Mots & notes

Pauvre hérisson…

Il a déjà été souvent question ici de l’adaptation, plus ou moins heureuse, de séries en films ou encore du périlleux exercice de l’écriture d’une suite. Rares sont les succès et il faut en général se méfier de ces entreprises bien souvent vouées à un succès tout relatif. Un nouveau sommet a été atteint ce dimanche quand j’ai regardé Le hérisson, avec Josiane Balasko dans le rôle de Renée, la gardienne d’immeuble. J’avais a-do-ré le livre l’Elégance du hérisson, de Muriel Barbery, hélas découvert plusieurs années après sa sortie (malheureuse que je suis, et dire que j’avais failli passer à côté). Paloma, gamine dégourdie, solitaire, surdouée mais perdue dans une famille où elle ne trouve pas sa place vit à côté de Renée, gardienne d’immeuble de son état, supérieurement intelligente, fine et spirituelle mais qui fait tout pour que surtout personne ne le remarque. Vu comme ça, la rencontre paraît improbable mais va donner lieu à des échanges drôlissimes et tendres à la fois. Je n’en dirai pas plus tant l’ouvrage se délecte et qu’il est impossible d’en dire assez sans en dire trop tout en ne le trahissant pas. Vous suivez ? Bref, j’ai depuis lu, relu, prêté et offert ce livre.

On m’avait pourtant prévenue et, de toutes façons, j’aurais du me méfier. Dimanche soir donc, j’ai essayé tant bien que mal de regarder jusqu’à la fin le navet infâme qui lui tient lieu d’adaptation. C’est ennuyeux, économique et sans saveur.  Josiane Balasko ressemble à sa copine Marie Anne Chazel alias Zezette du Père Noël est une ordure à qui elle aurait piqué son tablier. Paloma est accrochée à sa caméra comme une contractuelle à son carnet à souche. Bref, un film à oublier vite fait. En parler plus serait en parler trop 🙁

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1 Comment

  • Reply Cuny muriel 13 janvier 2012 at 22 h 17 min

    J t avais dit

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