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Mots & notes

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Jump, le retour

Après quelques jours de cartonnage et décartonnage intensif, la maison reprend un aspect à peu près normal. Miracle, TV-internet-téléphone fonctionnent, sans intervention de service siouplait ! Les lecteurs de ce blog imagineront mon soulagement après mes démêlées avec Morange, Essephar et Byrouge, les dieux de la téléphonie… Première découverte dès le branchement de l'engin, un clip extrait de la très attendue série Glee, à savoir Jump, THE succès de Van Halen que j'écoutais dans la version originale 1984. A mes girls qui me répètent régulièrement que "moman, t'es plus dans l'coup" (impression de vivre avec Sheila), je réponds "ouhai ben moi celle là je la connais depuis longtemps". Non mais.

 

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Noah, cékiça ?

Au siècle dernier (pour ne pas dire le dernier millénaire…), passait la série La quatrième dimension (The Twilight zone), diffusée initialement entre 1959 et 1964. Elle racontait des histoires étranges qui s'articulaient autour de la notion du temps et des ses bizarreries. Je vous vois venir et plisser le front en mastiquant discrètement votre crayon fraîchement taillé, essayant désespérément de calculer mon âge. Halte au feu les amis, c'est lors des rediffusions de la série à partir de 1984 (encore un coup de George Orwell) que je l'ai découverte. Non mais… Mais je m'égare. C'était l'époque de Temps X et des jumeaux intergalactiques Igor et Grishka Bogdanoff, qui nous ont depuis démontré combien la réalité dépasse la science-fiction. Tout ça pour dire que la notion de temps reste relative. Une montre la découpera en heures, minutes et autres secondes… Les anniversaires et autres fêtes sont autant de balises rassurantes et immuables et les crémouilles au Q10 ou plus en effacent les outrages parce qu'on le vaut bien.

Mais tout cela n'est rien en regard de la guillotine temporelle que nous assénent nos juniors au détour de questions qui n'ont l'air de rien. La dernière en date valait son pesant de chantilly mangée à même la bombe. Nous étions tranquillement vautrées installées devant une émission à haut pouvoir distrayant (comprendre "les clips sur W9") quand arrive un grand gaillard au physique d'athlète, simplement vêtu d'un boxer blanc (contrat pub avec Sloggi oblige ?) et qui répète avec insistance que "ça le regarde, ça nous regarde tous". "Tiens môman, t'as vu c'est Yannick Noah, tu la connais sa première chanson, c'est pas tout frais, je l'ai entendue sur une compil''. J'avale mon Oreo de travers et demande s'il s'agit bien de Saga Africa, sortie en 1991, et qui a eu les honneurs du Stade Gerland après la finale victorieuse de la France en Coupe Davis contre les Etats Unis ? "Euh j'sais pas. C'est quoi le rapport avec la Coupe Davis ?". Ben à part qu'il était capitaine de l'équipe de France, somme toute, aucun…

Damned, mais qu'est-ce qu'on leur apprend ? Et voilà que je me lance dans un monologue désespéré, reprenant les fondamentaux en dessous desquels on ne saurait descendre. Non Noah (Yannick le père, because le fils Joachim il joue au basket comme Tony Parker mais on va pas tout compliquer) il a pas toujours été chanteur. Il a été un grand (1,93m quand même…) champion de tennis (là, j'ai droit aux yeux effarés genre "ayé môman elle a abusé des Oréo hallucinogènes") et a même été le dernier français à gagner Roland Garros en 1983. Oui c'est le même. Sur ce, je farfouille chez l'ami Google et déniche la vidéo de la balle de match de 83'. Oui le jeune homme à la raquette c'est le même que le moins jeune en slip blanc. Cette petite séance de mise à niveau m'a appris que le temps qui passe se mesure aussi à certaines questions de culture sportive. Entre autres…

 

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Tu seras un homme mon fils

Dans la famille showbiz, je demande les fils de… Il y a Thomas D comme un manouche avec guitare, David H et sa batterie qu'il maîtrise sang pour sang ou encore Arthur H… Mais mon chouchou à mouah est copain avec Vanessa Paradis avec qui il travaillé sur Bliss ou Divinidylle, a composé la musique des Triplettes de Belleville et la BO de Ne le dis à personne de Guillaume Canet. Bref, je ne vais pas énumérer toutes ses qualités mais valà, j'aime bien M. De -M- à Mister Mystère en passant par Qui de nous deux.

Mais moi aussi je suis une fille de… mon papa.  Qui m'a élevée à grand renfort de musique. Qui m'a bercée avec tous les genres, histoire de me former les oreilles. Les Stones, Dire Straits  ou Supertramp, Leonard Cohen, Nino Ferrer ou Paolo Conte, sans oublier les grands Serge, Gainsbourg ou Reggiani, et bien d'autres. Tout cela pour dire que les Chédid, père et fils, on les écoute de père en fille, Ainsi soit il.

Pour la peine, je ne résiste pas devant ce joli clip que Johnny Depp Sparrow ne renierait pas

 

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Lady Pénélope et Les monologues du vagin

Il y a des spectacles qui font causer. Ceux qui bénéficient d'un marketing efficace (comprendre superproduction avec chorégraphies mega big signées Kamel Ouali siouplait) type Roi Soleil, ceux dont la longévité all over the world parlent pour eux comme Mamma Mia ou Le cirque du Soleil et d'autres… Je pense ici aux Monologues du Vagin, pièce créée en 1996, traduite en 46 langues et jouée dans plus de 130 pays. Une mise en scène minimaliste (3 interprètes féminines assises sur des tabourets inconfortables) pour donner la parole aux quelques 200 femmes interrogées quant à leur relation avec leur vagin. Le sujet est osé mais le mot "vagin" apparaît cependant plus de 130 fois durant l'heure et quart de spectacle. Autant dire que, même si le public est "averti", il faut quelques minutes pour entrer dans l'univers d'Eve Ensler. Viol, excision, plaisir, maternité, tout y passe sans détour.

Andrea Ferreol, solaire, Stephanie Bataille, hallucinante d'énergie et Alexandra Kazan, tout en douceur, évoquent des femmes jeunes ou âgées, hétéro ou homosexuelles, de toutes confessions, de tous horizons, en temps de paix ou en temps de guerre. Le texte prête à sourire (souvent), à rire (parfois), mais également à s'émouvoir. Si le mot "vagin" reste souvent tabou, il ne souffre ici d'aucune hésitation. On parle de tout, dans le détail, sans fioritures inutiles. J'avais entendu parler de la pièce comme d'un monument dédié au féminisme. Je n'irais pas jusque là et parlerais plutôt de féminité, loin du caractère revendicatif qui colle, à tort ou à raison, au terme "féminisme". Il y a celles qui se posent des questions, celles qui n'osent pas se les poser, celles qui trouvent des réponses volontairement ou par "accident". Les réactions du public à la sortie sont aussi intéressantes que la représentation elle même. Il y a ce couple d'une soixantaine d'années, à l'allure djeun's qui "déplore qu'on fasse tout un plat de cet amas de vulgarité" (oups). Cette femme plus âgée, venue avec une amie plus jeune (sa fille ? sa petite fille ?) qui est "contente qu'on ose enfin parce que de son temps on ne parlait pas de "ces choses là" et que c'est bien que ça change, enfin". Ce couple de quadras qui se dit qu'il "ne faut pas ne pas oser se dire les choses " (sic).

Je pense aussi à mes grand-mères, des femmes d'un autre siècle et même d'un autre millénaire (!), dont les vies n'avait pas été reposantes et qui pourtant, déjà, conciliaient vie de femme, de mère, d'épouse ainsi que vie personnelle et vie professionnelle, sans renoncer à l'une ou à l'autre, sans oublier qui elles étaient vraiment. L'essentiel donc.

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Le Piano monstre de Babet

Les hasard de mes vagabondages sur le bouquet réserve parfois de bonnes surprises comme mon passage récent sur W9, qui est à M6 ce que Skipper est à Barbie à savoir la petite soeur. J’ai ainsi découvert le nouvel album solo de la violoniste Babet, Piano Monstre, qui sort dans les bacs le 27 septembre prochain. Pour une seconde aventure sans le groupe Dionysos, elle partage des duos avec, entre autres Arthur H ou Edouard Baer. Après le petit aperçu qu’il m’a été donné de voir, j’attends la suite avec impatience !

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Mulhaupt at home

La gourmandise est un bien joli défaut. Les macarons certes, mais encore bien d'autres douceurs ont régulièrement raison de mes bonnes résolutions. Parmi mes références absolues, Thierry Mulhaupt fait autorité avec ses petites merveilles sucrées. Pour mémoire, revenons sur ses macarons (encore…) ou encore sa tarte au citron. A défaut de pouvoir se rendre régulièrement dans ses boutiques, nous allons bientôt pouvoir tenter de reproduire, à la maison, quelques une des ses réalisations. En effet, le pâtissier strasbourgeois, élève des Arts Déco' siouplait,  prépare pour la rentrée un ouvrage de quelques 53 recettes (verrines, confitures, tartes…) sans oublier le lexique du "vocabulaire des fourneaux" (bien utile dans la nébuleuse des termes culinaires).

Il paraît que nul n'est prophète en son pays. Cependant Marc Haeberlin, trois étoiles (ou "macarons" si l'on se réfère au terme exact, ça ne s'invente pas) au Guide Michelin au côté de son père Paul depuis 1967 pour son établissement l'Auberge de l'Ill, ainsi que le colmarien Pierre Hermé, formé chez Gaston Lenôtre et ancien de chez Fauchon ou Ladurée, préfacent l'ouvrage. Concernant Thierry Mulhaupt, la reconnaissance des ses pairs lui est en tout état de cause acquise.

Il ne sera d'ailleurs pas question que de recettes, mais également de "passion et de magie", diététique, santé et surtout "philosophie de l'art du bien manger pour bien vivre". A l'heure des régimes soi-disant miracles, des gélules du "bonheur en taille 34" et des frustrations en tous genres qui font maigrir la silhouette autant que le moral, n'oublions pas que le Beau et le Bon font du Bien.

Au grand bonheur des desserts, tout un programme que je vais me hâter de suivre !

www.mulhaupt.fr

 
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With or without Michael ?

25 juin 2010. Un an que le planète pop est orpheline de son roi. Que les mélanges pseudo savants de potions soi-disant-rajeunissantes-qui-empêchent-de-viellir-mais-pas-trop ont eu raison de la santé déjà vacillante de Michael J, enfant star et idole tant planétaire que controversée. N’oublions pas qu’il avait eu la riche idée d’acheter le catalogue complet des Beatles. Au delà du placement financier que cela représente, un homme qui s’offre l’oeuvre monumentale de John, Paul, Ringo et George ne peut pas ne pas avoir été habité par une certaine forme de génie. Riche lui ? Sans doute surtout devant la curée qui s’est déchainée puis plusieurs mois concernant son héritage.
Michael, on aime ou on n’aime pas. Mais depuis un an les rumeurs les plus folles circulent. Où est il ? Est il réellement mort ? Et si il s’était enfui pour retrouver son idole, le King absolu, l’inoubliable Elvis,  lui même réfugié sur une ile déserte (du haut de ses aujourd’hui 75 ans…) depuis 1977 ?
Quoiqu’il en soit, si le personnage suscite toujours les délires les plus fous, l’artiste demeure inoubliable.
Pour le plaisir, une de mes vidéos préférées Liberian Girl, de et par Michael Jackson :