organisé au Japon. A voir.

Catégorie Film en costume : La Duchesse de Montpensier de Bertrand tavernier
Un film d’époque, ca fait longtemps… Il y a 20 ans, Cyrano de Bergerac avait Palmé Gérard Depardieu, alors pourquoi pas ?

Catégorie Pour le plaisir (puisque hors compétition) : You Will Meet A Tall Dark Stranger de Woody Allen
Parce qu’il le vaut bien et qu’avec Orange Mécanique on l’adooore !

Catégorie Vintage (sélection Un certain regard) : Film socialisme de Jean-Luc Godard
Parce que l’inoxydable chantre de la Nouvelle vague, âgé de 80 ans, déjà six fois sélectionné revient sur les marches cannoises. Non que je sois fan de la première heure (je n’étais pas née, n’exagérons rien) mais je reconnais que question cinéma made in France, il y a avant et après Godard. Que nous réserve t il cette fois ?

Je n’oublie évidemment pas tous les autres dont Mathieu Amalric avec Tournée, Mike Leigh pour Another Year ou Stephen Frears et Tamara Drewe (hors compétition).
A vos marques, prêts, regardez !

Ecrans & toiles

Magie du cinéma ?

Il y a quelques jours nous avons tous été bouleversés par la destruction de la maison du petit Azharuddin, héros du magnifique Slumdog Millionaire. Rubina Ali, qui interprète Larita, a subi le même drame peu de temps après.

Ces deux événements avaient soulevé, en plein Festival de Cannes, au-delà de l’émotion et de la consternation, une véritable interrogation.
Comment ces deux gamins pouvaient ils retourner à une misère certaine alors qu’ils avaient été les principaux artisans de la réussite mondiale d’un film récompensé par 8 oscars ?
Certes une bourse leur avait été octroyée pour poursuivre des études, mais tous s’accordent à dire que cela n’était en rien suffisant, loin de là…
Effet de l’empathie provoquée par la détresse des enfants ? Prise de conscience – tardive – de la société de production ? Crainte que le film ne souffre d’une triste publicité ? Peu importe.

Il y a quelques jours, le réalisateur Danny Boyle, accompagné du producteur Christian Colson, s’est rendu à Bombay pour tenter de trouver une solution.
La bonne nouvelle a fait l’objet d’une dépêche AFP, preuve en est de l’importance du sujet. «Nous avons acheté une nouvelle maison pour Azharuddin et les derniers détails sont en train d’être réglés pour celle de Rubina Ali» a indiqué S.Parasuraman, directeur de Jai Ho.
Ce fonds, créé à l’origine pour veiller au suivi de leur éducation, semble aujourd’hui prendre en charge de nouvelles responsabilités.
Même s’il arrive un peu tard, ce geste, s’il est suivi d’effet, aura pour mérite de mettre ces enfants à l’abri.
Un toit pour eux et leurs familles, un accès à une éducation sérieuse, il n’y a là rien d’extravagant à l’échelle du monde occidental.
Pour ces gamins de Bombay, qui ont montré au monde leur réalité, leur «vérité» comme le disait Isabelle Huppert, il ne s’agit pas de gagner 20 millions de roupies à un jeu télévisé.

Du tapis rouge de la Cérémonie des Oscars d’Hollywood à celui du festival de Cannes qui s’est ouvert sur les images du petit Azhar, imaginons que Slumdog Millionaire ne soit pas qu’une fiction.Et si, pour une fois, la magie du cinéma opérait et permettait à Jamal et Latika de devenir une réalité …

La vie...

AMFAR et effet crise ?


Cap d’Antibes, 21 mai 2009

Depuis plus de 16 ans, l’amfAR donne son gala annuel en marge du festival de Cannes.
L’association, créée par Elizabeth Taylor, récolte des fonds pour financer la recherche contre le SIDA. Les bienfaiteurs, multinationales, créateurs de mode et joailliers, ont réglé leur table de 10 couverts quelques 150 000 dollars.

Comme chaque année, des lots sont mis aux enchères. Un saxophone signé par Bill Clinton, une Fiat 500 relookée par Renzo Rosso pour Diesel, leçon de tennis par Monica Seles, photographies dédicacées par des stars mondiales…

Mais il semble que la motivation des donateurs soit inversement proportionnelle à la créativité des stylistes.

En effet, lors de la soirée, Sharon Stone, qui depuis des années anime le gala, a du rappeler à l’ordre les convives dissipés. La vente s’est faite «sans grande passion» comme l’indiquent plusieurs témoignages.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
2008, 10 millions de dollars récoltés.
2009, 4,5 millions de dollars. La crise serait-elle passée par là ?

Ecrans & toiles

Festival de Cannes 2009 : Isabelle présidente !

1972. Année de César et Rosalie, petite merveille du regretté Claude Sautet et une des premières apparitions de la jeune Isabelle Huppert, élève du conservatoire de la Rue Blanche.
1972, c’est également une année très moyenne pour le vin.
La RFA remporte le championnat d’Europe de football contre l’URSS (qui ça ?).
Naissance le 23 juin de Zinédine Zidane (et de Lady Pénélope…).
Sortie de l’Aventure c’est l’aventure de Claude Lelouch. Incontournable
2009. Isabelle Huppert, lauréate du Prix d’interprétation féminine en 1978 et 2001, accède à la plus haute des marches et préside le jury du 62ème Festival de Cannes.

Entre les deux, de nombreux films, parmi lesquels quelques perles sélectionnées par Lady Pénélope :

Les Valseuses, avec Depardieu et Dewaere, inoubliable et jubilatoire,
Violette Nozière, de son complice Claude Chabrol, film pour lequel elle remporte le Prix d’interprétation à Cannes en 1978

Dupont Lajoie d’Yves Boisset, grinçant …

La pianiste de Michael Haneke, second Prix d’interprétation cannois en 2001,

8 femmes de François Ozon, (Lady Pénélope a une tendresse particulière pour l’hystérique et horripilante Tante Augustine…

Et le très attendu Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras.
Est-ce le hasard que le jury soit majoritairement féminin ?
Cette année, en tous cas, le cinéma à Cannes est une Affaire de femmes.