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mars 2015

Gourmandises, La vie...

Un bien joli mercredi

Mercredi après midi. Les copies sont (presque) toutes corrigées. Les cours sont prêts pour les jours à venir. Le frigo est plein (information essentielle avec des z’ados à la maison). Il paraît que c’est le printemps, le calendrier est formel. Seul point d’agacement qui persiste, la nébuleuse étape de la formulation des « voeux intra académiques » : soit en jargon de profs, « là ousque tu essaies de demander une mutation en fonction des points qui te sont attribués on ne sait pas vraiment comment » (serais curieuse de jeter un oeil sur l’algorithme qui gère cette donnée). Je reviendrai plus longuement sur cette expérience lorsque j’en aurai mieux compris les subtilités (pas dans l’immédiat, hélas).

Bar à gaufres

Mercredi après midi donc. Mini-moi 2 me propose de l’accompagner découvrir la dernière gourmandise « troooop bien » qui a fleuri à deux pas de la maison. Devant cette charmante invitation, je me précipite pour accompagner mon ado. Nous voilà parties vers une rue que je connais bien. Il y a une éternité quelques années, la ruelle qui accueille le fameux établissement abritait bars et restos d’étudiants. Arpentant les pavés (pas ceux de 68, des nouveaux, refaits à l’identique), je repense avec nostalgie aux années fac. Les sorties avec les copains, les soirées en boite lors desquelles on dansait sans être glués à la banquette toute la nuit un verre à la main « pour faire genre » (vous soupçonnez une allusion aux soirées djeuns actuelles ? rhooo mais où allez vous chercher ça ?), les petits déjeuners pris tous ensemble au tout petit matin après avoir été chercher les pains au chocolat dans LA boulangerie qui accueillait les noctambules avec le sourire… Au risque de passer pour une vieille chose ultra ringarde (aucune importance), je rappelle que ça n’empêchait pas de mener correctement ses études (de toutes façons, dans le cas contraire, mes parents n’auraient pas manqué de remettre les pendules à l’heure fissa !).

Gagao

Mercredi après midi rue de la soif avec mini moi 2. Je cherche les anciennes devantures. Il en reste l’une ou l’autre. Certaines enseignes sont toujours là, fidèles au poste, comme des stigmates rassurantes d’une époque pas tout à fait révolue. D’autres ont disparu, laissant place à des bars d’un nouveau genre : bar à chocolat (délicieux, j’ai testé) ou bar à gaufres et crêpes qui sentent bon le retour en enfance. En face, le bar à thé que Mini moi 2 a déniché. Le concept : vous choisissez un thé (vert, jasmin, noir) et ajoutez des billes de fruit. Honnêtement, à première vue, ça sent dangereusement la chimie alimentaire. Contre toute attente, le résultat n’est pas désagréable, rafraîchissant et agréablement parfumé, le tout dans un décor acidulé (avec de l’orange partout !). Cerise sur le gâteau, la propriétaire est charmante et explique qu’elle dispose d’une belle salle en sous-sol. Je réfléchis vite fait, hasarde le nom d’un ancien caveau. Bingo ! Il s’agit bien du Paradise (rien que le nom fleure bon les années 90), temple de nos soirées disco. Je descends, rien n’a changé. Mini moi 2 sourit en me voyant papoter du bon vieux temps avec une parfaite inconnue. A l’insu de son plein gré, elle m’a ramenée sur les lieux du crime 😉

Brèves de prof

La nouvelle vie d’Emma Bovary

Les études de lettres réservent de grands moments de découverte (Brantôme, Rilke…) et des instants de profond désespoir. Je sais que je vais dans quelques lignes m’exposer au courroux de mes bienaimés collègues professeurs de lettres (modernes ET classiques) et risquer d’essuyer des commentaires acides mais tant pis. Il me faut l’avouer (pardon chers littéraires de tous pays) : je n’ai jamais compris l’intérêt de Madame Bovary du regretté Gustave Flaubert. Déjà, la primo lecture de ce pavé volume m’avait laissée de marbre. Quelques années plus tard, le programme universitaire annonçait un module « exclusivement consacré à l’étude du chef d’oeuvre de Gustave Flaubert ». L’éducation sentimentale ? Las, loupé. Aussitôt espéré, aussitôt abandonné. C’était la tiédasse et capricieuse Emma, son fadasse et ramolli Charles, ses amants, ses amours, ses emmerdes que j’allais devoir me coltiner pendant deux semestres.

Dans mon malheur, j’appris que j’avais la « chance » d’avoir pour enseignante madame S., LA sommité reconnue comme experte sur le sujet : c’était le moment ou jamais d’être convertie. Aucune possibilité cependant d’attendre un cours tranquille (comprendre : où je pouvais préparer tranquillement partiels des autres matières et mémoire à soutenir quelques mois plus tard), il allait falloir donner de sa personne. En bonne étudiante que j’étais (bête et disciplinée donc), je me suis astreinte à la dissection nano lecture du dramatique destin de la pôvre Emma. J’étais comme les galériens embarqués dans la bataille de Lépante, pourtant libre et volontaire, à ramer non dans le golfe de Patras mais en pleine Seine Maritime… Plusieurs mois plus tard, madame S. avait commis son énième volume sur miss Bovary et moi, comme Zola, j’attendais toujours d’y trouver un attrait quelconque. Les années ont passé et Madame Bovary est restée à jamais pour moi le récit ennuyeux d’une femme qui s’ennuie.

Madame Bovary, Vincente Minelli

Seule anecdote amusante, j’avais découvert la technique du gueuloir de Flaubert : « Les phrases mal écrites ne résistent pas [à l’épreuve de la lecture à voix haute] ; elles oppressent la poitrine, gênent les battements de cœur, et se trouvent ainsi en dehors des conditions de la vie.(…) Je vois assez régulièrement se lever l’aurore, car je pousse ma besogne fort avant dans la nuit, les fenêtres ouvertes, en manches de chemise et gueulant, dans le silence du cabinet, comme un énergumène ! » (Lettre à Madame Brenne, 8 juillet 1876.). Gustave Flaubert, « en manches de chemises », au petit matin, en train de brailler ses phrases pour en vérifier la qualité d’écriture : l’image était divertissante.

J’avais ainsi scrupuleusement rangé l’ouvrage au rayon pertes et profits de la bibliothèque (dessous, pour caler le meuble), m’interdisant ne serait-ce que d’envisager de peut-être un jour l’infliger à une de mes classes (je ne suis pas inhumaine, même si je répète à l’envi à mes élèves que je n’ai pas de coeur). J’ai depuis découvert la vidéo de Jean Rochefort qui propose une « lecture alternative » du roman pour le Tumblr BDBL. La mièvre Emma y devient (entre autres) une « petite zouz qui kiffe le luxe » : jubilatoire. Certes, l’exercice est périlleux et il faut toute l’élégance de Rochefort pour ne pas tomber dans la vulgarité. Depuis hier je me surprends à imaginer Le rouge et le noir de Stendhal revisité : il ne s’agirait plus de la rencontre du gnangnan ramolli Julien Sorel avec la nunuche blonde Mathilde et la déjà cougar Madame de Rénal : tout un univers à réinventer. Je caresse le fol espoir de creuser ainsi La chartreuse de Parme et de replonger dans les secrets intimes de Fabrice Del Dongo, le héros absolu, flamboyant et furieusement sexy, histoire de kiffer ma race…

La vie...

Eclipse du service public

La génétique et ses lois sont impénétrables. Il y a quelques années, j’avais été confrontée à une galère sans nom un petit souci de connexion ADSL. L’affaire n’avait pas été simple à démêler. Bilan : un forfait téléphonique exsangue, un début d’ulcère et une envie farouche d’étriper les préposés de tous niveaux de l’opérateur historique.

Dernièrement, Dame GG (l’heureuse grand mère des minis moi) m’a confirmé que certaines familles sont plus exposées que d’autres aux joies de l’administration. Hérédité quand tu nous tiens…

Je vous livre son expérience telle qu’elle l’a elle même rapportée.

« Petite histoire du jour, vécue tôt ce matin.
Ce matin, j’ai perdu le service public des impôts.
Vous savez ou pas, il y a un nouveau barème des impôts.
J’ai fait une simulation sur le site impots.gouv. Jusque là tout va bien.
Je savais que je pouvais continuer sur Internet, mais je voulais confirmation pour les manips à faire.
Mais, ce matin :
1 – Je téléphone aux impôts pour savoir si je peux avoir un rendez-vous avec un agent, un conseiller ou quelqu’un qui peut me renseigner
2 – Je me rends aux impôts
3 – Je prends un ticket comme à la boucherie (il n’y a personne)
4 – Mon numéro est appelé
5 – Je pose mes questions
6 – J’ai failli me mettre derrière l’ordinateur pour faire les manips (1er grand moment de solitude)
7 – L’agent se trompe dans le calcul, j’avais tous les justificatifs
8 – Ah non ! il n’est pas allé en bas de la feuille. Ben euh, il faut utiliser la molette de la souris, vous savez pour descendre l’ascenseur
9 – Finalement, ouf ! nous sommes d’accord
10 – Bon ben passez dans le bureau d’à côté chez ma collègue
11 – Il me rend un numéro (comme à la boucherie) pour passer à côté (il n’y a toujours personne)
12 – La porte est ouverte (car fermée à clé), je suis reçue pas une conseillère
11 – J’explique mon cas, toujours justificatifs à l’appui
12 – Eh bien je ne peux rien faire pour vous (2ème grand moment de solitude)
13 – Vous devez le faire sur Internet
14 – Ou téléphoner à Lyon
15 – Ah le stabilo jaune est sorti : la conseillère passe le numéro de téléphone de Lyon au stabilo. Ca au moins c’est fait. Toute seule, je n’aurais peut être pas trouvé
16 – On ne fait plus les manips, nous n’avons plus la main, c’est vous qui faites tout, ou vous téléphonez si vous n’avez pas Internet
17 – Et puis de toute façon, on va surement être privatisés, ben on fera autre chose (un scoop ?)
18 – Euh oui, mais les personnes qui ne connaissent pas Internet, qui n’ont pas d’ordinateur ? et je continue en disant que moi, j’aime bien le contact avec les gens
19 – Les gens téléphonent, enfin ils se débrouillent.
Au final, je me suis déplacée pour m’entendre dire qu’on ne pouvait rien faire pour moi. Ca pouvait être fait directement, dès mon appel ce matin.
Même pas peur, je vais appeler Lyon. Presque pour le plaisir.
Un répondeur :
– préparez bien tous les justificatifs : service encombré, rappelez plus tard !
– et vous pouvez vous rendre sur le site impots.gouv.
Finalement, je vais tout faire moi même.
Je suis une cruche comme le chante Vianney… »
Enorme.

Tendances

Orange, fruit de ma passion

« On ne devrait rien jeter ». C’est ce que je me répète régulièrement quand je regarde les nouveautés en matière de mode, de décor ou de tendances en général. Je suis de la génération Minitel (« pour Médium interactif par numérisation d’information téléphonique », rien que ça), ce pseudo ordinateur familial né dans les années 80′. A l’époque, le téléphone était à cadran, la télé proposait trois chaînes (la nôtre avait une télécommande, comble du luxe) et on découvrait cet engin incroyable à cassettes géantes qui permettait d’enregistrer des films. Incroyable.

Les 80’s, c’était aussi une certaine idée de la mode. Je subissais portais alors avec fierté le sous-pull en 100% synthétique qui électrisait les cheveux, les jupes à méga carreaux, les manteaux en moumoute et simili cuir véritable. Toutes ces merveilles auraient du pu me dégoûter définitivement des couleurs acidulées et flashy. Boris Cyrulnik parlera peut être de résilience mais j’ai délibérément gardé des stigmates de cette époque (ça se dit « délibérément garder des stigmates » ?). Depuis, je ne manque jamais de me retourner sur des objets improbables ou des vêtements réputés importables en raison de leur couleur, je traîne (fièrement secondée par les minis moi, elles aussi converties) les marchés aux puces et brocantes diverses à la recherche de bricoles… oranges.

Il paraît que « orange is the new black » depuis la série TV du même nom : honnêtement ça m’arrange. Depuis des années, mon entourage se moque (gentiment) de ma marotte. Je me souviens d’une virée à Notting Hill un jour de marché (où j’ai tourné et cherché la porte bleue du coup de foudre du même nom : sans succès, elle avait été vendue des années plus tôt, pfff…) lors de laquelle j’avais déniché un vase orangissime particulièrement envahissant à transporter et que j’avais religieusement traîné toute la journée. Maintenant que le vent tourne et que ce qui était ringard hier redevient furieusement hype, j’ose assumer mon addiction. A moi la boule à glaçons (transformée en range capsules signées George C), le cône de Lübeck (nom savant du plot de chantier) un brin encombrant au milieu du salon (offert par Mimine et dont la provenance ne m’a jamais été avouée…) ou encore la sublime redingote Paul Smith rapportée de Milan et (longtemps) réputée « impossible à porter, mais tu vas pas sortir avec ça  on dirait Casimir ? » par des esprits chagrins…
Heureusement, les temps changent et je peux, au moins pendant quelques mois encore, laisser libre cours à mes orangeries 😉

Tendances

Basta socquette

Le port de l’escarpin est une matière hautement scientifique et ce n’est pas Miss Lovegood (élégante collègue professeure de physique-chimie) qui me contredira. Hauteur, cambrure, finesse, rien en doit être laissé au hasard pour une allure impeccable. Certes Christian et Jimmy (Louboutin et Choo mais vous aviez suivi) font tout pour nous aider à trouver la pantoufle de vair qui  nous mènera jusqu’à la salle de bal du prince charmant, mais l’affaire n’est pas si simple…
Car le peton délicat, s’il ne peut souffrir d’un chaussant inapproprié, doit également se prémunir des frimas et des agressions de l’humidité, du vent, bref, des aléas du climat. Je me délecte souvent de nos merveilleuses actrices qui arpentent les red carpets des divers festivals en toute saison, (dé)couvertes de sandales ultra minimalistes alors que la température frise le zéro absolu. Respect mesdames (ou inconscience, au choix).


Miss Lovegood attirait mon attention pas plus tard que ce matin sur l’épineuse question du choix du bas/socquette/chaussette
ad hoc en cas d’association escarpin/pantalon. Couleur chair au risque de mémériser grave et de se faire flinguer par Cristina Cordula because  « c’est démodé ma chériiie ! » ou résille noire (tout en sobriété) ? Mini socquette ou au genou (quoique sous le pantalon bof) sans oublier la version protège bas pseudo-indétectable qui systématiquement déborde et nous donne un faux air de Tatie Danielle ? Rien ne doit être laissé au hasard au risque du fashion faux pas. Quelques tentatives plus loin (car nous sommes prêtes à donner de nos personnes pour élucider les plus grands mystères, au risque d’essuyer des remarques bien senties des minis-moi genre : « ben moman, t’as l’air chelou avec tes trucs bizarres aux pieds, c’est en vente libre tes mochetés ? »), nous parvenons à un résultat très simple : la cata. Bilan de l’opération, je range (non sans une larmichouille d’émotion) mes sublimes escarpins orange reçues pour la Saint Valentin (que j’avais sortis dans l’espoir fou de les étrenner) en attendant l’arrivée officielle du printemps et un port « pieds libres » 😉

Eva Longoria dit elle-même : « Je suis née avec des talons aux pieds. Je ne sais porter que ça. C’est quand je mets des tongs que je me casse la figure » (Voici du 6 au 12 mars 2015, p41, vous pouvez vérifier). Et questions socquettes, elle dit quoi ?

Ecrans & toiles

Direction Hawaï

Hawaï 5-0 Saison 5Damned ! Enfer et téléportation ! Ca recommence et j’ai failli rater ça !

Samedi soir en France (comprendre : en province…). Le choix est kafkaïen : The Voice et son mélange savant de casseroles (au secours le duo lyrico/polyphonico corse) et de jolis moments (Le bal perdu de Bourvil à la recette Mika, un bijou) ou encore la soirée spéciale Jean Ferrat (réservée à un public confidentiel et/ou dépressif) sur France Télévision, présentée par l’inoxydable Michel Drucker. Devant mon désarroi, Mini moi 1 me rappelle délicatement (histoire de pas me faire trop violemment remarquer que je perds le sens des priorités véritables), que Hawaï 5-0 revient ce soir pour la saison 5. Caramba !

Les plages d’Hawaï et le surf ok, les paysages dignes d’un come back de Magnum, le moustachu le plus sexy des années 80′ ok : mais surtout Steve Mc Garrett, le tatoué le plus sexy des années 2000 (alias Alex O’loughlin) qui a pour compères Dany Williams (Scott Caan, le fils de la légende James Caan) et Chin Ho Kelly (Daniel Dae Kim, heureusement rescapé de Lost). J’ai une petite tendresse pour le colossal vendeur de crevettes Kamekona (interprété par Teila Tuli) qui a tout de la grosse brute au coeur de guimauve.

Vite, direction M6 !

PS Miss Lovegood ne me contredira pas quand je dis que Steve existe en vrai : nous avons la chance de le connaître 😉

Tendances

Scrabbiculariste

Parmi les 138 applications qui engorgent mon précieux iPhone (et achèvent sa batterie déjà pas brillante au naturel), la petite dernière téléchargée n’est autre que le Scrabble. Oui, vous avez bien lu, le nouveau joujou qui me rend addict est bien la version 2.0 du jeu de société historique commercialisé par Mattel et arrivé en France en 1955 sous sa forme « plateau et lettres à placer ». Ma pratique ultra assidue est elle une manifestation de ma passion légendaire pour le kitsch ou Lady Pénélope se prend elle à rêver de relancer la tendance du sport cérébral ?
Ni l’un ni l’autre, ça fait travailler les méninges et c’est rigolo.

Le principe est le même que pour le jeu traditionnel (réaliser un maximum de points en composant des mots à l’aide de lettres tirées au hasard, mais je ne vous apprends rien). On peut y jouer en ligne de deux à quatre joueurs, choisis au hasard par l’application ou sélectionnés parmi vos contacts Facebook. Pour ma part, j’ai plusieurs parties endiablées en cours : contre Moman (redoutable), contre Pythagore (collègue prof de maths, comme quoi on peut savoir compter ET écrire), ou encore contre quelques adversaires parfaitement inconnus mais ultra motivés. A moi les salles d’attentes (ce qui m’évite la lecture pourtant passionnante d’Auto Plus de juillet 2007 ou ELLE « spécial été 2012 »), les trajets en tram, les feux rouges, la queue au supermarché pour m’adonner sans retenue et en public à la scrabbicularisation (bien que le mot n’existe pas, j’ai vérifié).
Addictif certes, mais pas dangereux pour la santé, alors pourquoi s’en priver ?

L’application existe sur l’AppStore, en version gratuite  (il vous en coûtera de subir la pub) ou payante pour la somme non-modique de 7,99€ (pas impératif de vous ruiner). Existe également sur Android.