La vie...

Gourmandise…

Il y a des petits riens qui deviennent, sans qu’on y pense, des passages obligés.
Le macaron signé Ladurée fait partie de ces petites merveilles.

Délicatement croquant dessus, tendrement moelleux dedans, il incarne à lui seul l’essence du mot gourmandise. Le simple fait de regarder ces petits palets colorés suffit à éveiller les papilles les plus paresseuses. Les fameuses boites vertes recèlent les bouchées sucrées. S’agissant des parfums, certaines valeurs sures restent incontournables, caramel au beurre salé (mon préféré pour tout avouer…), framboise, citron ou chocolat noir remportent tous les suffrages.

A chaque saison sa nouveauté, ainsi il y a quelques mois mangue-jasmin et réglisse ont fait leur apparition. Pour l’été 2009, la nouvelle collection est tout aussi séduisante et propose bergamote et muguet ou encore menthe glaciale ou cédrat…

Il faut visiter le temple de la gourmandise, la boutique des Champs-Elysées où des centaines de pièces, sagement alignées derrière une vitrine (temporairement salvatrice) attendent d’être adoptées par quelques macarons-addicts.
Mais soyons justes, la maison Ladurée rayonne également par ses desserts « traditionnels ». La religieuse à la rose ou le Saint Honoré rose-framboise vous font entrer en la religion de la maison, la gourmandise assumée. L’Ispahan est un pur délice.
Il y a quelques temps, j’ai été confrontée à un monument macaronistique : une pièce montée d’environ 80 joyaux sucrés… Inoubliable.
Il ne s’agit de rien d’autre que d’une friandise, fut-elle de luxe, me direz-vous.
Que nenni ! Une maison fondée en 1862, qui dispose désormais d’un salon de thé au cœur du Printemps de la Mode, voilà ce qu’est Ladurée. Une institution de plus d’un siècle qui s’inscrit dans une modernité parfois décalée. L’excellent Helmut Fritz, dans son Ca m’énerve n’admet-il pas « il paraît qu’ils sont bons » ?
Alors en ces temps de «crise» et de régime minceur pré-estival, je vous invite à vous laisser tenter, sans remords, par quelques grammes de rêve en couleurs. La gourmandise est parfois un bien joli défaut.
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