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Lady Pénélope

Etat d'urgence, La vie...

Les jours d’après…

#PrayForParis by Arnold SchwarzeneggerC’était un vendredi 13. Pour certains, jour de chance, d’espoir de victoire contre les champions du monde de foot, de grattage de tickets de loterie et de recherche de trèfles à quatre feuilles, même si ce n’est pas vraiment la saison.

Pour nos juniors, jour d’école. Pour certains, jour de spectacle scolaire ou d’anniversaire. Un jour de novembre plutôt doux, même si ce n’est pas vraiment la saison. Et puis le soir, Giroud et Gignac marquent contre l’Allemagne et offrent une victoire contre la Mannschaft, même si ce n’est pas vraiment la saison et qu’on l’espérait plutôt en juillet dernier.

Vendredi 13. Un concert en famille ou entre amis, un verre à la terrasse d’un café, même si ce n’est pas vraiment la saison. En quelques minutes, l’horreur, la violence aveugle. Le pire, qu’on n’ose même pas imaginer et qu’on ne peut décrire.

Je cherche depuis vendredi comment écrire un post mais les mots me manquent. Peut-être simplement parce qu’ils n’existent pas. Des années d’études, de lecture passionnée, de décorticage en règle d’ouvrages plus ou moins récents, de traduction minutieuse de textes hérités de l’Antiquité ou du moyen âge et rien. Rien qui vient.

Je me demandais ce week-end comment aborder, encore une fois cette année, de tels événements en classe, le matin à la reprise des cours. Difficile d’expliquer ce qui se passe. Comment expliquer l’inexplicable ?

Alors leur donner la parole, les écouter, les entendre exprimer leur colère, leur peur, leur peine, leur incompréhension. Les questions se posent, sans réponse possible. Parfois immatures, remuants et indisciplinés, ils montrent aujourd’hui spontanément générosité, empathie et courage. Souvent rebelles à l’autorité, ils saluent le dévouement des policiers et des services de santé. Impressionnants. Rassurants.

D’une voix, ils revendiquent le droit à fréquenter les terrasses. Même si ce n’est pas vraiment la saison.

Attentats-a-Paris-l-histoire-de-la-photo-des-policiers-emus-aux-larmes

PS Merci au bonhomme d’Elyx pour son trait simple et efficace.

Ailleurs

Islande, pays de feu et de glace

A peine 320 000 habitants, une superficie de 103 000 km2, coincée entre le Groenland et la Norvège, membre de l’ONU, du Conseil de l’Europe et de l’OTAN, l’Islande est une île volcanique (on se souvient de l’éruption spectaculaire de l’Eyjafjöll en 2010) de l’océan atlantique nord. C’était pour la minute géographie 😉

Les hasards des escales m’avaient menée, il y a plusieurs années, à un arrêt en terre islandaise. Hors de question à l’époque de sortir pour une micro visite (scrogneugneu de zones de transit de l’aéroport de Keflavik…). Récemment, ma curiosité a été assouvie (en partie). Rien de tel que quelques images pour illustrer les richesses du pays de Björk 😀

Ecrans & toiles, Geek

Nom de zeus, on y est !

Ce mercredi 21 octobre 2015 avait pourtant commencé comme une journée ordinaire. Jusqu’à ce qu’une DeLorean volante surgisse sous la pluie de Hill Valley. Pilotée par Doc Emmett Brown (irrésistible et complètement barré Christopher Lloyd), elle transporte Marty McFly (Michael J.Fox, entre temps devenu avocat véreux qui asticote Lockhart & Gardner dans The Good Wife) et son amoureuse Jennifer Parker (Elisabeth Shue qui, après le jeune homme à l’Hoverboard préférera un temps Le Saint Val Kilmer, bien déjanté aussi). Bref, un petit bond dans le temps de 30 ans, puisque les jeunes gens étaient partis le 26 octobre 1985 histoire d’éviter à Marty McFly Junior de se lancer dans une carrière de repris de justice (faites des gosses je vous dis…).

Retour vers le Futur 2

Le film est sorti en 1989 et on rêvait alors de skate board volant, de voyages dans le temps, de coloniser Mars (pour ce point, seul Matt Damon arrive à y faire pousser des salades à ce jour)… Tout cela n’est certes pas possible mais tout de même : le monde est désormais connecté et on peut gérer sa maison depuis son iPhone ou encore savoir si le petit dernier est arrivé en retard à l’école à réception d’un SMS avertisseur de la part de l’établissement, la réalité est devenue virtuelle (magnifique oxymore pour les fans de figures de style), les missions spatiales se multiplient et très bientôt les robots à l’intelligence artificielle surdéveloppée se rendront sur Mars (cueillir les salades de Matt). McFly s’imaginait il se prendre en photo dans le jardin de Versailles à l’aide d’un solfie-stick ou causer avec Jennifer par FaceTime ? Certainement pas. Le futur n’a pas encore livré ses surprises 😉

NB Enfer et téléportation, je m’ai gourée… Les fans de Matt l’homme de l’espace me pardonneront (je l’espère !) une erreur grossière. Matt l’agriculteur ne fait pas pousser de salades mais des POMMES DE TERRE. Toutes mes confuses à JJ et à mon chéri pour cette déplorable approximation 😉

Ailleurs, Ecrans & toiles

Dis moi oui, Andy. Oui mais…

Warhol DinantIl était une fois un dimanche d’octobre en Belgique. Qui dit Belgique ne pense pas nécessairement Atomium à Bruxelles, canaux romantiques à Bruges ou diamants à Anvers. Certaines régions reculées délicatement nichées dans la campagne wallonne peuvent cacher des petits trésors (à condition de fouiller). C’est ainsi qu’au détour d’un clic sur Facebook, j’avais repéré il y a quelques temps déjà une exposition consacrée à Andy Warhol qui se tenait à Dinant. Vu les dates annoncées, il était urgent de s’y rendre. Je me réjouissais d’avance.

Certes, il ne s’agit pas de concurrencer Warhol Unlimited actuellement au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris ou Le grand monde d’Andy Warhol au Grand Palais en 2009 (une merveille), mais tout de même : songez, quelques 100 oeuvres, toutes prêtées par un heureux « collectionneur privé ». Et dire que j’aimerais tant en avoir un, même tout petit, même raté, même moche (si jamais il y en a un qui traîne, n’hésitez pas à me contacter). Bref, direction La Merveilleuse (l’ancien couvent de Bethléem à Dinant) pour une visite éclair.

La collection comporte une majorité de portraits de Marilyn ou de Mao et une grande série de Tomato Soups (ainsi que plusieurs aquarelles érotico-pop art que je ne publierai pas ici). Quelques Roy Lichtenstein complètent le tout (cerise sur le gâteau pour la fan que je suis), ainsi qu’une vidéo certes intéressante mais qui aurait gagné la présence d’un intervenant humain. On déplorera une mise en scène minimaliste (les intellectuels savants diront « épurée », la pragmatique que je suis se contentera de « fainéante ») avec un pauvre accrochage linéaire sur murs blancs, une personne à l’accueil accrochée à son roman barbaracartlandien peu encline à fournir une quelconque indication sur la visite et une désagréable odeur d’humidité qui pousse le curieux à passer son chemin fissa.
Pauvre Andy, on est loin de la Factory 🙁

Vous qui avez la chance de pouvoir apprécier ces toiles chez vous, confortablement installés dans votre canapé, merci de les partager avec les amateurs de belles choses que nous sommes. Vous qui avez la charge de les mettre à notre portée, merci leur offrir un environnement digne de leur caractère exceptionnel. Non mais.

 

Ecrans & toiles

Quand le médecin légiste de NCIS était invisible…

Le rendez-vous incontournable du vendredi soir, depuis 12 saisons (naan, je vous vois venir, je ne parle pas de la future martyre-retraitée-cathodique au parachute doré, dame Chazal), c’est NCIS. Gibbs et sa coupe de cheveux improbable (franchement pas possible même si j’adooore le personnage), le bogosse Di Nozzo (qui ressemble étrangement à un vieux copain d’enfance), la choupinette Abby Sciuto qui donnerait presque envie de passer au gothique flamboyant, le « gentil mais pas que » McGee, sans oublier feue la regrettée Kate (depuis miraculeusement réincarnée en Dr Isles dans une autre série diffusée sur France 2) rythment mes fins de semaine depuis quelques lustres maintenant.

david mccallumMais mon préféré, mon chouchou à moi, c’est Donald Mallard, le médecin légiste so british au noeud papillon murderproof (si j’ose dire). L’épisode d’hier lui a permis de retrouver son amoureuse de toujours (qui avait eu la mauvaise idée d’épouser son meilleur ami mais qui a la bonne idée d’être désormais veuve : le coup de bol), so cute. Donald Mallard c’est David McCallum, que je regardais dans mes jeunes années (oui, la télé existait déjà, et en couleurs siouplait) avec mon papa dans L’homme invisible (aussi dans Des agents très spéciaux mais c’était moins ma tasse de verveine). A l’époque, celle de Super Jamie ou de Steve Austin, les effets spéciaux n’avaient rien à voir avec la débauche de technologie aujourd’hui disponible. Comme diraient les minis : « ouh la, il est pas full HD ton truc ». Pas HD certes, mais je rêvais au jour où on pourrait effectivement devenir invisible, retourner les dés pour gagner au craps. La série, diffusée en 1975, comptait 12 épisodes seulement, était librement inspirée du roman du même nom de H.G Wells, paru en 1897. Le pitch : le docteur Daniel Westin invente un appareil pour devenir invisible. Evidemment ça se passe mal et le malheureux devient définitivement invisible, la tuile.

Donc voilà, Ducky Mallard a retrouvé sa chérie et je remonte le temps pour une séquence souvenir so 70’s.

La vie...

Bizutage suédois

Ayé, la rentrée est passée. La corvée des fournitures, de l’angoisse de l’emploi du temps, de l’inscription à la cantine, de tri sélectif des vêtements (et le cauchemar de la nuance délicate entre deux catégories : trop petit ou usé validé pour être jeté OU trop petit ou usé à n’éliminer sous aucun prétexte sous peine de répudiation pour « mère indignité »). « C’est fini », m’étais-je naïvement dit.

C’était sans compter avec l’épisode des achats chez le géant suédois, synonyme de montagne de cartons (certes recyclables à l’infini mais ultra encombrants) et de séances de montage propres à faire perdre son calme à un moine bouddhiste tout juste de retour d’une retraite à Lhassa). Secondée par l’heureuse grand-mère des minis-moi, nous avons vécu (encore une fois) l’épineux moment du chargement des colis. Ma grenouille (comprendre ma C3 verte décapsulable qui, telle un bon whisky, assume fièrement ses 12 ans d’âge) allait à nouveau être mise à contribution.

Le projet était ambitieux et j’étais bêtement persuadée que l’affaire se ferait facilement. Deux fauteuils (modèle Skruvsta, rien de moins), une étagère et un panier DEVAIENT rentrer, en un seul voyage évidemment (vous avez dit têtue ?). Nous avions l’impression de jouer à Tétris en 3D et grandeur nature mais le miracle a eu lieu (après un micro épisode peu glorieux dont je préfère garder les détails sous silence et lors duquel j’étais prête à abandonner le bazar sur le parking because ça m’éneeeeervait grave…).

Il faut admettre que nous avons ici atteint la capacité limite du véhicule (et de ma patience). Tout cela n’était que la première étape de l’opération, il s’agissait ensuite de monter le tout au troisième étage sans ascenseur : mais le plus dur était fait 😉