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octobre 2015

Ailleurs

Islande, pays de feu et de glace

A peine 320 000 habitants, une superficie de 103 000 km2, coincée entre le Groenland et la Norvège, membre de l’ONU, du Conseil de l’Europe et de l’OTAN, l’Islande est une île volcanique (on se souvient de l’éruption spectaculaire de l’Eyjafjöll en 2010) de l’océan atlantique nord. C’était pour la minute géographie 😉

Les hasards des escales m’avaient menée, il y a plusieurs années, à un arrêt en terre islandaise. Hors de question à l’époque de sortir pour une micro visite (scrogneugneu de zones de transit de l’aéroport de Keflavik…). Récemment, ma curiosité a été assouvie (en partie). Rien de tel que quelques images pour illustrer les richesses du pays de Björk 😀

Ecrans & toiles, Geek

Nom de zeus, on y est !

Ce mercredi 21 octobre 2015 avait pourtant commencé comme une journée ordinaire. Jusqu’à ce qu’une DeLorean volante surgisse sous la pluie de Hill Valley. Pilotée par Doc Emmett Brown (irrésistible et complètement barré Christopher Lloyd), elle transporte Marty McFly (Michael J.Fox, entre temps devenu avocat véreux qui asticote Lockhart & Gardner dans The Good Wife) et son amoureuse Jennifer Parker (Elisabeth Shue qui, après le jeune homme à l’Hoverboard préférera un temps Le Saint Val Kilmer, bien déjanté aussi). Bref, un petit bond dans le temps de 30 ans, puisque les jeunes gens étaient partis le 26 octobre 1985 histoire d’éviter à Marty McFly Junior de se lancer dans une carrière de repris de justice (faites des gosses je vous dis…).

Retour vers le Futur 2

Le film est sorti en 1989 et on rêvait alors de skate board volant, de voyages dans le temps, de coloniser Mars (pour ce point, seul Matt Damon arrive à y faire pousser des salades à ce jour)… Tout cela n’est certes pas possible mais tout de même : le monde est désormais connecté et on peut gérer sa maison depuis son iPhone ou encore savoir si le petit dernier est arrivé en retard à l’école à réception d’un SMS avertisseur de la part de l’établissement, la réalité est devenue virtuelle (magnifique oxymore pour les fans de figures de style), les missions spatiales se multiplient et très bientôt les robots à l’intelligence artificielle surdéveloppée se rendront sur Mars (cueillir les salades de Matt). McFly s’imaginait il se prendre en photo dans le jardin de Versailles à l’aide d’un solfie-stick ou causer avec Jennifer par FaceTime ? Certainement pas. Le futur n’a pas encore livré ses surprises 😉

NB Enfer et téléportation, je m’ai gourée… Les fans de Matt l’homme de l’espace me pardonneront (je l’espère !) une erreur grossière. Matt l’agriculteur ne fait pas pousser de salades mais des POMMES DE TERRE. Toutes mes confuses à JJ et à mon chéri pour cette déplorable approximation 😉

Ailleurs, Ecrans & toiles

Dis moi oui, Andy. Oui mais…

Warhol DinantIl était une fois un dimanche d’octobre en Belgique. Qui dit Belgique ne pense pas nécessairement Atomium à Bruxelles, canaux romantiques à Bruges ou diamants à Anvers. Certaines régions reculées délicatement nichées dans la campagne wallonne peuvent cacher des petits trésors (à condition de fouiller). C’est ainsi qu’au détour d’un clic sur Facebook, j’avais repéré il y a quelques temps déjà une exposition consacrée à Andy Warhol qui se tenait à Dinant. Vu les dates annoncées, il était urgent de s’y rendre. Je me réjouissais d’avance.

Certes, il ne s’agit pas de concurrencer Warhol Unlimited actuellement au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris ou Le grand monde d’Andy Warhol au Grand Palais en 2009 (une merveille), mais tout de même : songez, quelques 100 oeuvres, toutes prêtées par un heureux « collectionneur privé ». Et dire que j’aimerais tant en avoir un, même tout petit, même raté, même moche (si jamais il y en a un qui traîne, n’hésitez pas à me contacter). Bref, direction La Merveilleuse (l’ancien couvent de Bethléem à Dinant) pour une visite éclair.

La collection comporte une majorité de portraits de Marilyn ou de Mao et une grande série de Tomato Soups (ainsi que plusieurs aquarelles érotico-pop art que je ne publierai pas ici). Quelques Roy Lichtenstein complètent le tout (cerise sur le gâteau pour la fan que je suis), ainsi qu’une vidéo certes intéressante mais qui aurait gagné la présence d’un intervenant humain. On déplorera une mise en scène minimaliste (les intellectuels savants diront « épurée », la pragmatique que je suis se contentera de « fainéante ») avec un pauvre accrochage linéaire sur murs blancs, une personne à l’accueil accrochée à son roman barbaracartlandien peu encline à fournir une quelconque indication sur la visite et une désagréable odeur d’humidité qui pousse le curieux à passer son chemin fissa.
Pauvre Andy, on est loin de la Factory 🙁

Vous qui avez la chance de pouvoir apprécier ces toiles chez vous, confortablement installés dans votre canapé, merci de les partager avec les amateurs de belles choses que nous sommes. Vous qui avez la charge de les mettre à notre portée, merci leur offrir un environnement digne de leur caractère exceptionnel. Non mais.