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avril 2015

Ailleurs

Shopping à Monaco, mode d’emploi

Oui bon d’accord, j’exagère. Mais quand on se promène sur les traces de la sublime Grace Kelly, on a vite fait de se rêver princesse. D’une micro principauté peut être, mais princesse quand même (rassurez vous, je n’ambitionne pas de rivaliser avec Charlène, Caroline, Stéphanie, Charlotte, Pauline ou la p’tite dernière Gabriella) 😉

Depuis plusieurs semaines, la principauté se met à l’heure du 73ème Grand Prix (comme en témoignent les diverses tribunes, glissières de sécurité et autres immondes délicats grillages qui habillent peu à peu les rues). L’heure est également aux grands travaux puisque le mythique Hôtel de Paris, qui abrite le non moins mythique restaurant Louis XV, a entrepris un méga lifting qui devrait durer quatre ans.  L’ouverture est en effet prévue pour 2018, après « la création d’une cour-jardin au centre de l’établissement et une mise en valeur des toits qui accueilleront un nouvel espace spa, fitness et piscine, des suites d’exception et une « villa sur le toit » avec jardin et piscine privés. Cette rénovation et ces innovations permettront à l’Hôtel de Paris de continuer à rester à la pointe des attentes de la clientèle toujours plus exigeante des palaces ». Ainsi, « les architectes Richard Martinet et Gabriel Viora seront chargés de perpétuer et sublimer l’esprit de l’Hôtel de Paris, tout en l’ancrant dans le 21è siècle pour que la légende continue » (source S.B.M.). Rien de moins. Il faut reconnaître que l’entreprise est ambitieuse. Espérons néanmoins que l’ancrage dans le 21è siècle ne sera pas synonyme de délire architectural post-moderne-néo-grunge

En attendant, la place du Casino accueille une super structure éphémère (ben oui, quatre ans, c’est considéré comme éphémère) pour que les commerces de proximité monégasques (comprendre pour les profanes, « boutiques de luxe ») restent à la disposition de la fameuse « clientèle toujours plus exigeante des palaces ». Je vous vois d’ici vous inquiéter : tranquillisez-vous. Pendant la fermeture de l’Hôtel de Paris, Monaco dispose d’autres établissements non moins confortables et disposant de toutes les commodités vitales (spa, fitness, soins esthétiques divers, coach particulier…) donc le shopping reste praticable dans des conditions acceptables. Ouf. Les boutiques sont désormais hébergées dans les Pavillons Monte-Carlo (voir plan d’accès ci dessous en cas de besoin).

Note que les moins de quarante ans pourront ne pas connaître :
N’oublions pas que l’Hôtel de Paris a été le lieu, en 1971, de la première rencontre entre Lord Brett Sinclair et le roturier américain Danny Wilde qui, au bar de l’établissement, en sont venus aux mains pour une affaire capitale de nombre d’olives entrant dans la composition du Créole crème. Une légende était née.

Ailleurs

Si Paris m’était conté

Paris au printemps. La destination rêvée pour les amoureux et les groupes de touristes ultra motivés qui réussissent à visiter quatre capitales européennes en cinq jours (j’exagère à peine). Point commun entre eux : l’appareil photo armé d’une perche-à-selfie (ou selfie-stick pour nos cousins anglo saxons). L’objet ressemble à une canne à pêche et permet de s’immortaliser devant monuments, points de vue à haut coefficient romantique (au hasard, le pont des Arts et ses cadenas qui manquent de faire tomber les rambardes sur les passagers des bateaux mouches qui, sous peu, devront se munir d’un casque intégral pour une promenade sur la Seine) ou encore vitrine authentiquement luxueuse du faubourg saint Honoré ou de l’avenue Montaigne.

Il est amusant d’observer ces esthètes de l’autoportrait souvenir. Absorbés comme ils le sont par leur outil, ils passent la majeure partie de leur temps à bidouiller la perche (because le téléphone coincé dedans a glissé ou n’est plus connecté au bitonio qui déclenche la photo, quand ce n’est pas le manche rétractable qui fait des siennes…) tout en marchant pour ne pas ralentir le flux humain et, bien évidemment, ne rien apprécier du site sur lequel ils se trouvent. C’est ainsi qu’un jeune couple a traversé l’intégralité de la galerie des glaces à Versailles en essayant vainement de comprendre pourquoi LE selfie qu’ils avaient attendu d’y faire depuis deux bonnes heures (temps d’attente moyen à l’entrée du château) était désespérément flou. Quand le mystère a été éclairci, ils étaient à l’autre bout de la galerie, bien incapables de remonter le courant sous peine de lynchage en règle…

L’appendice est heureusement interdit d’accès dans certains musées comme le Louvre pour cause de risque de défiguration de tableau : ne manquerait plus que l’on porte atteinte au sourire de Mona Lisa 🙁

Ecrans & toiles

Le retour de Kevin Espacey

Comme un  vendredi matin mal réveillée (attention pléonasme) je fais couler un café et allume la télé histoire de savoir ce qui se passe dans le monde (merci les chaînes d’info en continu). Je réalise alors que la voix que j’entends (certes d’une oreille distraite) n’a rien de commun avec celle de la très blonde journaliste qui sévit habituellement. Je me retourne et me retrouve nez à nez (enfin, écran à nez) avec l’un de mes acteurs chouchous, Kevin Spacey himself qui essaye de nous fourguer nous présente LA voiture qui va l’emmener aux portes de la Maison Blanche, l’Espace version 2015. Mouais. On évoque dans la pub l’inoubliable Lester Burnham d’American Beauty ou l’inquiétant Verbal Kint (la version soft du super méchant Keyser Söze de Usual suspects) mais je pense également au précieux Jim Williams qui nous a emmenés dans à Minuit dans le jardin du bien et du mal, à l’opposé du psychopathe John Doe de Seven et j’en oublie…

Kevin-le-grand (malgré son 1,79m) roule désormais en Renault Espace et s’imagine sous une pluie de pétales de roses ou encore président des Etats Unis (prends garde Hillary). Là, ça se complique because l’Espace de chez Renault n’est pas le véhicule le plus sexy : d’Edith Cresson en 1984 (tout droit sortie du roman de George Orwell pour son caractère « futuriste »: la voiture pas la ministre) à Carlos Gohsn, l’Espace a jusqu’ici bénéficié d’ambassadeurs moins attractifs…

Honnêtement, même si j’ai toute confiance en Kevin pour le choix de ses rôles, je suis plus réservée quant à ses préférences automobiles. Certes, le monospace n’a plus vraiment la cote auprès des automobilistes qui préfèrent désormais les 4X4 bodybuildés et il faut lui redonner sa chance (quoique) mais question branchitude la grosse dernière de Renault bof…
Aucune importance en fait puisque qu’importe le véhicule, pourvu qu’on aie le conducteur 😉

Ailleurs

The Fabergé Big Egg Hunt

New York City. Statue de la Liberté, 5è avenue, Central Park, Manhattan, Brooklyn, Bronx, Queens… Autant de noms qui font rêver. Autant de lieux que m’avaient fait découvrir, entre autres, Elle et lui (Cary Grant et Deborah Kerr, sublimes), Vous avez un message et Nuits blanches à Seattle avec le so choupinou Tom Hanks et la pas encore surliftée Meg Ryan.
Pour Pâques, Big Apple a organisé en avril 2014 The Fabergé Big Egg Hunt, une exposition d’oeufs géants créés par Jeff Koons, Tracey Emin, Bruce Weber, Julian Schnabel, Carolina Herrera, Peter Beard, Zaha Hadid ou encore Ralph Lauren…
Mini moi 1 a eu la bonne idée de l’immortaliser 😉

Joyeuses Pâques à tous !

 

 

Gourmandises

Douceurs de Pâques

« Noël au balcon, Pâques au tison » disait l’almanach du jardinier. Aujourd’hui n’a pas fait mentir le dicton avec au menu, giboulées et vent frais. Pour autant, ne perdons pas de vue l’essentiel : la chasse aux oeufs qui ne devrait pas tarder (et que les minis attendent avec une impatience non dissimulée) !

La gourmandise n’étant pas mon moindre défaut, j’en profite pour vous proposer quelques unes de mes douceurs préférées.
Belles fêtes de Pâques à tous !

PS A propos de Pâques, voici une élégante lapine blonde, création exceptionnelle du chocolatier d’à côté 😉
Lapine blonde by Lady Pénélope