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Inès, Vanessa, Karl et moi

5 octobre 2010. Grand Palais. Paris. La maison Chanel présente son défilé Printemps-Eté 2010. 100 mannequins, un jardin à la française et des créations à couper le souffle. Le mien en tous cas. Certes mademoiselle Coco n’est plus là mais son esprit est bien gardé par le redoutable Karl, cerbère bienveillant mais rugissant. Comme toujours, sobriété et élégance sont les maîtres mots et le défilé est grandiose. Voilà c’est dit. Less is more et puis c’est tout. Non ce n’est pas tout car  monsieur Karl, qui n’en est pas à son coup d’essai, accueille sur le catwalk celle qui a incarné pendant des années l’esprit de la Parisienne, de La femme Chanel, mademoiselle Inès de la Fressange herself.

Divine dans une robe aérienne, elle arbore (avec un naturel qui décontenancerait un moine de retour de Katmandou) ses « à peine » 53 ans. Au milieu de tops plus jeunes (souvent), plus minces (parfois) et (toujours) moins souriantes qu’elle, elle retrouve sa place d’icône Chanel absolue. J’ai grandi à l’époque des Elle Mac Pherson, Linda Evanglista, Cindy Crawford, Naomi Campbell (déjà) ou encore Stephanie Seymour. Mais Inès avait une place à part. Peut être pour ce sourire désarmant qu’elle affichait alors que la moue était de rigueur. Inès chez Chanel, c’est comme un retour aux valeurs sûres, à la maison, à ma fashion madeleine. Sans vouloir jouer les rabat joie, je n’ai jamais vraiment compris l’engouement face à Claudia Schiffer, d’ailleurs un jour répudiée et reléguée au rang de « porte manteau » par Karl the Killer. Avec Inès aussi, ce dernier a chanté « je t’aime moi non plus », mais il y a des couples mythiques, que rien ne peut vraiment séparer.

Mais  il y a une autre « femme Chanel » dans ma vie. Je serais tentée de dire Carole Bouquet, qui est loin de se placer en Numéro 5 dans le classement, mais je pense ici à Vanessa Paradis. Le petit oiseau mis en cage par Jean Paul Goude en 1992 a bien grandi mais a toujours gardé sa place rue Cambon. Aujourd’hui, elle revient pour Rouge Coco, toujours aussi gracile en apparence mais plus fatale que jamais (comme me l’a rappelé Jack hier encore…). Mon Chanel à moi s’appelle Inès ou Vanessa, en 1992 ou en 2010. Alors rien que pour le plaisir, un peu de Vanessa millésime 1992 :

Photos lexpress.fr

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Hipstamatic pour les vacances

Ca y est (presque). L’heure est (quasi) arrivée de finaliser le paquetage direction mer, plage, méduses (euh non si possible…). Comme toujours il y aura beaucoup trop de bagages : les minis moi étant redoutables quant au volume de fourbi à faible utilité ajoutée qu’il convient de transporter en vacances. Ne demandez pas de qui elles tiennent, j’assume. Quelques vêtements et paires de chaussures, quelques livres, quelques crémouilles anti-âge/coups de soleil/dessèchement : bref le minimum vital en quelques mètres cubes. Il y a peu je baladais mon appareil photo, un compact numérique aussi efficace que facile à emporter partout avec soi. Une chute malencontreuse ayant eu raison de son écran à cristaux liquides, il a fallu renoncer à notre divine idylle comme dirait Vanessa.

Cherchant une solution de remplacement, je suis tombée récemment sur l’application Hipstamatic. Vendue pour la somme élyséenne de 1,59€ sur l’Appstore, celle ci permet la réalisation de clichés aux rendus aussi divers que variés. Mon iPhone ne s’éloignant jamais bien loin de moi (à moins que ce ne soit le contraire), un téléchargement plus loin, l’affaire était conclue, si ce n’est dans le sac. Quelques esprits chagrins me feront à juste titre remarquer que cette petite merveille n’est pas une nouveauté mais mieux vaut tard que jamais et quitte à (re)trouver un gadget sympa, autant le partager.

Après quelques tentatives plus ou moins réussies, je débute, je compte mettre à profit les jours à venir pour progresser dans la maîtrise de l’engin. A vos téléphones, prêts, photographiez !

Hipstamaticapp.com

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Du genre des soldes

Les soldes. Le mot magique qui fait frétiller les cartes de crédit des fashionistas et transpirer leurs banquiers. Période d’extase ou d’angoisse, selon que l’on trouve, ou non, l’objet du délire désir. Les commerçants doivent eux se réjouir de pouvoir, enfin, se débarrasser de leurs collections printanières (la saison n’ayant pas été répertoriée par les dieux de la météo pour le millésime 2010). Après une semaine de saison été, bientôt fleuriront peaux lainées et autres robes ascendant cachemire.

L’heure des soldes a sonné. Féminin ou masculin, le genre des soldes appelle le même questionnement deux fois par an. Un, une ? La plupart des slogans ne prennent pas le risque de l’erreur d’accord et utilisent adjectifs à forte valeur de neutralité ajoutée : soldes monstres, terribles, incroyables…

Au final, peu importe, l’essentiel est de trouver chaussure à son pied, sac à son bras, robe à son épaule, panier de ses rêves (oui je pense à toi Méca !) ou encore coup de folie (ça y est c’est fait, j’ai craqué… aucune volonté je vous dis…). Vu la saison calamiteuse, l’offre est impressionnante, tant concernant le choix des modèles que les tailles disponibles. De quoi faire les soldes, au masculin ou au féminin, mais toujours au pluriel !

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iPad, livre magique ?

Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Il y a quelques semaines (jours, pour être tout à fait honnête) je m’entends encore rouspéter contre ce « nouveau gadget hors de prix et parfaitement inutile », l’iPad. Je la fais courte car j’ai trouvé toutes sortes d’arguments « contre » le nouveau jouet d’iPapy. Mais voilà, les Apple addicts savent trouver les âmes égarées et c’est lors d’un déjeuner, aussi appelé traquenard, que j’ai été convertie. Hasard d’une conversation (quoiqu’avec le recul je me demande si le complot n’était pas ourdi depuis longtemps, faudra que je creuse…) « tiens miss, t’as vu le petit dernier ? », dépôt du Graal de l’obscur objet-du-désir-refoulé sur la table et attraction irrésistible de mes yeux puis de mes mains vers la précieuse tablette tactile. Damned, j’étais faite.

Effectivement, les applications sont aussi diverses que variées (évidemment) et des journaux et magazines tels le Monde ou Paris Match n’ont jamais été si faciles et complets à consulter. Mais la révélation ultime a été la découverte du Petit Larousse pâtissier version iPad (7,99€, le prix du bonheur). Des recettes, des visuels plus qu’alléchants, des vidéos d’aide à la réalisation, la possibilité de poster des « trucs » à destination des autres utilisateurs : tout ce qu’il faut pour devenir candidat(e)s au macaron Bibendum. Mais surtout, last but not least, THE idée géniale qui fait que le rêve devient réalité. Qui n’a pas enduit une précieuse recette de substance grassouillette au moment de tourner la page ? Qui n’a pas craint de lâcher la cuiller au moment de vérifier le temps de cuisson ou d’attraper le plat qui évidemment n’a jamais la bonne taille ? Plus besoin de s’inquiéter de ces mésaventures bassement logistiques. Avec le Petit Larousse pâtissier sur iPad, il suffit de souffler délicatement sur l’écran pour que la page se tourne, comme par magie ! Nulle question de sorcellerie, bien que l’on puisse se demander si Apple n’a pas déménagé à Poudlard ou si Steve Jobs ne serait pas un avatar de Dumbeldore. Quoique je ne suis sûre de rien vu l’efficacité du philtre d’amour qui agit désormais entre iPad et moi…

Site officiel Larousse cuisine
Photo support Joule pour iPad

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It-FIFA-shoes

Bon OK les premiers matchs du Groupe A ont été nuls… Pas dans le sens de la qualité du jeu (mes compétences ne me permettent pas un jugement aussi tranché) mais au vu des résultats. Moralité, la compétition (re)commence à la seconde rencontre pour la France, l'Uruguay, le Mexique et l'Afrique du Sud. Au diable les varices, trouvons des solutions.

Histoire de montrer un soutien indéfectible à notre équipe tricolore (ce qui, par les temps qui courent, me fait prendre des risques considérables mais qu'importe) je suis sérieusement tentée par le port assidu du modèle Maloko de l'ami Christian L. que miss Méca' m'a fait découvrir. Non les garçons, ne me remerciez pas, c'est bien normal.
A moi les talons, à vous les crampons !

 

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Louboutin sinon rien

Cannes, ses stars, ses paillettes, ses tenues de rêve, ses bijoux griffés directement arrivés de la place Vendôme. Luxe, (pas) calme et volupté qui font rêver. Sur les marches, oserait on imaginer robes copiées, bijoux de pacotille ou escarpins made in China ? Personne évidemment.
Mais qui n’a pas pensé à rapporter un « authentique sac Vuitton » de Vintimille ? Une « Rolex véritable » de Taiwan ? Des « vraies fausses Ray Ban » du Maroc ?
L’industrie de la contrefaçon fait rage et dégage un profit conséquent pour ses organisateurs. Les « autorités » douanières tentent d’enrayer le fléau et détruisent des containers entiers de vêtements, chaussures, accessoires et autres. Dernière nouvelle : l’électroménager est lui aussi touché. Qui veut son aspirateur Dyson pour la somme dérisoire de 80€ ou son lave-linge qui lave plus blanc à la mode roumaine ?

Certains créateurs ont ainsi décidé de mettre des moyens conséquents contre la plaie du faux. Christian Louboutin, l’homme aux semelles rouges, le chausseur des stars, dont bien évidemment au premier rang Carrie Bradshaw qui l’a un temps préféré à Manolo Blahnik, a ainsi lancé sont propre site de lutte. Avec www.stopfakelouboutin.com, il attaque le problème à la semelle, pardon, à la racine. Liste des sites « sensibles », peines encourues en cas de trafic fut-il à taille familiale, guides des structures qui veillent, actualités des opérations d’envergure à travers le monde : tout y est soigneusement répertorié et mis à la connaissance des profanes.
Carrie et des fausses Louboutin ? Certainement pas ! Alors pourquoi nous ?
Rêvons devant www.christianlouboutin.com et imaginons les original red soles s’envoler sur les red carpets.
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Passer l’été avec Pénélope(s)

Au risque de me répéter, la quête du Graal sac de l'été n'est pas une mince affaire et me préoccupe depuis quelques temps. Le hasard fait parfois bien les choses, pour preuve voici le lauréat d'un casting sévère.
Parmi mes blogs chouchous, celui de Pénélope Jolicoeur tient une belle place sur le podium. Drôle toujours, grinçant parfois, terriblement proche de nos préoccupations so girly sans être gnangnan, le blog de Pénélope me réjouit à chaque fois que j'y jette un oeil. Autant le dire simplement : j'adooore !
Naan, je vous vois venir, ce n'est pas l'homonymie qui me conditionne, ni un pseudo esprit corpo-pénélopien mais voilà, miss Jolicoeur a créé une édition limitée du sac fétiche des Petites… le Chanty. Pourquoi chercher plus loin quand il existe THE sac per-son-na-li-sé ? Le plus épineux sera sans doute de le préserver de l'intérêt qu'il a déjà suscité chez les minis-moi que je devine comploter pour me dépouiller… Prudence !

 

Un de mes strips préférés est celui du passage du portique de l'aéroport, du vécu véritable il y a quelques jours…

Précision pour celles et ceux qui ne la connaîtraient pas encore (il y en a ?) : en plus de son blog, Pénélope Bagieu (alias Jolicoeur) a déjà publié plusieurs ouvrages dont Ma vie est tout à fait fascinante (un régal), Joséphine ou encore Cadavre exquis (le petit dernier).

 

A découvrir et à lire sans modération.