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septembre 2015

Ecrans & toiles

Quand le médecin légiste de NCIS était invisible…

Le rendez-vous incontournable du vendredi soir, depuis 12 saisons (naan, je vous vois venir, je ne parle pas de la future martyre-retraitée-cathodique au parachute doré, dame Chazal), c’est NCIS. Gibbs et sa coupe de cheveux improbable (franchement pas possible même si j’adooore le personnage), le bogosse Di Nozzo (qui ressemble étrangement à un vieux copain d’enfance), la choupinette Abby Sciuto qui donnerait presque envie de passer au gothique flamboyant, le « gentil mais pas que » McGee, sans oublier feue la regrettée Kate (depuis miraculeusement réincarnée en Dr Isles dans une autre série diffusée sur France 2) rythment mes fins de semaine depuis quelques lustres maintenant.

david mccallumMais mon préféré, mon chouchou à moi, c’est Donald Mallard, le médecin légiste so british au noeud papillon murderproof (si j’ose dire). L’épisode d’hier lui a permis de retrouver son amoureuse de toujours (qui avait eu la mauvaise idée d’épouser son meilleur ami mais qui a la bonne idée d’être désormais veuve : le coup de bol), so cute. Donald Mallard c’est David McCallum, que je regardais dans mes jeunes années (oui, la télé existait déjà, et en couleurs siouplait) avec mon papa dans L’homme invisible (aussi dans Des agents très spéciaux mais c’était moins ma tasse de verveine). A l’époque, celle de Super Jamie ou de Steve Austin, les effets spéciaux n’avaient rien à voir avec la débauche de technologie aujourd’hui disponible. Comme diraient les minis : « ouh la, il est pas full HD ton truc ». Pas HD certes, mais je rêvais au jour où on pourrait effectivement devenir invisible, retourner les dés pour gagner au craps. La série, diffusée en 1975, comptait 12 épisodes seulement, était librement inspirée du roman du même nom de H.G Wells, paru en 1897. Le pitch : le docteur Daniel Westin invente un appareil pour devenir invisible. Evidemment ça se passe mal et le malheureux devient définitivement invisible, la tuile.

Donc voilà, Ducky Mallard a retrouvé sa chérie et je remonte le temps pour une séquence souvenir so 70’s.

La vie...

Bizutage suédois

Ayé, la rentrée est passée. La corvée des fournitures, de l’angoisse de l’emploi du temps, de l’inscription à la cantine, de tri sélectif des vêtements (et le cauchemar de la nuance délicate entre deux catégories : trop petit ou usé validé pour être jeté OU trop petit ou usé à n’éliminer sous aucun prétexte sous peine de répudiation pour « mère indignité »). « C’est fini », m’étais-je naïvement dit.

C’était sans compter avec l’épisode des achats chez le géant suédois, synonyme de montagne de cartons (certes recyclables à l’infini mais ultra encombrants) et de séances de montage propres à faire perdre son calme à un moine bouddhiste tout juste de retour d’une retraite à Lhassa). Secondée par l’heureuse grand-mère des minis-moi, nous avons vécu (encore une fois) l’épineux moment du chargement des colis. Ma grenouille (comprendre ma C3 verte décapsulable qui, telle un bon whisky, assume fièrement ses 12 ans d’âge) allait à nouveau être mise à contribution.

Le projet était ambitieux et j’étais bêtement persuadée que l’affaire se ferait facilement. Deux fauteuils (modèle Skruvsta, rien de moins), une étagère et un panier DEVAIENT rentrer, en un seul voyage évidemment (vous avez dit têtue ?). Nous avions l’impression de jouer à Tétris en 3D et grandeur nature mais le miracle a eu lieu (après un micro épisode peu glorieux dont je préfère garder les détails sous silence et lors duquel j’étais prête à abandonner le bazar sur le parking because ça m’éneeeeervait grave…).

Il faut admettre que nous avons ici atteint la capacité limite du véhicule (et de ma patience). Tout cela n’était que la première étape de l’opération, il s’agissait ensuite de monter le tout au troisième étage sans ascenseur : mais le plus dur était fait 😉