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avril 2012

La vie...

Gourmandises inavouables

Il était une fois un dimanche d’avril. Le calendrier avait indiqué que, soi disant, le printemps était arrivé. Cependant la température sibérienne, associée à un crachin tout automnal, n’incitait pas à la promenade à vélo au bord de l’eau, ni même au bouquinage dans l’herbe au bord du lac au jet d’eau. Il faudrait attendre…

Les minis et moi nous sommes donc plongées dans notre dernier achat, Recettes inavouables des marques cultissimes ® : le best of « . A nous les préparations à base de Nutella, Vache qui rit, Kiri, Mont Blanc, crème de marrons Clément Faugier, yaourt Danone nature (périmé si possible), Coca Cola, Haribo, Oreo et autres douceurs… De quoi amuser petits et grands pendant les après midi pluvieux (mais pas seulement !) 😉

Recettes inavouables et marques cultissimes ! Le best of
250 recettes par Seymouna Cruse et Steven Ware
Hachette cuisine, avril 2012

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Very good trip (Londres #3)

Après Notting Hill et la quête infructueuse de la porte bleue (info : il semblerait qu’elle a été vendue bouhouhou…) et le shopping intensif, j’ai tout de même sacrifié au parcours éduco-touristique. Londres est à l’heure des JO et se fait un lifting sérieux : on ravale quelques façades et rafraîchit quelques artères. Après 2 jours de beau temps, le smog et la bruine ont fini de parfaire le retour au cliché « en Angleterre, il fait moche ». Direction Regent street et la descente sur Piccadilly circus , Trafalgar square et, évidemment, Big Ben (qui était beaucoup plus grande dans mon souvenir, comme quoi faut retourner voir en live because ça datait pas d’hier). Sur les quais se trouve le London eye (une grande roue mégabig qui offre un point de vue imprenable sur London et ses environs). Une inquiétude de vertige plus loin (pfiou c’est que c’est haut ce bazar), ça valait le coup d’oser car le point de vue est, pour le coup, imprenable !

Comme nous sommes entre nous, j’avoue avoir craqué pour un achat so kitsch. En effet, après une longue hésitation entre la tasse du jubilé de la Queen (60 ans de règne, chapeau bas madame), l’assiette commémorative à la grâce de Diana ou encore la boule à neige Buckingham touch’, je me suis décidée pour THE torchon officiel du mariage de Kate et William (ouhai je sais, fallait oser). Ayé, j’ai une cuisine royale !

 

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Shopping time (Londres #2)

Aller à Londres et ne pas faire de shopping s’assimilerait à un crime et, à mon corps défendant évidemment, je me suis résolue (sous la pression des minis qui m’avaient fait une liste aussi longue que celle de mes résolutions de nouvel an, c’est dire…) à faire les boutiques. Oui je sais, l’amour d’une mère n’a pas de limites. Bref, quelques robettes chez Topshop, un mini short en jean, des shoes incroyables, un (pardon, deux) sacs (ben oui c’est pas des minis moi pour rien, sont addicts aussi aux sacs à main), des babioles estampillées Union Jack sont venus remplir la valise que j’avais prévue king size (suis pas débutante, j’ai un master en shopping).

Je n’ai pas résisté au passage über kitsch par la case Memorial Diana & Dodi (mais je vous fais grâce de la photo et de l’enregistrement de la touriste qui nous a infligé gratifiés d’un chant so larmoyant à la gloire de la princesse-trop-tôt-disparue) et ai ainsi découvert le Pet Spa de la maison Harrods. Voui voui, rien de moins qu’un institut de beauté pour bébêtes, planté au milieu d’un étage exclusivement destiné aux quelques millions d’amis british à quatre pattes : cakes pour animaux, colifichets et ornements divers… Pour info, un chihuahua siglé Harrods vaut la modique somme de quelques 2200£ : j’ai hésité… (euh, non, c’est de l’humour anglais 🙂 )

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Saturday Notting Hill fever (Londres #1)

Qui dit Londres un samedi, dit Portobello road et son market. Depuis Coup de foudre à Notting Hill, j’espérais bien partir un jour à la recherche désespérée de la fameuse porte bleue qui a abrité le baiser « surréaliste mais sympathique » entre Anna Scott/Julia Roberts et  William Thacker/Hugh Grant (pour ceux qui auraient raté THE comédie romantico gnangnan millésime 1999 : séance de rattrapage obligatoire pour mise à niveau urgente). Hélas, point de porte bleue, du moins pas celle que j’attendais et encore moins son so sexy occupant (là encore je précise que je cause de William Thacker et pas son improbable colocataire, l’inénarrable Spike). Cependant, la visite vaut le coup d’oeil et on croise, en vrac et sans préférence, une boutique de fourrures installée depuis 1949 et qui annonce fièrement détenir et proposer la « plus grande collection de sacs main vintage du Royaume Uni », des vendeurs de fripes, de légumes, d’antiquités plus ou moins antiques (pour les made in China, rien n’est sur).

Il y a également la joueuse de Bontempi (pardon d’orgue façon cathédrale), le fils spirituel de John Lennon (du moins qui tente de se faire passer pour tel), les copains qui se font un petit boeuf comme ça, pour le plaisir… (non non, pas avec Herbert Léonard, pitié).Bref, tout et rien, du professionnel et de l’amateur mais surtout une concentration polyglotte impressionnante. J’ai réussi à trouver, acquérir (5£, une folie) mais surtout rapporter intact, un énième vase orange pour ma collection. Au royaume du kitsch, j’étais ravie.