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La vie…

La vie...

10 ans !

Il était une fois une petite fille. Elle a les cheveux de Boucle d'or (sans les ours), le sourire de Sissi, les moues d'un petit clown, le charme de la Petite Sirène (elle nage aussi bien qu'elle, à se demander s'il ne lui pousserait pas des écailles), la poêle de Raiponce (si, si, je t'ai vue me la piquer dans la cuisine, coquine) et le sommeil de la Belle au Bois Dormant (pour essayer de la sortir de son super dodo tous les matins, je sais de quoi je cause…).

Cette petite princesse passe aujourd'hui dans le club des Grands. Ceux qui ont le droit de regarder les émissions jusqu'ici "interdites aux moins de 10 ans", de s'asseoir à l'avant de la voiture, de ranger sa chambre et de vider la lave vaisselle, de ne plus laisser traîner ses affaires déjà portées (comprendre "pseudo sales mais rien n'est sûr") et de les mettre dans le panier à laver (oui bon, pour les dernières remarques, je joue un peu l'intox mais faut bien essayer lol).

Bref, Mini moi 2 est une grande et rejoint sa soeur dans le club des 10 et +, pour la grande joie de ceux qui la regardent grandir et qui, en dépit de son fichu petit caractère (la demoiselle est bélier ascendant bélier, les férus d'astrologie comprendront hi hi hi) est une adorable petite fille, espiègle, intelligente et souriante qu'on aime très très fort. Happy birthday Pépinou !!!

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Stop pervenche !

Les temps sont difficiles, la crise est (toujours là), la solidarité devient une nécessité. Quand les temps sont durs, il faut savoir serrer les coudes, être corporate comme on dit… Dans la série, il n'y a pas de petites économies, votre Lady Penny a décidé de trouver des solutions (enfin là une seule mais pas n'importe laquelle lol) et de la par-ta-ger ! Devant les tarifs élyséens des horodateurs, force est de constater que rares sont celles et ceux qui disposent de la monnaie pour s'acquitter du racket de la redevance de parking urbain. (Certains de ces bandits manchots disposent même d'un terminal CB !). L'effet quasi immédiat de la résistance active étant de voir fleurir un papillon sur le pare brise… Dieu merci, mon iPhone (aussi appelé "prothèse" par ma propre mère… pfff) ne me quitte pas, surtout depuis la découverte du génialissime STOP PERVENCHE.

  

Kézako ? Une application gratuite qui regroupe la communauté des victimes de la prune automobile intensive. Comment ça marche ? : je repère une sympathique contractuelle qui semble apprécier vivement mon véhicule. Devant son empressement, je m'empresse de signaler sa présence aux joyeux camarades garés près de ma voiture. J'ai toujours dit qu'il faut saluer le travail bien fait alors autant communiquer sur l'enthousiasme d'une préposée über zélée.
A vos marques, prêts, téléchargez !

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Entre-deux…

Les années se suivent et ne se resemblent pas. 2010 a été longue et ponctuée d'épisodes très douloureux ou du moins pénibles, "comme à la fin d'une première vie" comme le raconte si joliment Margaux Motin. Alors j'ai envie de parier sur 2011, de tout mettre sur le tapis et de croire que la chance tourne. Quitte à changer d'année, autant en profiter. Primo déménager. Un cartonnage en règle se profile pour les jours à venir. Une nouvelle maison pour s'y reposer, s'y cacher et finir de tourner la page. Lady Pénelope dans les méandres de l'optimisation du rangement cartonnier : ça promet, surtout quand on constate mon inefficacité en la matière en regardant le dressing. Je vous tiendrai au courant de l'avancée de l'empaquetage. Et puis, deuxio, histoire de tout faire en même temps (inconséquente que je suis), je me suis décidée à changer de job. Non que je veuille vous saouler de mes turpitudes professionnelles (j'en suis à la rédaction du volume 4) mais je vis actuellement ce que l'on appelle un préavis (chez moi ET au bureau, même pas peur).

Pré-avis ? Prêt à vie ? Près à vie ? Quoiqu'il en soit, il s'agit de cette période transitoire où on n'est plus vraiment là mais pas encore partie,  plus vraiment la tête au boulot (ben oui, les projets à quelques mois ne seront plus les miens) mais il faut bien continuer à expédier traiter proprement les affaires courantes, essayer de s'imprégner de ce que sera mon nouvel emploi (tout ça en dehors des heures de travail effectif évidemment), rappeler que "oui je sais, j'ai un pied dehors mais ne soldez pas les comptes trop vite je ne suis pas encore partie". Because on cause professionnel mais au delà de la pénibilité (toute relative) de la tâche, nous sommes des êtres humains. Si si. Il y a une équipe avec qui j'ai passé beaucoup de temps, parfois plus qu'avec ma propre famille. Il y a eu des réussites et des échecs, des désaccords, des malentendus, des engueulades (pas beaucoup, pas notre genre), des bouderies, des rencontres devant la machine de George (je pense à toi Miss Méca'), des barquettes surgelées plus ou moins comestibles avalées vite fait, des déjeunettes improvisées, des pizzas parties, des blind tests sur les new yaourts über-riches-mais-trop-bons, des débriefings de week-ends et de vacances… Bref, toutes ces petites choses qui font que ce n'est pas QUE du boulot et que ces dernières semaines ont un goût bizarre.

J'aurais envie de dire que 3 mois c'est trop long. Ok le boss doit trouver quelqu'un pour occuper mon fauteuil spatial (comprendre "confortable mais sans plus") mais bon. Partir pour une nouvelle mission, s'investir dans un nouveau projet qui trotte (et il est rapide le bougre) dans mon petit cervelet : il faudrait pouvoir le faire plus vite. Ok "on sait ce qu'on perd et on sait pas ce qu'on gagne" mais dans le cas précis le risque se réduit à sa plus simple expression alors go !

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Sapin’rlipopette !

L'Epiphanie, c'est comme Capri c'est fini. Prête à tout pour tenir mes bonnes résolutions millésime 2011, le sort de feu le sapin de Noël m'a donné de quoi bien commencer. L'an dernier, j'avais honteusement profité de la nuit pour l'abandonner lâchement au pied d'une église proche. Pourquoi la nuit ? Pour esquiver les caméras de vidéo surveillance de ma bien aimée commune et éviter une verbalisation qui s'annonçait onéreuse (entre 150 et 350€ tout de même). Vilaine contrevenante que j'étais… La honte m'avait taraudée toute l'année et je m'étais promis de ne plus recommencer. La résolution citoyenne et éco-friendly pouvait se mettre en marche. J'avais appris, trop tard, qu'une association recueillait les sapins en fin de vie sur une place proche et ce jusqu'à la veille 18H. Précisons que l'info était passée dans le canard local dont il semble que la lecture soit considérée comme obligatoire par nos édiles qui, au passage, n'ont pris la peine, ni d'organiser le ramassage, ni de communiquer sur des solutions alternatives à l'expédition vers la déchèterie la plus proche…

Donc : opération démontage du sujet avec les minis, puis enfouissage dans la voiture (qui a tout d'une grande), puis expédition vers la déchèterie la plus proche pour acheminage prévu vers une filière d’évacuation pour les déchets végétaux. Mais l'enfer est pavé de bonnes intentions comme je n'allais pas tarder à m'en apercevoir. Un individu à la mine patibulaire charmant employé des services municipaux accueille les véhicules à l'entrée de la zone de largage. Il pleut. Je le vois se précipiter. "Quel empressement !" me dis je. Il me hurle : "Hé ho, reculez, c'est pas la peine d'attendre, y a plus de place". Je baisse la vitre et hasarde "ben m'sieur, voui y a la queue mais je voudrais juste déposer mon pov' sapin là bas, dans la benne verte, siouplait". Il rebraille : "Mais vous voyez bien que la benne elle déborde, on peut pas en rajouter, la broyeuse est en panne depuis plusieurs jours. Allez à la déchèterie rue machin, z'auront plus de place qu'ici, quoique j'en sais rien mais ici c'est plein alors stop. Tout le monde a décidé de venir aujourd'hui, vous vous rendez pas compte…". J'ai bien envie de lui dire que c'est pas en juillet qu'on se debarrasse d'un arbre de Noël mais je suis d'une nature prudente donc silence. Entre temps je vois passer des courageux qui portent des sapins jusqu'à ladite benne et qui essuient des regards haineux du môssieur à l'entrée. Il me jette un oeil torve et je préfère battre en retraite. Du moins en apparence… Je me gare sur le trottoir d'en face, extirpe le résineux qui a généreusement résiné dans le coffre de la voiture pendant cette passionnante conversation et retourne vers le secteur vert. (Je fais le grand tour, profitant de ce que Cerbère fait la leçon à un autre malheureux candidat à la porte des Enfers des déchets). Ni vue ni connue je bazarde Sapinus et quitte les lieux discrètement (on ne sait jamais) pendant que les GE (gentils employés) tentent de refouler les très très vilains abandonneurs de sapin. 

A vouloir ne pas être hors la loi, j'ai subi les foudres du gardien chef. Loin de moi l'idée de critiquer tout préposé qui tente d'optimiser son travail, mais à enguirlander généreusement le contribuable qui veut bien faire, on l'engage à ne pas reconduire l'expérience. Donc, l'an prochain, ce sera tenue camouflée et dépose du sapin devant la première poubelle venue. Non mais…

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Douceurs de Noël

Dans la famille traditions, je demande la grand-mère. Nous sommes à J-12, les sapins s’installent dans les maisons, la neige fait la fortune des enfants et des monteurs de pneus, ainsi que le désespoir des maladroites de mon espèce. Mais au milieu de tout cela, il y a les bredele. Ces petits biscuits alsaciens dont la confection occupe mercredis après-midi et week-ends de décembre avec les minis moi. Une tradition dont les recettes se transmettent sous le sceau du plus grand secret de génération en génération et dont les sujets portent des noms imprononçables, ou presque : Butterbredele, Anisbredele, Schwowebredele ou encore Spritzgebackenes… Des appellations a priori barbares pour des douceurs irrésistibles.

Alors comme nous sommes ici en petit comité et que personne ne répétera rien (je vous fais confiance), voici la recette des Spritzgebackenes (celle de Môman siouplait), à consommer sans modération : 300g de beurre, 250g de sucre, 2 sachets de sucre vanillé, 200g d’amandes râpées, 1 oeuf, 250g de farine, 250g de fécule. Un hachoir ou une poche à douille cannelée (attention aux biscotos). Travailler le beurre, le sucre, l’oeuf puis le sucre vanillé et les amandes. Ajouter farine et fécule. Passer au hachoir pour former des S sur une plaque de cuisson couvert de papier sulfurisé. Cuire à feu moyen 10mn. Les essayer, c’est les adopter !

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Ca s’en va et ça revient

 La rentrée est un lointain souvenir et les minis-moi sont (déjà) en vacances. Oublions les (quelques) jours de congés supplémentaires gratuits occasionnés par les grèves à répétition et avouons le, on n'a jamais été aussi près de Noël… Naan, je plaisante. Quoique le temps passe et certaines complications de fin d'année reviennent invariablement, "comme les radis pour ainsi dire". Je parle ici de ce scrogneugneu de changement d'heure… Certains parlent d'économie d'énergie. D'autres souhaitent ainsi éviter aux plus petits de souffrir du manque de soleil façon Cap Nord, à savoir risquer la déprime totale qui consiste à ce qu'il fasse nuit le matin en partant ET le soir en rentrant. Bref, toujours est il qu'il a bien fallu passer par la case "au fait, c'est dans quel sens que ça marche ?". "On avance ou on recule ? On dort une heure de plus ou une heure de moins ?". Cette année, j'étais préparée psychologiquement : "le 31 octobre, la grasse mat' tu feras".

Du coup, j'ai pu être attentive aux variantes du questionnement traditionnel. Il y eut ainsi la négociation d'une jeune fille de 15 ans, rigoureusement persuadée de faire avaler à son papounet adoré que l'heure de retour obligatoire de sa fameuse soirée pré-halloween était bien de "2h à la nouvelle heure et pas à l'ancienne, mais si Papa, tu sais bien ! ". (Après vérification, il s'agissait d'une intox absolue, la deadline étant fixée à minuit "ancienne heure" depuis bien longtemps. Mais bon, à sa place on aurait tenté aussi…). Autre dégât collatéral lorsque je me suis aperçue que la fringale qui me taraudait depuis une bonne heure venait du fait qu'à force de me dire que le déjeuner arriverait avec un peu de retard, j'avais carrément oublié de m'en préoccuper… 

Au final, il semble que l'horaire d'hiver, qui contrarie les bébés en voie de se caler sur des horaires de repas relativement cohérents ou qui nous contraint à allumer la lumière dès 15h12, n'a pas fini de nous compliquer le timing. Il ne nous reste plus qu'à attendre patiemment le 27 mars 2011, date à laquelle il nous appartiendra de remettre les pendules, réveils, montres et autres minuteries, à l'heure d'été…

Photo BigBen Dailymail.co.uk
Montre molle de Salvador Dali

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My 100 Things Challenge, ou pas…

Ca y est, les vacances sont finies et l’été indien ne semblant pas s’annoncer, il est déjà temps de ranger crèmes solaires, tongs, paréos, maillots de bain et autres attributs estivaux. A la vue des quelques mètres cubes de fourbi qu’il s’agit de remiser pour l’hiver, je m’interroge quant au projet de David Bruno, un tranquille père de famille californien. Depuis novembre 2008, il a entrepris (ainsi que de nombreux «100 things challengers») de sélectionner 100 objets rigoureusement indispensables et de se débarrasser du superflu. Que tout le monde se rassure, il n’est pas encore question d’une ascèse radicale et encore moins de vivre dans un tonneau comme l’ami Diogène en son temps. Les règles sont précises : on ne compte pas les objets qui appartiennent à toute la famille et qui sont utiles à la collectivité, seuls sont concernés les objets strictement personnels. L’effet de crise renforce évidemment le caractère intéressant de l’entreprise.

Je me demande depuis quelques jours quelle serait ma liste des 100 incontournables. Histoire de trouver l’inspiration, et surtout de ne pas éliminer un objet que je viendrais à regretter vite fait, je suis attentivement les listes rédigées par certains participants. iPhone, iPad et autres MacBook arrivent bien souvent en tête. Comme quoi on a beau tenter le dénuement, on ne revient pas au Moyen Age pour autant…

Je suis donc partagée entre renoncer à mes 47 paires de chaussures (quoiqu’elles ne compteraient que pour une unité chacune) et transformer le dressing en poulailler d’intérieur et produire mes propres oeufs intra muros, vendre la grenouille qui me sert de voiture et la remplacer par un vélo ce qui aura le double bénéfice de préserver la planète + favoriser ma pratique (jusqu’ici inexistante ou presque) du sport, tenir une comptabilité stricte des 100 objets que je souhaite par dessus conserver et avoir la sensation de m’inscrire dans un projet « responsable ».

Pourquoi ne pas se lancer mais sans oublier que Voltaire, dans le Mondain, rappelait que « Le superflu (est) une chose très nécessaire« . Un « petit superflu » est ainsi toléré pour le bien de tous !