La vie...

Pac Mania

Les unes de magazines qu’on aperçoit devant les kiosques à journaux nous permettent parfois bien des voyages imaginaires. De cette jeune américaine qui épouse un prince véritable au mini psychodrame de telle starlette furieusement éprise d’un chanteur connu avant de se raviser et de s’abandonner aux bras d’un inconnu au physique de rêve, il y a de quoi suivre les tourments d’une vie de star.

Et puis d’un coup, la une d’un magazine TV, dont la réputation et le sérieux ne sont plus à défendre attire le regard. Un petit bonhomme moustachu, coiffé d’une casquette rouge, ventripotent (si, si, il faut le dire) semble surgir du papier glacé.

Mais oui, c’est lui, Super Mario. LE héros des premiers jeux vidéos, né en 1981.

L’effet madeleine de Proust ! Voilà que je me souviens avec nostalgie des parties de tennis endiablées qui n’avaient rien à envier à une finale de Roland Garros, devant les graphismes aussi simplistes que révolutionnaires créés par Atari.
Des défis de Tétris pour savoir si oui ou non, Papa est plus fort pour empiler les blocs de couleurs. De Pac Man, « rond comme un ballon et plus jaune qu’un citron » qui grignote les fantômes dans des kilomètres de labyrinthes.

Entre temps, Lara Croft et sa plastique, qui la rend – un peu – détestable, a sauvé le monde et s’est incarnée en une Angelina Jolie, en chair et en os. Il ne me reste plus qu’à retrouver mon Simon, ce jeu de mémoire aux quatre couleurs clignotantes dont il faut retrouver les combinaisons et aussi mon Rubik’s cube, occupation universelle des dimanches de pluie…

Merci Télérama, pour ce retour aux origines des jeux vidéo et autres. Qui a dit que vous étiez toujours sérieux ?


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