 « Dites Madame, vous nous donnez pas trop de devoirs pour les vacances ? Parce que je vais au ski avec mes parents et après faudra que je me repose, je sais pas si j’aurai le temps de les faire ». C’est sur cette délicieuse question que s’est terminé le dernier cours. Aussitôt, j’ai culpabilisé, je m’en suis voulu (un peu), j’ai regretté (pas trop).
« Dites Madame, vous nous donnez pas trop de devoirs pour les vacances ? Parce que je vais au ski avec mes parents et après faudra que je me repose, je sais pas si j’aurai le temps de les faire ». C’est sur cette délicieuse question que s’est terminé le dernier cours. Aussitôt, j’ai culpabilisé, je m’en suis voulu (un peu), j’ai regretté (pas trop).
Les pauvres petits étaient, par ma faute, harassés de devoirs, étouffés sous d’abominables leçons à apprendre, des exercices à faire, des livres à lire (pouah). Tout ça alors que la poudreuse les appelle, que la console leur fait de l’oeil, que le canapé les réclame pour dévorer les niaiseries dévastatrices de QI. Cruelle que j’étais.
Mais, fidèle au gimmick que je m’applique à leur répéter quotidiennement (« vous savez bien que je n’ai pas de coeur »), j’ai résisté, assumant jusqu’au bout mon rôle de bourreau.
J’avais pour ma part un lot de copies savoureuses à corriger, histoire de ne pas les laisser seuls devant les devoirs de vacances. Vous avez dit solidaire ?
Lady Pénélope
Au dernier siècle (que dis-je ? au dernier millénaire !), un audacieux voyage scolaire m’avait menée à la découverte de Berlin. Non pas Berlin, mais Berlin-Ouest et Berlin-Est puisqu’alors la ville était partagée par le « mur de la honte ». Celui-ci avait été érigé dans la nuit du 13 août 1961 sur environ 160 km. Si je remets la main sur les clichés (argentiques, donc vintage, donc rangés on ne sais où…), je les publie, promis. Il était temps de retourner sur les lieux pour re-découvrir la ville.
Première étape, l’un des (seuls) bâtiments reconnaissables, le Reichstag : imposante bâtisse qui abrite le Bundestag (parlement allemand ) depuis sa première séance le 4 octobre 1990. Il est aujourd’hui surmonté d’une énorme coupole périscopique signée Norman Foster siouplait, haute de 23m. Faite de verre et de miroirs, la structure est traversée par un entonnoir qui évacue l’air usé par la baie de la coupole, alors que l’air frais est pulsé vers la salle plénière des députés à travers d’immenses puits d’aération tout en récupérant la chaleur et en chauffant l’ensemble.
- Reichstag Berlin février 2015
- Reichstag Berlin février 2015
- Reichstag Berlin février 2015
- Reichstag Berlin février 2015
- Reichstag Berlin février 2015
- Reichstag Berlin février 2015
Mais toute cette élégante (et efficace) technologie offre également un toit-terrasse qui offre une vue imprenable sur la ville et ses environs. Sujets au vertige, réfléchissez ! Car pour parvenir au sommet de la coupole, il vous faudra emprunter l’une des deux impressionnantes rampes hélicoïdales. La montée est accompagnée par l’audio-guide qui vous expliquera, dans le détail et en français, chaque point du panorama.
Question organisation : la visite de la coupole est gratuite mais nécessite une réservation par email quelques jours à l’avance. Vous devrez y préciser l’heure de visite souhaitée, le nom des différents visiteurs ainsi que leur date de naissance ET, le jour venu, ne pas oublier votre pièce d’identité. Les contrôles de la sécurité sont rigoureux : n’oublions pas qu’il s’agit avant tout d’un bâtiment officiel.
Il y a quelques mois j’ai délaissé ce joli blog pour une durée que je n’aurais jamais imaginée aussi longue. Ras le bol général : mon job, « mes amis, mes amours, mes emmerdes » (comme dit Charles le petit) et même Lady Pénélope herself (mon double virtuel) ont été rangés au fond du dressing, dans un coffre dont la clef est au fond d’un puits avec la recette des Pim’s. Deux ans après, les minis-moi ont bien grandi (et c’est rien de le dire), mes super copines n’ont pas changé d’une micro-ride et la famille s’est agrandie (maintenant on cause aussi foot et rugby le samedi soir). Lady Pénélope reprend du service et ses posts sur les voyages, la mode, les bons bouquins, ses séries TV préférées et désormais les génialissimes perles de ses élèves  (jamais à cours de créativité !).
Boudiou, vous m’avez manqué !


 C’est aujourd’hui le 165ème anniversaire de Bram Stoker, le papa de Dracula, ainsi que nous le rappelle gentiment Google. Non que je sois férue de films d’horreur ou encore de fantastique mais le Dracula de Francis Ford Coppola, sorti en 1992, a sa place dans mon Panthéon cinématographique.
C’est aujourd’hui le 165ème anniversaire de Bram Stoker, le papa de Dracula, ainsi que nous le rappelle gentiment Google. Non que je sois férue de films d’horreur ou encore de fantastique mais le Dracula de Francis Ford Coppola, sorti en 1992, a sa place dans mon Panthéon cinématographique.
Gary Oldman, porteur décomplexé de lunettes bleues (certainement empruntées à Michou rue des Abbesses), ne représente certes pas le comte dans sa version la plus académique, le boooo Keanu Reeves lui faisait une belle concurrence en Jonathan Harker et Winona Ryder déchaînait les passions. Mais voilà, midinette j’étais, midinette je suis restée et l’histoire du courageux comte Vlad Dracula, terrassé-de-douleur-à-la-mort-de-sa-bienaimée,-reniant-l’Eglise,-damné,-devenu-vampire-pour-venger-à-tout-jamais-sa-mort-injuste, ben moi, ça m’avait bien plu. Na.
Qui dit James Bond dit Sean Connery. Des heures de visionnage, tant au cinéma qu’à la maison avec les VHS (traduction pour les juniors : d’énooormes cassettes vidéo à mettre dans un magnétoscope) l’ont définitivement adoubé comme THE interprète absolu de mon héros préféré. Il y a quelques mois, sa nouvelle addiction diététiquement correcte pour le Coca zéro m’avait chagrinée mais il faut croire que le môssieur avait fait le choix de surveiller son cholestérol et son diabète. Exit la vodka-Martini donc… Je n’adhérais pas plus à Daniel Craig, que j’aurais plus volontiers mis dans le rôle de l’espion qui venait du froid façon ex-KGB. La sortie de Skyfall allait donc être l’occasion de confirmer mes doutes. Ou pas.
 Projection de 14h45, salle pleine. La BO interprétée par Adèle ouvre le bal, ainsi qu’une bonne vieille poursuite à moto (effet de mode ou du hasard, L’héritage de Jason Bourne nous en avait déjà servi une sérieuse il y a quelques semaines.). Javier Bardem (qui tarde à faire son apparition mais le personnage le vaut bien) est grandiose en sociopathe blondinet qui n’est pas sans rappeler Max Zorin dans Dangereusement vôtre (avec le choucrouté mais so british Roger Moore). Ralph Fiennes, échappé de son costume de John Steed, endosse celui de M à la suite de Dame Judi Dench qui décroche après 17 ans passés au service secret de sa majesté.
Projection de 14h45, salle pleine. La BO interprétée par Adèle ouvre le bal, ainsi qu’une bonne vieille poursuite à moto (effet de mode ou du hasard, L’héritage de Jason Bourne nous en avait déjà servi une sérieuse il y a quelques semaines.). Javier Bardem (qui tarde à faire son apparition mais le personnage le vaut bien) est grandiose en sociopathe blondinet qui n’est pas sans rappeler Max Zorin dans Dangereusement vôtre (avec le choucrouté mais so british Roger Moore). Ralph Fiennes, échappé de son costume de John Steed, endosse celui de M à la suite de Dame Judi Dench qui décroche après 17 ans passés au service secret de sa majesté.
James doute. Hé oui, tout arrive. Je ne reviens pas sur la scène du bar et du scorpion, façon « je-suis-une-âme-en-peine-et-cherche-à-me-faire-des-sensations-fortes-because-suis-p’tet-plus-assez-jeune-pour-retourner-reprendre-du-service-et-éventuellement-me-faire-trouer-le-buffet-alors-je-fais-mumuse-avec-des-bestioles-qui-piquent », elle n’a pas d’intérêt. Mais j’ai retrouvé la vodka-martini « au shaker et pas à la cuiller » (quoiqu’il n’a même plus besoin de le préciser, même à Macao), l’Aston Martin « historique » (pour un seul épisode je le crains : je doute qu’elle soit à nouveau opérationnelle…), une jolie Eve Moneypenny, un jeune Q version 2.0 (physiquement le clone de Sherlock Holmes diffusé sur France 3) : bref tous les codes qui me rappellent les bons vieux Dr No, Bons baisers de Russie, Goldfinger, L’espion qui m’aimait ou encore Goldeneye…
Ok Daniel, vous n’étiez pas ma préférence à moi, mais sur ce coup là, vous m’avez épatée 🙂
« Ils sont venus, ils étaient tous là » comme dirait Charles Aznavour. Samedi 15 septembre a été inauguré l’Apple Store de Strasbourg. Ne délirons pas, il ne s’agit QUE d’une boutique Apple (traduction « un magasin informatique qui vend des zordis, plein d’accessoires et logiciels » à moyennant la vente d’un oeil sur eBay) et pas d’un temple dédié à Râ ou autre divinité. Force est de constater que l’inauguration en question a généré une queue de pèlerins clients impressionnante (paraît que les plus motivés ont campé sur la place histoire de récupérer le t shirt collector réservé aux premiers clients !!!) venus découvrir l’univers de Cupertino made in Elsass. Samedi, j’ai reculé devant l’envie d’aller faire joujou avec les Macbook pro et/ou air, iPod, iPad (le même en plus grand) et autres téléphones (point d’iPhone 5, wait & see comme tout le monde).

Ce matin, personne (ou presque). Des vendeurs (sympas et souriants), des managers furieusement concentrés sur leurs iPad (sont ce les chiffres des premiers jours qui vous préoccupent à ce point ?), des genius (comprendre : « le super conseiller qui dépatouille les plantades » ? Ben je croyais que Mac ça plante pas . Ok, je sors…). Avouons que le store est beau, grand, aéré, avec plein de tablettes tout partout. J’ai (évidemment) craqué sur les nouveaux écouteurs et sur une nouvelle housse un peu orange…
La déesse Marketing a bien travaillé mais la sale gosse que je suis est contente avec ses iBabioles 😉













