Ecrans & toiles

He’s like the wind

Décidément, il semble que 2009 soit une année noire pour les symboles des ados des années 80’.

La génération Thriller déplore aujourd’hui la disparition de Patrick Swayze, alias Johnny Castle, le dirty dancer qui faisait danser Baby en 1987. Il y faisait trembler le père de cette dernière devant une chorégraphie jugée outrancière mais néanmoins sensuelle au possible. Les midinettes d’alors, dont je faisais partie, étaient bouleversées par la chanson She’s like the wind, composée et interprétée par Swayze himself.

Quelques années plus tard, il forme un couple tragique avec Demi Moore dans Ghost. Là encore, que celles qui n’ont pas fondu en larmes devant la scène finale lèvent le doigt. Le fameux «l’amour qu’on a en soi, on l’emporte avec soi» de Sam Wheat dévastait les cœurs les plus secs. People devait lui décerner le titre enviable « d’homme le plus sexy au monde » un an plus tard. Rien que ça.

Même Brice de Nice, se disait « bodhiste », adepte de la pseudo philosophie de Bodhi, rôle que tenait Patrick Swayze dans Point Break. Je sais, là je vais loin, parce que bon, Brice, hormis « j’t’ai cassé », bof… Je vais m’attirer les foudres de bon nombre de fans, mais l’ami Dujardin a fait mieux depuis, avouons-le. Tout cela pour dire que Patrick Bodhi Swayze et son complice Keanu Reaves restent dans les références des jeunes cinéphiles de 1991.

Pour ma part, je suis une fidèle de La Cité de la Joie de Roland Joffé et de la magnifique aventure d’un médecin dans les bidonvilles de Calcutta.
Aujourd’hui, la gamine que j’étais a le cœur lourd et repasse en boucle les BO de Ghost et Dirty Dancing histoire de pleurer encore un peu, mais pour de vraies raisons cette fois…

Previous Post Next Post

You Might Also Like

No Comments

Leave a Reply